Perfumer & Flavorist recently published an article by its editor, Jeb Gleason-Allured, on "The Impact of Negative Fragrance Messaging". As Mr. Gleason-Allured invited reactions, I wrote him the following letter, which he offered to publish on the online edition of P&F, in the hope that it would foster a dialogue between bloggers and the industry. It came out on April 28th. You can read it by clicking on this link.
I also wrote to Stephen Weller, the Director of Communications of IFRA. He sent me a detailed answer, which he has kindly allowed me to reproduce. I shall do so shortly.
L’une des principales publications professionnelles de l’industrie du parfum et des arômes, Perfumer & Flavorist, publiait récemment un article de son rédacteur en chef, Jeb Gleason-Allured, au sujet des messages négatifs colportés par la presse et internet sur les parfums. Comme M. Gleason-Allured invitait les réactions, je lui ai fait parvenir la lettre suivante, qu’il m’a offert de publier sur le site du magazine. Elle est parue le 28 avril. En voici la traduction. Pour consulter la version originale, cliquez ici.
Vous rapportez les propos de Cynthia Reichard et Michelle Harper [de la société Arylessence], pour qui « les articles positifs sur l’industrie du parfum sont pratiquement inexistants dans les médias. »
Je me permets de vous contredire.
L’industrie dispose bel et bien – même si elle ne le contrôle pas – d’un réseau de sources de « buzz » positif sur le parfum : les blogs et les forums spécialisés, avec des dizaines de rédacteurs et des dizaines de milliers de lecteurs dont les posts sur le parfum explorent bel et bien divers aspects de l’industrie (parfumeurs, matériaux aromatiques, histoire). Ces blogs, y compris le mien, sont ce qui apparaît lorsqu’on effectue une recherche Google sur un parfum. Quelqu’amateurs qu’ils puissent sembler, ils expriment un intérêt réel et actif qui dépasse souvent le niveau de la simple critique d’objet de consommation. Cependant, mis à part les petites marques de parfumerie de niche et un parfumeur de temps en temps, l’industrie n’a jamais vraiment interagi avec les blogs, à part ceux qui reproduisent les communiqués de presse quasiment mot pour moi.
Quoi qu’il en soit, le point de vue actuel des bloggeurs parfum et de leurs lecteurs sur l’industrie a été affecté de façon très négative par le « buzz » récemment créé par l’article de Luca Turin dans NZZ Folio sur la mort de la parfumerie, suite aux nouvelles restrictions imposées par l’IFRA [Amendement 43] sur plusieurs matériaux. L’explication la plus courante donnée par les bloggeurs ou leurs lecteurs sur ces restrictions, c’est que « l’industrie veut se faire plus d’argent en interdisant les matériaux naturels pour les remplacés par des matériaux synthétiques brevetés. »
La ligne officielle de l’IFRA semble être que les parfums doivent être rendus plus « sûrs » (comme si des populations entières s’étaient grattées jusqu’au sang après s’être aspergées de Mitsouko, Joy ou Diorissimo) afin de contrer les campagnes de presse négatives. Les liens que vous fournissez à des articles sensationnalistes fondés sur des démonstrations scientifiques erronées donnent en effet des raisons de s’inquiéter. Mais en proclamant que les parfums reformulés sont parfaitement « inoffensifs », croit-on sérieusement faire reculer le lobby anti-parfum ? J’en doute : les militants de ces campagnes n’écrivent pas à leurs congressmen pour obtenir un Mitsouko non-allergène. Ils veulent le faire interdire. Ce qui les gêne, c’est l’odeur, d’après ce que j’ai compris des études réalisées sur les patients atteints du Multiple Chemical Sensitivity Syndrome. Leur discours sur « les méchants produits chimiques » n’est qu’une rationalisation.
Dans un autre article de P&F, Harvey Gedeon d’Estée Lauder déclarait : « L’industrie doit démontrer les bénéficies du parfum et l’étayer par des recherches scientifiques sérieuses. Car peu importe combien de matériaux sont supprimés des listes par les maisons de parfums, les militants exigeront toujours de plus en plus de suppressions. » Ceci semble indiquer que l’industrie est consciente de la relative inutilité des restrictions, qu’elle est néanmoins en train de mettre en œuvre. Le besoin de vulgarisation scientifique sérieuse est évident, mais au lieu de cela, l’industrie s’apprête à castrer clandestinement la plupart des parfums classiques. Un nombre écrasant d’entre elles seront reformulées et défigurées, sans que les consommateurs soient avertis que le contenu de leurs flacons aura le même nom, le même prix, mais plus la même odeur. Ce qui est à la limite de la fraude.
Pourquoi l’industrie n’a-t-elle pas considéré un étiquetage plus précis sur les risques d’allergie ? Une crise d’urticaire n’a jamais tué personne, et n’importe-quel cosmétique, fut-il « hypo-allergène », provoquera des réactions chez une part de la population. En général, on change de produit et ça s’arrête là. Pourquoi l’industrie n’a-t-elle pas fait campagne pour protéger ses produits et son patrimoine, plutôt que d’appliquer des réglementations qui, de son propre aveu, ne résoudra en rien la vague de « chimio-phobie » ?
Je ne prétends pas avoir la compétence d’évaluer les expertises scientifiques qui fondent les nouvelles réglementations. Mais du point de vue des amoureux du parfum, l’industrie semble s’être tiré une balle dans le pied – et tous les parfumeurs auxquels j’ai parlé sont de cet avis, même si aucun ne peux s’exprimer officiellement.
Voilà à quoi ressemble la situation du point de vue d’une bloggeuse et d’une amoureuse des parfums qui n’a qu’une perspective limité sur les rouages de l’industrie. Peut-être souhaiteriez-vous éclairer la situation. Mes pages vous sont ouvertes, ainsi qu’à toute personne à laquelle vous souhaiteriez transmettre cette lettre : vous êtes en bien meilleure position de juger de qui pourrait aborder ce problème avec une certaine transparence, dont le besoin se fait cruellement ressentir.
Je précise par ailleurs que j’ai également adressé une lettre à Stephen Weller, directeur de la communication de l’IFRA, qui a eu l’amabilité de me répondre longuement, notamment sur des points soulevés par la présente lettre, et qui a autorisé la publication de son message : je le reproduirai très bientôt.
Aépure is the new indie-brand focused cosmetics and fragrance shop on the Left Bank.
Founded by former cosmetics executive François de Grossouvre, Aépure aims to be what Sephora isn’t: a shop featuring alternative brands with a story, staffed by expert S.A.s and featuring “pods” where you can quietly try out the products.
I met François de Groussouvre when I stopped there last Saturday: he was attending the customers personally, and he is as charming and considerate as his staff. Aépure features several Italian fragrance lines (Nasomatto, Lorenzo Villoresi, Profumum – it is the sole Paris point of sale for the two latter), as well as the whimsical Lost’March house from Brittany, the somewhat olfactorily distressing Swedish brand Neotantric, as well as Juliette Has a Gun, Miller Harris and By Killian.
But the jewel of the crown is, to me, the Parfumerie Générale line. There is talk of the Private Collection being made available at some point… And of Pierre Guillaume making an appearance, an event I am very much looking forward to: not only is the very talented Pierre extremely decorative, but he is an articulate, passionate, fascinating speaker. François de Groussouvre plans to organize several such events (Killian Hennessy and Romano Ricci are also expected). All in all, a very welcome initiative.
Aépure, 35 rue Guénégaud, 75006 Paris. Métro Odéon or Saint-Michel. www.aepure.fr (Please note that the website isn’t up yet).
Added November 6th 2009: As of the latest news, sadly, the Aépure boutique is no longer open.
Merci is the latest Right-Bank Boho haunt.
The 1 500 m2 concept/charity store offers everything from furniture to designer clothing, second-hand books, plants (by Christian Tortu, no less) and a delicious organic canteen, but what really makes this a perfumista destination is the fragrance counter.
Merci’s owner, Marie-France Cohen (who, with her husband Bernard, founded the childrenswear brand Bonpoint), is the late Annick Goutal’s sister, and she’s offering some of the house classics at a 40% discount.
Passion, L’Eau du Sud, L’Heure Exquise, L’Eau de Camille and L’Eau de Charlotte are sold in plain lab bottles: 22 € for 25ml, 39€ for 50ml, 59€ for 100ml and 119€ for 200ml. If you bring in your own bottle to fill, it’s even cheaper. The store also offers exclusive re-editions of four discontinued Goutal candles: Dans les Foins (hay), Mes Nuits d’été (fig tree), Chine Impériale (smoky tea) and Corsé (spicy), at 29€ for a 175-gram candle in a glass, and 19€ for a refill.
Marie-France Cohen being a woman after our own heart, she noticed that Passion had been de-oakmossed and asked Isabelle Doyen to restore the original formula, since she was only going to sell it directly in her store. Unfortunately, Robertet, the lab that makes the Goutals, no longer has oakmoss in its catalogue…
One hundred percent of Merci’s profits go to charities benefitting the women and children of Madagascar.
I am a writer and translator based in Ottawa, as well as the perfume editor for Citizen K and a writer for NEZ, the olfactive magazine. My book The Perfume Lover, A Personal History of Scent is published by Harper Collins (UK), St. Martin's Press (USA) and Penguin (Canada). The perfume linked to the book,Séville à l'aube, was composed by Bertrand Duchaufour for L'Artisan Parfumeur.
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