dimanche 13 mai 2012

Événement The Perfume Lover à Londres avec Katie Puckrik



Mardi 8 mai dernier j’ai été invitée à Londres pour présenter The Perfume Lover à Soho House, un club pour les membres des médias et de l’industrie du spectacle. Ma copine Katie Puckrik, journaliste et animatrice télé que vous connaîtrez sans doute pour ses son blog Katie Puckrik Smells et ses critiques de parfum sur YouTube, est membre de ce club, et comme elle a adoré le livre et le parfum, elle a organisé cette petite soirée autour d’un angle intéressant : comment notre choix de parfums ne fait pas que refléter notre personnalité, mais peut aussi être une projection, une anticipation de celui ou celle que nous deviendrons, ou rêvons de devenir.

Il s’agit là de l’un des fils narratifs de The Perfume Lover : interpréter une vie à travers les parfums qui l’ont jalonnée. Explorer la façon dont leurs histoires se tissent dans la nôtre, dont ils peuvent nous transformer. Katie et moi avions donc choisi quelques jus qui ont joué un grand rôle dans ma vie – et manifestement, dans celle de quelques-uns des membres du public à en juger par leurs réactions. Rive Gauche d’Yves Saint Laurent, le premier parfum qui ait touché ma peau ; Bal à Versailles de Jean Desprez, le parfum « secret » de ma mère ; Habanita, qui m’a transformée en « Carmen, la del Canada » ; Carnal Flower, parce que la tubéreuse a été l’emblème olfactif de l’une de mes plus grands histoires d’amour…

J’ai également pu faire découvrir au public quelques matières premières comme la Galaxolide (lorsque nous avons parlé du musc), l’indolène (base Schiff résultant d’une réaction entre l’indole et l’hydroxycitronellal, quand nous avons parlé des fleurs blanches), ainsi que l’absolue de fleur d’oranger qui a été le point de départ de Séville à l’aube. Enfin, pendant que nous discutions de mon rôle dans le développement du parfum de Bertrand Duchaufour, j’ai fait distribuer des mouillettes de trois des mods-clés du produit (les numéros 3, 63 et 123) afin de faire comprendre comme une forme olfactive évolue.

Katie a été une intervieweuse de rêve, bien préparée, vive et drôle ; mon amie Silvia a joué les assistantes de magicien en trempant et en distribuant les mouillettes ; le public a été réceptif, enthousiaste et j’ai pu signer des tonnes de bouquins.

Je recommande en passant l’hôtel rattaché à Soho House, le Dean Street Townhouse (et, non, je n’y ai pas dormi à l’œil) : personnel adorable, une chambre débordante de petites attentions (dont un fer à défriser, des cookies au gingembre et d’énormes flacons de produits de soin Cowshed), ainsi que des oreillers qu’on aurait dit bourrés de duvet arrachés au cul d’un cygne pré-pubère… De quoi enlever l’envie de mettre le nez dehors !



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