dimanche 4 juillet 2010

Quelques considérations sur la parfumerie naturelle et Web 2.0



Lorsqu’Anya McCoy et Elena Vosnaki m’ont contactée pour me proposer de me joindre à l’opération “Mystery of Musk” pour fêter le 4ème anniversaire de la Natural Perfumers Guild fondée par Anya, j’ai songé que c’était un excellent prétexte pour aborder l’univers de la parfumerie naturelle. Et pour un blog intitulé Grain de Musc, il m’a semblé tout… naturel de m’intéresser à un tel thème. Après tout, mon premier post était consacré au musc comme fantôme de la parfumerie : le matériau manquant – que ce soit dans sa forme naturelle ou sous forme de musc nitré, aujourd’hui interdit – qui hante les parfumeurs par son absence de la palette, après des siècles de folie musquée… J’étais donc très curieuse de voir comment les parfumeurs naturels interpréteraient les charmes suaves de cet ingrédient perdu.


Après avoir trempé mes mouillettes dans les dix échantillons qui me sont parvenus (à l’heure qu’il est, ceux de Strange Invisible Perfumes et d’Alfredo Dupetit manquent à l’appel), et chassé ma Siamoise du clavier, ma première réaction fut toutefois de me dire que je comprenais mieux maintenant pourquoi les parfumeurs de la fin du 19ème siècle avaient été aussi heureux qu’on invente les matériaux synthétiques. Je ne dis pas cela pour critiquer les parfumeurs naturels. Donner du volume et de la structure à un parfum sans avoir recours aux synthétiques ou aux molécules isolées est un exercice diaboliquement difficile. Le problème, c’est que ma culture olfactive se limite strictement aux compositions écrites par des parfumeurs issus de la tradition française. Le langage de la parfumerie naturelle, mis au point par des parfumeurs soit autodidactes, soit formés par Mandy Aftel et Anya McCoy en dehors des circuits officiels, reste essentiellement opaque pour moi. Je reconnais certes plusieurs matières premières naturelles, mais c’est leur crudité qui me frappe en premier lieu, plutôt que la démarche esthétique qui a présidé à leur assemblage.

C’est peut-être une question de culture. Je ne suis pas française mais j’ai passé la moitié de ma vie à Paris, où j’ai acquis tous les réflexes d’une Parisienne. Or la culture française, vous le savez autant que moi, est intensément institutionnelle ; la parfumerie indépendante y est beaucoup moins florissante qu’aux USA. D’ailleurs, toute la culture « indie » qui s’est développée grâce à internet passe souvent sous le radar à Paris. Ce qui m’amène à la digression suivante…


Mon post « Enchantée, désenchantée » de la semaine dernière a suscité quelques remous, semble-t-il : certaines des personnes qui l’ont commenté ou qui ont commenté sur d’autres blogs ont été agacées ou froissées par ce qu’elles ont perçu comme une critique des blogs plus « nouveaux » ou plus « petits ». J’en suis sincèrement désolée : ce n’était pas mon intention. À la réflexion, ma réaction est sans doute attribuable à mon parcours professionnel et à ma génération. Quand j’ai débuté comme journaliste (sur une machine à écrire, autant dire à une époque quasi-préhistorique), l’écriture était quelque chose qui n’atteignait le public que parce qu’une tierce personne, éditeur ou rédacteur en chef, avait décidé qu’il valait la peine de publier un texte, d’y investir des espèces sonnantes et trébuchantes. Ces textes étaient férocement discutés et repris ; les compliments étaient rares. Disons que j’ai conservé des réflexes de l’ère Gutenberg à l’époque Web 2.0… Je sais bien que le blog est un outil de publication et non un genre, et qu’il peut accueillir autant de voix qu’il y a d’auteurs, chacun avec sa manière et ses raisons d’écrire, son langage et son lectorat. Une chose est sûre, en tous cas : la communauté parfum d’internet a atteint un tournant; elle est en train de se scinder en différentes communautés dont les membres ont chacun leur itinéraire (ce qu’ils lisent, où ils commentent). La conversation générale est finie, en tous cas côté anglophone. Physiquement, on ne peut plus suivre. Voilà ce que je voulais exprimer la semaine dernière : une certaine nostalgie, non pas pour l’époque où quelques happy-few conversaient, mais pour celle où je pouvais suivre tout ce qui se disait en naviguant au jour le jour. Il va bien falloir que je me fasse à l’idée que je ne peux pas assister à toutes les fêtes…


Ce qui me ramène à la parfumerie naturelle, autre fête que j'ai ratée. D’une certaine manière, il me semble qu’elle doit son développement à la même dynamique que Web 2.0, grâce auquel elle s’est diffusée. La nature même de cette activité – indépendante, à petite échelle, autoéditée – l’affranchit des critères appliqués à la parfumerie « classique », tout comme les blogs relèvent d'une autre démarche que l'édition ou la presse écrite. Chacun des parfumeurs qui ont proposé une composition à l’opération « Mystery of Musk » ont développé leur propre langage, en dehors des exigences d’une parfumerie plus commerciale, qu’elle soit mainstream ou niche. Le nombre même de ces voix et leur idiosyncrasie en rend difficile la lecture pour quelqu’un qui, comme moi, s’est formée -- si formation il y a car plus j’apprends, plus je sais que je ne sais pas grand-chose – de façon « classique ». Mais tout comme on ne peut pas entièrement faire fi des « critères Gutenberg » lorsqu’on aborde les écrits de Web 2.0, il serait méprisant, me semble-t-il, de ne pas appliquer aux parfums naturels les critères dont on use pour juger des compositions « classiques ». Tout de même, on a largement dépassé le stade de l’aromathérapie : les parfumeurs en question ont une démarche esthétique, contemporaine, même si certains d’entre eux peuvent s’inspirer de recettes pré-modernes. Je sais que cette discussion est sans doute déjà un peu dépassée, car elle remonte à l’époque où Luca Turin avait un blog, et où il avait promis de manger son feutre s’il trouvait un parfum naturel aussi beau que Mitsouko. Anya McCoy a résumé l’affaire ici, dans un article de Basenotes. Je ne suis pas certaine, toutefois, que la question soit réglée. D’ailleurs, je ne suis sûre de rien, sinon de mes doutes quant à ma compétence à commenter les parfums qu’on m’a si gentiment conviée à découvrir.

Ça aussi, je vais devoir m’y faire.


14 commentaires:

  1. il y a des personnes qui ne savent pas lire, où lisent en travers ;)ou comprennent ce qu'ils veulent comprendre, ou peut etre un effet "parano"?
    dans les articles precedents, je n'ai vu aucunes attaques contre les nouveaux blogs parfums, mais simplement une constatation, un fait, c'est vrai, ils se sont multipliés comme des petits pains, et ce n'est pas une critique ou un jugement, chacun a le droit à la parole.
    mais chacun n'a pas un talent d'ecriture...et le lecteur est libre de ses choix, qu'il aille sur le blog qu'il veut, et commenter
    peut etre une histoire de jalousie, je ne sais pas, bref...il faut laisser les loups hurler
    on m'a deja demandé (dans les temps prehistoriques lol) pourquoi je n'avais pas ouvert de blog parfum, et bien pas le courage (trop de boulot si on veut bien le faire), pas les competences (je ne sais pas decrypter les matieres etc..)et pleins d'autres choses
    alors denyse, laisse les chiens aboyer, et la carvannne passe
    quant aux nouveaux parfums bio, je suis ça avec interet donc....à bientôt

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  2. Vero, en effet, les gens lisent ce qu'ils veulent lire en fonction de leur position ou de leur état affectif. C'est tout à fait humain, et c'est peut-être plus manifeste sur internet où l'on peut réagir, faire ses commentaires... Mais bon, mon but n'était pas de blesser qui que ce soit ou de laisser entendre que seules certaines personnes étaient habilitées à "publier". Je suis tombée hier par hasard sur un post d'un blog dont j'ignorais entièrement l'existence, et où les commentaires allaient bon train: il y a de la place pour tous les discours et toutes les affinités.

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  3. Ces susceptibilités sont assez révélatrices de l'époque. Internet donne cette illusion que tout le monde peut écrire. Tout le monde est spécialiste de quelque chose. Il y a là un manque d'humilité. Mais notre époque est-elle humble ? Dans la blogosphère parfum, il y en plus une dimension...comment dire...hystérique. Et ces conversations - qui n'en sont pas - tournent vite au fight club virtuel. Vous avez raison de parler de culture, non pas que la formation française soit supérieure. Devant un parfum naturel américain, j'ai ce réflexe: "mais les américains ne savent pas faire de parfums, c'est français un parfum." Je suis à Copenhague quelques jours. Ils sont fans de parfums naturels et je découvre une ribambelle de marques plutôt nord-américaines et européennes du nord et j'avoue que certains parfums sont pas mal du tout. Il faut dire que côté français, il n'y a que les lvmh and co, autant dire que ce ne sont plus eux qui représentent la grande parfumerie française. Il faut espérer qu'avec le temps la distinction parfums synthétiques/parfums naturels s'estompent. Les fervents défenseurs de la parfumerie moderne seront circonspects à l'égard des parfums naturels...jusqu'à ce qu'ils se prennent de jolies claques. Vamp par exemple ? C'est plus qu'une tendance, c'est une aspiration du 21° siècle. Ici, où on roule à vélo, ce n'est pas étonnant que les parfums naturels soient si présents. Culture, vous avez dit culture ? En attendant, le talent sur internet (et ailleurs) est rare. Et vous l'avez.

    Lala.

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  4. Lala, il y a aussi des gens qui au contraire, ne se sentent peut-être pas à la hauteur... et en effet, le parfum est quelque chose qui semble parfois générer des émotions à fleur de peau, probablement parce que les questions de goût touchent plus, affectivement, que les questions d'opinion.

    Vous parlez de Vamp, qui relèvent d'après moi d'une démarche très différente de celle des parfums que j'ai reçu, d'abord parce qu'Olivia a une formation "classique", même si elle ne l'est pas, ensuite parce qu'elle utilise des molécules bio pour structurer ses produits, ce que les parfumeurs naturels/botaniques ne font pas autant que je sache. Ce sont des démarches extrêmement différentes.

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  5. Vous avez tout à fait raison de distinguer les parfums "naturels" des parfums "bio". Ce sont des démarches différentes. Et c'est sans doute pour cela que votre papier n'évoquait pas Honorés des Près. D'ailleurs le musc...je ne vois pas très bien comment le restituer en "bio". Ceci dit, les parfums "bio" n'avaient pas le vent en poupe, et les nouveaux Honoré des Prés ont changé les choses. Sans doute définitivement. Ils réconcilient les amoureux des parfums et les adeptes du bio.
    A Copenhague, on trouve des tas de parfums "organic" donc "bio". Et pas de parfums de niche français (je parle des grands magasins, j'avoue être plus intéressée par le merveilleux festival de jazz qui a lieu ici en ce moment et mes trouvailles ne sont que celles du pur hasard). Ici, la niche c'est manifestement le bio. Lala

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  6. Lala, je parlais des matières premières bio hier avec Octavian et il semble que plusieurs matières premières déjà existantes pourront recevoir un label Ecocert, permettant aux parfumeurs de travailler avec une palette plus large.
    Pour moi la question du bio relève de l'idéologie ou du marketing plutôt que d'une démarche esthétique à part entière. Aussi c'est à un titre essentiellement esthétique que j'ai appréhendé les HdP, bien que j'aie étudié également l'adéquation des créations et du discours dans lequel s'insère la marque.
    La démarche des parfumeurs naturels est très différente, et relève de discours divers (écologique, aromathérapeutique, esthétique, artisanal) ce qui rend difficile de repérer à chaque fois d'où ils parlent, pour reprendre le jargon psy. Cet aspect plus idéologique vient brouiller les cartes bien plus fortement que dans le cas d'une Giacobetti, qui a procédé avec les mêmes exigences esthétiques que pour ses produits non-bio... et qui est juste un génie!

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  7. Denyse, je n'ai pas lu de critiques de ta part concernant les nouveaux blogs, juste une constatation. En tout cas, je suis tombée sur quelques sites qui tournaient aux réglements de compte, avec échanges plus que discourtois (cachés derrière un écran). Mais n'est ce pas l'époque qui veut ça, hélas?... La bonne éducation (j'y englobe aussi une certaine culture) se fait rare et mon purgatoire se nomme les transports en commun... J'arrête mes digressions et j'en reviens à la parfumerie naturelle. Tout d'abord, je suis surprise d'apprendre que ça existe encore. Cela me semble tellement hors du temps et me ramène à la cour de Versailles!!! Hormis l'eau de Cologne, ou celle de la Reine de Hongrie, qui peuvent encore apparaître comme modernes par l'écriture, car aérées, j'ai du mal à concevoir une parfumerie 100% naturelle et le cas HdP est intéressant car en effet Olivia de Giacobetti a une formation classique qu'elle sait transcender en bio pour en faire des parfums modernes. Je reste perplexe. Comment s'y prend t'elle? J'espère Denyse que tu pourras éclairer ma lanterne car pour le moment, je sèche. Le bio tolère t'il l'hémisynthèse? l'enfleurage? l'extraction à froid?

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  8. Rebecca, ça existe plus que jamais! Mais essentiellement me semble-t-il dans le monde anglo-saxon, avec quelques exceptions comme celle de Dominique Dubrana en Italie, dont je n'ai senti qu'une création, Balsamo della Mecca, très belle et profondément spirituelle.
    Par ailleurs, pour le bio, il ne s'agit pas que de prendre des huiles essentielles, les molécules bio existent! Par exemple l'acétate de benzyle qu'on sent très nettement dans Vamp à NY. Je ne suis pas l'experte, je me renseignerai, mais je pense que plusieurs méthodes d'extraction peuvent être Ecocert.

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  9. J'arrive un peu après la bataille "désenchantée", mais j'ai remarqué aussi que les blogs sont en train de se multiplier comme les sorties mainstream. C'est bien joli, la démocratisation du dialogue via internet, mais effectivement ça me dérange de lire tout et n'importe quoi, et je suis devenue plus sélective, en lisant les posts autant qu'en lisant les commentaires, d'ailleurs. Il faut quand-même avouer que le moins bien écrit et le moins instructif des blogs parfums vaut toujours mieux que les articles dans les magazines! J'ai aussi envie de répondre en retard à la question du dernier coup de coeur: j'ai découvert grâce à une vendeuse (qu'elles sont rares et précieuses, ces vendeuses instinctives et passionnées!) Teint de neige de Villoresi, et j'ai succombé! L'occasion pour moi de découvrir que d'autres marques que celles qui font le buzz sur les blogs (Lutens, Goutal, AP, Malle etc.) valent le détour. J'attends avec impatience de découvrir Vamp à New York (dans 10 jours!) qui m'attend à Paris!

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  10. Clochette, en effet, plus il y a de voix pour parler de beaux parfums (et de goûts variés pour les repérer), mieux ce sera. Après, on lit selon ses affinités... et son temps!
    En effet, les vendeuses passionnées sont rares. Et certaines marques, notamment parce qu'elles sont peu, mal ou pas distribuées en France, peuvent passer inaperçues. On a déjà tant à se mettre sous le nez!

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  11. C'est sûr qu'il est impossible de parler de tout, mais je regrette un peu que chaque sortie de Lutens, AP, Malle ou Goutal soit presque systématiquement commentée par tous les blogs (ce dont je ne me plains pas, j'attends avec impatience ces avis) mais que certaines marques qui mériteraient d'être évoquées par des amateurs aussi pointus soient presque complètement passées sous silence. Mais j'imagine très bien la quantité pharaonesque d'échantillons que vous devez tous sentir!

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  12. Ces réfections, ces discussions sur la parfumerie naturelle (surtout côté anglophone) et ce projet Mystery of Musk me passionne je dois dire. D'abord parce que la parfumerie naturelle m'intéresse depuis un moment et que je teste en ce moment certaines créations et parce que les muscs en général m'ont toujours posé problème.

    Pour mon nez les muscs c'est souvent le truc synthétique qui reste pendant des jours (quand je le sens), entre la lessive, le carton et la peau plus ou moins sale. En tous cas un tapis de ..olide tenace et interminable qui me laisse généralement froid et qui m'a gâché plus d'un fond de parfum. Alors l'idée de sentir des muscs naturels et d'avoir une idée de ce que c'était à l'origine est vraiment intéressante.

    Des parfums naturels que j'ai pu sentir, (les créations de Dominque Dubrana que je trouve magnifique: Mecca Balsam et autres baumes et résines; celles poétiques de Roxana Villa, et un oeillet vivant de DSH) la parfumerie naturelle me semble exiger une attention différente. Et je comprends qu'il soit difficile de la décrire de manière un tant soit peu objective parce qu'elle fait appel à l'émotionnel plus qu'au rationnel à mon avis.
    Ce n'est déjà pas la même façon de se parfumer, pour moi plutôt le soir ou quand je suis disponible pour ce parfum, pas la peine d'essayer si je dois aller travailler, faire des courses, prendre le métro...
    C'est une expérience plus intime, méditative ou contemplative en tout cas confidentielle.
    Forcément confidentielle, vu les matières qu'ils utilisent. J'ai parcouru un site de matière premières botaniques: ils ont de la vraie absolue d'œillet, de tilleul, de chèvrefeuille, du bourgeon de cassis et autres african stone, beeswax... évidemment hors de prix! Mais ça fait rêver.
    L'esthétique, la démarche, le langage et la construction de cette parfumerie est aussi loin de l'aromathérapie que de la parfumerie classique française et j'imagine votre position: comme si un critique de cinéma habitué aux salles obscures et aux effets spéciaux se trouvait soudain prit à juger un spectacle de rue interactif!
    En tout cas vos impressions et ressentis sont attendus ;)

    Par contre je ne suis pas convaincu par la parfumerie bio. qu'une essence soit bio OK, moins de pesticides etc, mais dans le cas de molécules, qui sont a priori non polluées et pures, quel intérêt? (qu'elles soient issues de matières naturelles suffirait, et à ce moment là pourquoi ne pas les employer en parfumerie naturelle?).

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  13. Clochette, la réputation dont jouissent les maisons que vous citez et l'intérêt qu'elles suscitent ont une raison: la qualité. Il est donc normal que presque tous, nous nous penchions sur leurs lancements. Et que faute de temps, nous ne puissions passer en revue tout ce qui nous passe sous le nez dans l'espoir de découvrir des joyaux ignorés. Pour ma part, je ne commande pas d'échantillons sur les sites ad hoc par simple curiosité, je me contente en général de ce qui est à portée de main à Paris, c'est déjà plus que je ne puis traiter...

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  14. Anatole, l'analogie au spectacle de rue interactif me fait froid dans le dos: c'est à peu près ce qui m'énerve le plus!
    J'ai senti Balsamo della Mecca qui est en effet d'une grande beauté, et qui joue sur le registre le plus archaïque du parfum.
    Quant aux MP bio, encore une fois, plus une affaire de marketing que de véritable souci de pureté quand il s'agit de molécules isolées (et c'est beaucoup plus cher!). Mais avec les HdP je ne vais pas bouder mon plaisir.

    Quant au temps qu'il faut prendre pour découvrir les parfums naturels... disons que je suis Bélier, ça ne fait pas de moi une méditative.

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