Paradoxe ? C’est de la blogosphère, espace
pionnier de la critique de parfum – certes anarchique et inégale, mais là – qu’est née son antithèse : un format
papier, payant, ne paraissant que deux fois l’an. Une revue consacrée à l'odorat et aux parfums. Enfin. NEZ, la revue olfactive, ça s'appelle.
Je participe bien évidemment à ce projet,
initié par Jeanne Doré, rédactrice en chef d’Auparfum.com. J’en rêvais
depuis longtemps. Parce que tout autant que nous sommes, et même si d’aucuns
auront été éreintés par certaines critiques, nous avons aussi nourri la réflexion,
fourni des métaphores, assuré la circulation des connaissances et des noms… Tout ça à l’œil, par passion.
Si NEZ ne risque pas non plus de mettre de muscade
dans nos épinards, étant donné sa périodicité, il met un prix (extrêmement modique :
€19,90) à notre travail. Tout en nous permettant par ailleurs de travailler sur
des textes plus longs, plus mûrement réfléchis, structurés autrement.
Aujourd’hui, NEZ lance une opération de crowdfunding destinée à financer une
part de la réalisation du premier numéro. À l’heure où j’écris, les dons ont
atteint plus de 50% de l’objectif de € 20 000.
Donc, amis parfumeurs et amoureux du parfum, mettez un terme au suspense en mettant la main à la poche, qu'on l'atteigne dare-dare, cet objectif...
Donnez à NEZ!
Pour les pépètes, cliquez ici.
Pour en savoir plus, c'est ici.