L’encens est la première lettre de l’alphabet du parfum. Son expression la plus archaïque, et son sens le plus strict : parfumer, du verbe latin fumare, « fumer », avec per, « à travers ». Fumée d’aromate précieux qui scelle l’alliance des hommes et des dieux. La matière la plus éloignée de la corruption à laquelle toute matière végétale ou animale est vouée ; la plus pure et la plus combustible, qui se consume sans laisser d’autre reste que ses volutes odorantes. L’immatérialité même.
C’est à cet alpha et omega du parfum que Serge Lutens a dédié Serge Noire, de son propre aveu le parfum qui l’exprime le mieux, à tel point qu’il porte son prénom – et qui aurait mis plusieurs années à être formulé. Comme s’il fallait en passer par toutes les épices et les fleurs de l’Orient avant de parvenir à l’encens, ingrédient sacré dont la cueillette, au pays de Saba, se fait à la période la plus ardente de l’année selon les Grecs anciens…
Si Serge Lutens évoque, dans le texte qui accompagne la sortie de Serge Noire, les temples du Japon ou les salons de haute couture (voir l’entretien qu’il a accordé à The Scented Salamander), il n’est pas interdit de croire qu’il songeait aussi à cette ascendance mythique de l’encens, puisqu’il y cite le phénix, oiseau légendaire et immortel qui fait son nid d’encens et de myrrhe, et qui pour renaître, va s’embraser dans le soleil. L’encens, après tout, appartient au patrimoine odorant de si nombreuses cultures qu’on peut le rêver comme on veut.
On s'attend, en sentant ce que Serge Lutens appelle un "oriental gris", à un croquis au fusain -- de ces fusains si friables qu'on peut souffler sur leurs traces pour laisser des nuages gris sur la feuille blanche. On imagine un parfum frappé d'austérité : étoffe noire sur peau blanche, degré zéro de la haute couture.
Mais Serge Lutens et Chris Sheldrake ont-ils jamais fait dans le décharné, le sévère, le minimaliste, eux qui ont à toutes fins pratiques fondé l'école moderne du parfum oriental ?
À la première application, faite sans vaporiser dans les Salons du Palais-Royal – donc dans les effluves mêlés de toutes les touches – ce qu’exhale d’abord Serge Noire est la rondeur balsamique, doucement fumée, cannelle-vanille du benjoin.
Une seconde application, vaporisée cette fois de l’échantillon, fait aussitôt remonter le clou de girofle, accompagné d’une note un peu poivrée (Helg de Perfume Shrine parle d’élémi, résine épicée, poivrée et citronnée). L’encens, salubre et un peu cuiré – sans rien de l’âpreté de celui qu’on brûle dans les églises – y mêle bientôt ses volutes. En vaporisation, le benjoin ne se perçoit qu’au bout de quelques minutes.
On jurerait qu'une note florale -- un soupçon de rose ? un œillet légèrement poudré ? -- ajoute un peu de chair à cette épure. Mais ce n’est peut-être qu’une illusion olfactive (comme toujours, les notes ne sont pas livrées). Curieusement, cet oeillet évoque celui de L'Origan de Coty -- l'original, bien sûr...
Le développement ne joue pas sur les contrastes aigus mais sur une succession grésillante de résines, une superposition de voiles odorants gris et grisants. Contrairement à la première variation sur l’encens de Serge Lutens, Encens et Lavande, ce n’est pas ici le côté froid de la matière qui est travaillé. Serge Noire, en dépit de sa rigueur méditative, offre le visage antique et serein d’une Korê archaïque.
C’est à cet alpha et omega du parfum que Serge Lutens a dédié Serge Noire, de son propre aveu le parfum qui l’exprime le mieux, à tel point qu’il porte son prénom – et qui aurait mis plusieurs années à être formulé. Comme s’il fallait en passer par toutes les épices et les fleurs de l’Orient avant de parvenir à l’encens, ingrédient sacré dont la cueillette, au pays de Saba, se fait à la période la plus ardente de l’année selon les Grecs anciens…
Si Serge Lutens évoque, dans le texte qui accompagne la sortie de Serge Noire, les temples du Japon ou les salons de haute couture (voir l’entretien qu’il a accordé à The Scented Salamander), il n’est pas interdit de croire qu’il songeait aussi à cette ascendance mythique de l’encens, puisqu’il y cite le phénix, oiseau légendaire et immortel qui fait son nid d’encens et de myrrhe, et qui pour renaître, va s’embraser dans le soleil. L’encens, après tout, appartient au patrimoine odorant de si nombreuses cultures qu’on peut le rêver comme on veut.
On s'attend, en sentant ce que Serge Lutens appelle un "oriental gris", à un croquis au fusain -- de ces fusains si friables qu'on peut souffler sur leurs traces pour laisser des nuages gris sur la feuille blanche. On imagine un parfum frappé d'austérité : étoffe noire sur peau blanche, degré zéro de la haute couture.
Mais Serge Lutens et Chris Sheldrake ont-ils jamais fait dans le décharné, le sévère, le minimaliste, eux qui ont à toutes fins pratiques fondé l'école moderne du parfum oriental ?
À la première application, faite sans vaporiser dans les Salons du Palais-Royal – donc dans les effluves mêlés de toutes les touches – ce qu’exhale d’abord Serge Noire est la rondeur balsamique, doucement fumée, cannelle-vanille du benjoin.
Une seconde application, vaporisée cette fois de l’échantillon, fait aussitôt remonter le clou de girofle, accompagné d’une note un peu poivrée (Helg de Perfume Shrine parle d’élémi, résine épicée, poivrée et citronnée). L’encens, salubre et un peu cuiré – sans rien de l’âpreté de celui qu’on brûle dans les églises – y mêle bientôt ses volutes. En vaporisation, le benjoin ne se perçoit qu’au bout de quelques minutes.
On jurerait qu'une note florale -- un soupçon de rose ? un œillet légèrement poudré ? -- ajoute un peu de chair à cette épure. Mais ce n’est peut-être qu’une illusion olfactive (comme toujours, les notes ne sont pas livrées). Curieusement, cet oeillet évoque celui de L'Origan de Coty -- l'original, bien sûr...
Le développement ne joue pas sur les contrastes aigus mais sur une succession grésillante de résines, une superposition de voiles odorants gris et grisants. Contrairement à la première variation sur l’encens de Serge Lutens, Encens et Lavande, ce n’est pas ici le côté froid de la matière qui est travaillé. Serge Noire, en dépit de sa rigueur méditative, offre le visage antique et serein d’une Korê archaïque.
Image : Photographie de fumée, www.lumendipity.com.
Je pense avoir le temps d'aller le tester à la fin du mois mais vous m'avez donné envie de le découvrir, et les photos associées sont superbes, j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerElles sont formidables, ces photos, n'est-ce pas? J'espère que leur auteur me pardonnera de les avoir "piquées" sur son blog, dont je mets le lien en référence.
RépondreSupprimerJe pense que vous aimerez beaucoup Serge Noire, qui n'est ni cuiré ni ambré, mais qui peut plaire à quelqu'un qui aime ces deux familles de parfum.
Superbe article, merci!
RépondreSupprimerCa fait longtemps qu'un Lutens ne m'a pas autant obnubilé. Depuis la fin de mon échantillon, je pense à lui... j'ai l'impression de le sentir parfois... bref je le veux!
Quel plaisir de voir Serge Lutens de retour avec une idée aussi forte, et exécutée de manière aussi radicale.
Je dois dire que j'éprouve le même sentiment : Serge Noire est le Lutens le plus fascinant depuis deux, trois ans. D'ailleurs, j'ai succombé cet après-midi sans même avoir fini mon échantillon!
RépondreSupprimerCet travail esthetique sur le "noir" et cette note oeillet poudre m 'intriguent beaucoup (suis moins excitee par l 'evolution de resines sur la peau), je cours le tester des qu 'il sort aux Etats-Unis.
RépondreSupprimeremmanuella
E., après avoir poussé un peu mon enquête auprès de personnes l'ayant testé, je crois que Serge Noire est perçu très différemment selon les nez et les peaux. Plusieurs n'ont pas du tout décelé ce côté oeillet/poudré. En revanche, pour certaines, les épices ressortent à un point qui les met mal à l'aise, et rapproche Serge Noire de Chergui ou Arabie. Ce n'est pas mon cas, je le trouve sublime, mais cela mérite une petite mise en garde! ;-)
RépondreSupprimerLa perception varie beaucoup selon les gens, je le sais avec Fleurs d 'Oranger depuis longtemps, certaines personnes trouvent comme moi que c 'est un male magnet tres sexy alors que d 'autre ne sentent que du cumin. Mais c 'est vrai il a change depuis deux ans, il est beaucoup plus epice et moins floral/zeste d 'orange qu 'avant.
RépondreSupprimeremmanuella
E., je n'ai pas senti le Fleurs d'Oranger actuellement vendu, j'ai le flacon du lancement... Je perçois le cumin et j'aime beaucoup son effet. En revanche, personnellement, je n'en décèle pas, ou alors en doses infimes, dans Serge Noire.
RépondreSupprimerje copie mon avis que j'ai mis sur le blog d'Ambre Gris
RépondreSupprimerAujourd'hui j'ai pu sentir "Serge Noire", la description que vous en donnez correspond a mon ressenti, un encens chaleureux, un départ camphré, je trouve d'ailleurs que le camphre s'étire et s'allonge sur ma peau et j'aime cette odeur, de douces notes vanillées non sucrées se mélent à l'encens...oui chaleureux plutôt que chaud, limite tendre, je sens de la tendresse dans ce parfum...j'aime beaucoup, pas un craquage olfactif mais c'est vraiment un beau parfum, par contre je ne le trouve pas austère, je le trouve vraiment doux, enveloppant, apaisant même. Voilà le mot qui lui correspond pour moi, apaisement...On se pose là en un point, on contemple, on laisse passer le temps, suspendu entre 2 secondes, au delà du temps,une bulle entre 2 espaces, un parfum contemplatif.
Mon époux quant à lui a eu un veritable coup de foudre pour ce parfum, tant mieux, du coup, je pourrais lui voler ;)
Merci de ces belles impressions, Véro. Je suis ravie que Serge Noire entre chez vous! En effet, il n'est pas austère mais serein. Je l'ai porté il y a deux jours, son sillage est immense mais pas entêtant et en effet, il peut y avoir quelque chose de tendre...
RépondreSupprimerLe retour du "Beau Serge" ? Je l'ai testé rapidement au Printemps. Je penche plutôt vers votre interprétation Denyse (pas pour moi d'aspect grésillant). Mais plutôt qu'une note oeillet je perçois la violette ou en tout cas quelque chose qui relèverait de la matière dont était faite Féminité du bois ou Bois de violette.
RépondreSupprimerQuoiqu'il en soit nettement plus intéressant que les derniers lancements de la marque...
Thierry, c'est le clou de girofle qui m'a fait penser à l'oeillet (l'eugénol, forcément), mais un trait de violette, c'est tout à fait possible...
RépondreSupprimerMea culpa.
RépondreSupprimerAprès nouvel essai, je retire mon affirmation : point de violette (ou une trace) !
Simplement j'ai le sentiment d'un retour aux origines de la gamme avec les déclinaisons des bois. Ce n'est pas une affaire de notes mais d'ambiance, de texture qui renouvelle mon intérêt pour cette maison qui m'avait lassé...
Beau parfum. J'ai obtenu un échantillon que je vais tester dans de bonnes conditions.
Thierry, je pense que le travail sur Serge Noire se situe à la fois dans la suite du travail sur les épices (Chypre Rouge, 5 O'Clock, Rousse, Arabie, Chergui) mais de façon plus affinée, et, effectivement, du un écho au premier travail sur la série Bois. C'est peut-être ce qui a fait dire à Lutens que ce parfum était celui qu'il sentait le plus proche de lui.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerMoi aussi je suis "addict" à Serge Noire...c'est devenu une obsession depuis qu'on m'a parfumée dans une petite boutique de St Malo. De retour sur Lyon j'ai réussi à le trouver en avant première au Printemps, mais immense déception ! si l'ivresse du parfum était au rendez vous, la tenue que j'avais trouvée excellente la première fois, avait disparu...Une vendeuse des salons du palais royal (après appel) m'a conseillée del'envoyer pour analyse mais elle n'a pas su me donner une raison plausible pour ce phénomène...cela vous est il déjà arrivé ? je suis très triste et orpheline de parfum (je déteste changer de parfum !)...je portais coco de chanel depuis 10 et j'avais enfin trouvé un superbe remplaçant qui m'obsédait tellement il est sublime...je ne sais pas trop quoi faire : changer à nouveau, attendre les résultats des analyses, revenir à coco...avez vous des conseils éclairés sur mes mésaventures ?
RépondreSupprimermerci d'avance
Agathe, alors là, je suis vraiment perplexe. Je porte Serge Noire depuis sa sortie et je n'ai pas eu ce problème...
RépondreSupprimerLes ingrédients de Serge Noire sont, en théorie, extrêmement tenaces car ce sont essentiellement des ingrédients qu'on utilise dans les bases...
Certaines personnes soupçonnent parfois les marques de mettre des concentrations plus fortes dans les testeurs et les échantillons, mais encore une fois, ce n'est pas ce que j'ai constaté chez Lutens.
Alors quelques questions...
Lors de votre test, avez-vous vaporisé votre peau, ou aussi vos vêtements? L'odeur tient mieux sur les textiles. Mettiez-vous un produit hydratant différent pour le corps? Certains font mieux tenir les parfums que d'autres.
L'odeur se déploie mieux, et tient plus longtemps, dans la chaleur et/ou l'humidité: les conditions climatiques ont-elles beaucoup changé entre ce premier test et l'achat? Si vous vivez en ville, l'environnement plus pollué peut aussi influer sur la perception.
Enfin, lorsqu'on découvre un parfum, il arrive qu'on soit totalement concentré dessus, alors que lorsqu'on la porte au quotidien, on l'oublie un peu: on a donc l'impression qu'elle sent moins. Vous ne l'avez sans doute pas assez porté pour vous habituer: ça aussi, ça peut rendre le nez "aveugle" à son parfum, à la longue, un peu comme on "filtre" le bruit de la clime ou de l'ordinateur dans la journée.
Enfin, il est toujours possible que vous ayez un flacon défectueux.
Je compatis, croyez-moi! Tenez-moi au courant du résultat de l'investigation...
Merci beaucoup pour votre réponse !
RépondreSupprimerJ'avoue que j'étais tellement habituée à rentrer dans mon bureau en sentant coco de chanel sur les vêtements qui pouvaient traîner, ou en ouvrant ma penderie que j'ai pensé que ce serait pareil avec Serge Noire qui avait si bien tenu lors de mon premier essai. Je l'ai testé en Bretagne, chaleur plus que moyenne, humidité sûrement plus importante qu'en ville et pas de crème pour le corps particulière si ce n'est un peu de crème solaire (très peu car il n'a pas fait un super soleil cette année !)... et la vendeuse l'avait vaporisé sur mes vêtements, mes cheveux et le haut du poignet. J'avais adoré le sentir évoluer et s'arrondir au fil du temps sur ma peau, faisant ressortir un parfum sucré et boisé, tel un baume très doux pour le corps, quelque chose d'enveloppant et de chaleureux. J'avais trouvé la tenue excellente, ma valise était encore embaumée une semaine après par les vêtements qui avaient été parfumés. Puis, après mon achat à Lyon, cette tenue n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Vous avez raison, je vis dans un environnement pollué de grande ville, il fait assez chaud (environ 30 °) et peut-être que je me suis habituée (pourtant je ne l'ai porté que 2 ou 3 jours avant de l'envoyer aux salons du palais royal) mais sincèrement j'ai vraiment l'impression que la série de flacons Serge Noire vendue au Printemps est moins concentrée que celle de St Malo (Bretagne)car non seulement mon flacon que j'ai acheté n'a pas de tenue mais les 3échantillons que m'a fait la dame à partir de la bouteille testeur du magasin du Printemps n'ont eu pas de tenue alors que l'échantillon (un vrai emballé, venant des salons du palais royal)et le parfumage de la vendeuse de Bretagne ont eu une tenue très "tenace".
En tous cas je "prie" pour que cette hypothèse (suggérée par la vendeuse du palais royal que j'ai appelée) qu'une série de bouteilles "défectueuses" soit la bonne car j'adore ce parfum ! je n'en ai envie d'aucun autre...et je ne saurai pas trop quoi faire si le problème venait de moi...quel nouveau parfum choisir ?...C'est si difficile de tomber sur un coup de coeur qui tienne toutes ses promesses et réponde à nos attentes. Avez vous des suggestions?
En tous cas merci de votre sollicitude, promis je vous tiendrai au courant des résultats des tests mais la dame m'a dit : pas avant un mois...une éternité !
Mon propos est peut-être un peu déplacé...
RépondreSupprimerCependant, je viens de découvrir un complément (update) du guide de Luca Turin et Tania Sanchez ici :
http://www.perfumestheguide.com/newsletter.html
La critique est un art empreint d'un grande subjectivité mais face à cet avis très négatif je reste perplexe...
Qu'en pensez-vous ?
Agathe, si votre échantillons ne tiennent pas non plus, alors il y a peut-être eu, effectivement, un problème de fabrication. Vous ne pouvez pas vous être habituée en 3 jours. Je pense que le Palais-Royal aurait simplement dû remplacer votre flacon!
RépondreSupprimerEn remplacement, ma foi... Ce parfum est assez unique, c'est bien pour ça que vous avez craqué! Je conseillerais bien, pour la note encens, le Passage d'Enfer de l'Artisan Parfumeur, mais il n'a pas ce côté chaleureux et enveloppant du benjoin, et la tenue n'est pas toujours de longue durée. Rousse de Serge Lutens est, dit-on, assez proche, mais je ne l'ai jamais porté.
Je suis totalement amoureuse en ce moment de Safran Troublant, aussi de l'Artisan, c'est celui que j'alterne avec Serge Noire ces jours-ci, même s'il n'a rien à voir...
Je vous suggère de faire une razzia d'échantillons L'Artisan, Lutens, etc. et de faire des folies en attendant de redevenir fidèle... à Serge Noire, je vous le souhaite!
Thierry, vous êtes en plein dans le propos! Mon premier réflexe, en lisant cette critique de Tania, a été de me dire que j'aimais Serge Noire précisément pour les raisons pour lesquelles elle le descend: son côté exagéré, baroque, sans compromis.
RépondreSupprimerJ'ai aussi réfléchi à toute cette démarche du guide, en me disant que pour passer en revue une telle quantité de parfums, il faut aller vite, et que cette rapidité entraîne une sorte d'emportement de l'écriture. Dans ce cas précis: "hell of an oriental" = "oriental from hell". A partir de ce renversement, tout s'emballe.
On a beaucoup reproché à Turin et Sanchez leur côté sarcastique, qui me fait beaucoup rire, mais qui semble parfois dicté par le plaisir de faire un bon mot. Ce n'est pas nécessairement le cas pour cette critique assez longue, mais l'attitude qui sous-tend la rédaction d'une grande partie du Guide reste présente.
Cela étant, je me réjouis de lire cet ajout au Guide.
Merci d'avoir pris le temps de me répondre ! je vais tâcher d'aller dévaliser en échantillons l'artisan parfumeur mais je ne lui dirai pas que je n'attends que Serge Noire !
RépondreSupprimerà bientôt pour les résultats !
Au fait j'ai detesté l'avis du guide et leur ton agressif à l'emporte pièce pour parler de notre cher Serge Noire me déplaît au plus au point...
J'attends de vos nouvelles, Agathe. L'Artisan est souvent généreux... Pour ce qui est du Guide, j'y reviendrai peut-être dans un post ultérieur...
RépondreSupprimerEn attendant les resultats des analyse de Serge noire, je musarde au pays des parfums. J'ai essayé les échantillons de l'artisan mais pas de coup de coeur...j'ai essayé Féminité du Bois mais trop fruité pour moi...pourtant j'adore le bois mais ce sont les fruits qui prennent le dessus...
RépondreSupprimerJ'ai entendu parler d'une eau de toilette de Diptyque : Tam dao. La connaissez vous ? est elle de bonne tenue ?
Que de questions ! désolée de vous embêter !
Bonne journée
Agathe, je n'ai pas senti Tam Dao depuis un moment mais dans mon souvenir, c'était un santal assez agréable, sans plus. Avez-vous essayé Timbuktu de l'Artisan? Très beau boisé épicé.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si les Comme des Garçons, série Incense, vous sont accessible, mais si c'est la note encens qui vous plaît dans Serge Noire, vous pourriez essayer la collection, notamment Avignon et Kyoto.
Idem pour la marque L'Eau d'Italie, avec Sienne l'hiver et Bois d'Ombrie.
Tous ces parfums sont de Bertrand Duchaufour, désormais parfumeur-maison de l'Artisan, qui est excellent dans les boisés transparents.
me voilà repartie en exploration donc ! merci pour tous ces conseils...mais Tam dao me "titille"...je vais essayer de trouver des dépositaires sur Lyon pour ces parfums "plus confidentiels"
RépondreSupprimerAvignon Incense de Comme des Garçons, extraordinaire.
RépondreSupprimerOù sentir/trouver les parfums
L'Eau d'Italie ?????
Hermy, j'aime beaucoup aussi Avignon de CdG, c'est une création très évocatrice. Quant à L'Eau d'Italie, la marque a un site (http://www.eauditalie.it), que vous pouvez contacter pour connaître les détaillants en France. Je sais que La Mûre Favorite, à Lyon, les stocke.
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