Avec ses accords rose pâle, géranium, litchi et pivoine, L’Heure Diaphane tourne autour des notes les plus cristallines et aériennes de la famille olfactive de la rose. La chair nacrée du litchi se greffe aux pétales échevelés des pivoines ; le géranium souffle un vent menthé sur une rose thé « de carmin (…) à peine teintée », qu’on aurait fait « rougir de pudeur », comme l’écrivait Théophile Gauthier…
La composition a le charme d’un bouquet cueilli dans le jardin et encore chargé de rosée : c'est une aquarelle ravissante, traitée en finesse, qui risque d'être éclipsée par ses sœurs aux accords plus insolites, mais qui démontre que Mathilde Laurent peut travailler aussi dans ce registre. Des trois nouvelles Heures de Parfum, L'Heure Diaphane, avec ses fleurs délicates, est celle qu’on aurait le plus aisément vue sortir dans le mainstream. Elle comble en tous cas un manque dans la collection, celui d’un parfum floral.
Lorsque le nouveau trio sortira en novembre, les « Heures de Parfum » de Cartier compteront huit parfums, dont certains comptent parmi les meilleurs des douze derniers mois -- La Treizième Heure a remporté à la fois le Prix des Parfumeurs et le Prix des Spécialistes de la Fragrance Foundation France, ce qui n’est pas peu dire puisqu’elle se mesurait à une centaine de lancements. Il y a fort à parier que L'Heure Fougueuse de cette année figure de nouveau sur la short list...
En attendant, dites-moi : quels seraient vos désirs pour les Heures manquant au cadran (II, III, V, IX and XI) ? Voici le récapitulatif de notes et accords déjà travaillés.
I – L’Heure Promise: iris, petitgrain et santal
IV – L’Heure Fougueuse: cheval et thé
VI – L’Heure Brillante: citrus et vert
VII – L’Heure Défendue: chocolat et patchouli
VIII – L’Heure Diaphane: rose, litchi et pivoine
X – L’Heure Folle: baies et musc
XII – L’Heure Mystérieuse: encens et jasmin sambac
XIII – La Treizième Heure: cuir et fumée
Faites-moi vos suggestions, en précisant l’heure choisie et la raison pour laquelle les notes suggérées lui conviendraient, et je ferai tirer au sort un échantillon de 1.5 ml de l’Heure de Parfum de votre choix parmi la première série, prélevé dans le jeu de minis qui m’a été offert à leur sortie. Je ne tiendrai compte que des commentaires argumentés, alors réfléchissez!
Pour un autre regard sur VIII - L’Heure Diaphane, cliquez sur l’avis d’Ambre Gris : comme nous avons découvert le parfum en même temps, nous nous sommes dit qu’il serait intéressant de rédiger nos textes sans échanger nos impressions et de les publier simultanément.
Illustration: Pivoines d'Edourd Manet
Il manque une tubéreuse.
RépondreSupprimerLa XI, l'heure charnelle!
J'imagine un accord tubéreuse/mangue; une mangue lactonique plutôt que la pêche ou la noix de coco mais traité avec beaucoup de moelleux pour évoquer l'odeur de la peau des femmes et l'abandon. J'ai été séduite par l'idée de mangue vue par Bertrand Duchaufour mais pour cette 11eme heure, je la voudrais très sensuelle et ronde, pas terreuse.
Rebecca, j'adorerais voir Mathilde travailler sur la tubéreuse, mais d'après ce que j'ai compris, ça n'est pas près d'arriver. Je crois qu'elle déteste cette note. Remarque, elle n'était pas folle des fruités et a pourtant composé un très beau tutti-frutti, donc tout peut arriver.
RépondreSupprimerCependant, cette idée de peau de femme et d'abandon... il serait assez fascinant de voir comment elle pourrait la traiter!
Je choisis aussi la Onzième heure, l'"heure Solaire".
RépondreSupprimerPour une raison très simple: j'ai découvert le travail de Mathilde Laurent un peu par hasard (beaucoup grâce à vous), à travers un parfum qu'on ne peut même pas qualifier de "niche", encore qu'il soit confidentiel après tout, "Ensoleille-moi" de Gas. Fille du sud, j'ai évidemment été séduite. Tiaré, monoï, ylan-ylang dans une composition que vous avez qualifiée de simple, dans le bon sens du terme. La désinvolture qui collait si bien à l'esprit hippie-chic de St-Trop. Mais....que viendrait faire un tel parfum chez Cartier ? Qui n'a rien de hippie. Eh bien, nous y voilà: je rêve d'un parfum du Sud cérébral. Si, si, ce n'est pas incompatible (du mois il faut l'espérer !). Une XI heure solaire, avec ses notes exotiques et lactées, mais moins lascive. Le dieu Rê ne l'était sans doute pas, n'est-ce pas ? Un parfum solaire, donc, mais plutôt du côté de la mythologie. Dans la mythologie égyptienne, le Soleil navigue le jour dans une barque à voile, et la nuit la barque est tirée par des animaux. Peut-on imaginer le tiaré précieux associé à des odeurs animales ? Le Dieu Rê est souvent représenté avec un tête de faucon. le faucon, les voiles, tout cela se passe quand-même dans les airs, mais des airs puissants et craints. Voilà mon petit rêve de l'Heure Solaire, majestueuse, animale et flirtant avec les dieux-rois.
Lala
Lala... Etant donné l'intérêt que porte Mathilde aux archétypes, l'idée d'une odeur de soleil cérébrale, plutôt que plage-ambre solaire, pourrait la fasciner!
RépondreSupprimerJe choisirais la cinquième heure, juste avant l'aube, dans une lumière encore incertaine, lorsque les couleurs ne se distinguent pas encore bien les unes des autres pour un vétiver terreux et humide comme la rosée du matin, peut être avec un narcisse, pour le côté un peu herbeux. Et le nom? Pourquoi pas l'heure trouble?
RépondreSupprimerHenri
Henri, j'adore L'Heure Trouble! Le vétiver, en tous cas, a déjà recueilli un suffrage aussi côté anglais...
RépondreSupprimerOui! un accord absinthe, verveine et vétiver!
RépondreSupprimerEn effet j'ai eu un gros décant (50 ml,) de la disparue Eau Libre de YSL, et cet accord était tellement nouveau et en avance sur ses temps qu'il n'avait été compris et désparu au quart de tour.
J'aimerais bien voir M L travailler sur ces composants!
Je la vois plus comme l'Heure IX, La Pastorale, une promenade dans un paysage vert et sauvage comme l'Aubrac.
La V, Trouble, ou troublante, je l'imagine travaillée sur l'OUDH
Je tourne autour de ce cadran depuis un bon moment et toujours m'arrête sur le IX, comme une aiguille aimantée. J'avais envie d'une "heure bleue" pour cette fin du jour (même si évidemment le nom est pris de façon magistrale déjà!), cette heure d'entre chien et loup, ce moment d'équilibre avant le basculement du diurne au nocturne et où la luminosité est magique, presque mystique, et où le bleu du ciel est d'un doux céruléen, un turquoise presque fluorescent envahit la terre. Cette luminosité rare qui survient surtout l'été, enfin surtout dans les pays du sud...
RépondreSupprimerLa Neuvième Heure est-elle bien adaptée, elle qui sonne comme un glas l'heure de la mort du Christ ? En liturgie, la none... Hum voilà qui rapproche du néant et va me conduire à proposer un énième non-parfum !! Non, décidemment la neuvième heure est bien dangereuse.
Je la nommerais alors l'Heure Electrique.
Pour elle, j'aimerais comme une gageure marier le sec électrisant, crépitant d'un bleu Klein (iris et ?)en oscillation halluciné jusqu'au turquoise d'un orient subtil, sec et craquant fait de cardamome, bois précieux peut-être adouci d'accords de figues et de miels... Pour ce parfum d'avant soir, cet étrange et impossible pers, frémissant et lumineux, il me manque la note qui l'éclairerait...........Je laisse ce paragraphe en suspens, une porte ouverte qui est une façon d'y laisser entrer de la lumière, un rayon vert en quelque sorte.
alizarine
(pour le tirage, ai-je bien compris, faut-il aussi choisir ?? Oh je choisirais les yeux fermés cette XIIIème heure que je désire ardemment depuis tant de temps... mais chacune des autres me comblerait aussi !)
Je rêve depuis longtemps d'un parfum compose autour de l'Eucalyptus, sans doute l'une des essences que je préfère. J'imagine une Heure Salutaire, a l'image de cet arbre élancé aux feuilles argentées et a l'arôme vivifiant, lorsque ce-dernier est a son plus intense, a la fin d'une journée chaude et sèche. Une seule inspiration et voila que l'on renaît, corps et esprit: que souhaiter de plus d'un parfum magistral?
RépondreSupprimerUne tubereuse serait une tubereuse de plus, hors tout le monde a deja sa tubereuse. Je souhaite a Mathilde Laurent de travailler autour d'autres compositions non-conventionnelles que l'on ne retrouve nul part ailleurs, comme le fait Serge Lutens avec son Miel de Bois et ses Muscs Koublai Khan. Moi j'en veux encore de la criniere de cheval, je veux etre provoquee et subjuguee par des notes et des themes merveilleusement bien executes et qui sortent des sentiers battus.
RépondreSupprimerEt bien voila ! Ma chère, vous m'encouragiez il y a peu à participer pour de bon à Grain de Musc (que je lis depuis... des lustres^^), puis ça y est, vous m'avez touché !
RépondreSupprimerBon, pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis le Jicky d'Auparfum et celui qui traine sur les blogs... Bref ! J'ai 16 ans, puis plus tard je serai parfumeur (oui, j'emploie le futur, c'est une certitude :p)
Or dans ma tête j'ai déjà inventé pleiiiiiins d'accords !!! Dont un, qui il me semble n'a jamais été vraiment exploité mais dont je rêve depuis une éternité !
J'ai déjà tout : l'Heure, le nom puis l'accord !
Ce serai L'Heure XVII (17) : L'Heure Utopique ! Oui ! Un hommage à Rimbaud : "On n'est pas sérieux quand on a 17 ans"...
Puis avec l'accord que je parlais : un accord autour de l'iris et du vétiver ! Mais je vois des parfums tellement ciselés, qu'il évoquent des nuages gris-violets pour le côté iris. Le ciel. Puis un vétiver proche de celui que je sens dans Sycomore : qui tend vers le ciel (Sycomore m'a toujours évoqué un Baobab perso ^^).
Puis la fameuse Heure Utopique serait cette Heure propre au rêve ! Je me souviens de beaucoup de mes rêves (ceux qui me lisent de temps en temps, mes larmes dans le ventre d'un ogre amoureux et les glacons pour Samsara, ou alors ma petite boule jaune toute veloutée pour L'Eau d'Hiver etc...). Une Heure palpable, mais imaginaire et abstraite....
Bon, là je pars dans mon délire, et je vais pas prendre 30 000 pages non plus ^^
Vive l'odorat !
Jicky
Anna Maria, je n'ai jamais senti L'Eau Libre, mais en effet l'accord doit être superbe!
RépondreSupprimerJe ne sais pas quelle est la religion de Mathilde sur l'oud, nous n'en avons jamais discuté... Cela va en tous cas rester une tendance lourde, je crois, avec le dynamisme du marché au Moyen-Orient...
Alizarine, L'Heure Electrique, c'est magnifique! Bleu Klein, parfait, Mathilde je crois est très inspirée par l'art moderne.
RépondreSupprimerEt, oui, le gagnant pourra choisir parmi les premières Heures.
Laurinha, voilà un beau défi -- l'eucalyptus a de telles connotations médicinales.
RépondreSupprimerMais tout d'un coup, cela me fait penser au laurier: L'Heure Glorieuse?
Uella, c'est évident, moi aussi je veux que Mathilde travaille des accords non conventionnels puisque justement, les Heures le lui permettent... Je suis sûre qu'elle a déjà quelques idées qui nous étonneront! (mais je ne sais pas lesquelles... juré.)
RépondreSupprimerJicky, L'Heure Utopique, il faudra la faire... mais faites-la vous quand vous en aurez les moyens!
RépondreSupprimerBien sûr, je n'aurais jamais pu penser à un accord équidé... mais si l'on part du principe que certaines heures devraient occuper un espace pour répondre aux attentes de tous ( ?) alors il faut un vétiver ! Je ne l'imagine pas du tout terreux mais "pierreux" (un accord vétiver-minéral donc). En position XI, après la ludique et avant la mystique, l'Heure Impérieuse évoquerait presque par son nom l'un des traits de sa composition.
RépondreSupprimerL'Heure Impérieuse, Thierry, c'est superbe! Un vétiver pierreux, j'achète aussi. Sec et silex.
RépondreSupprimerPour moi ce serait la neuvième, l'heure entre deux eaux, jour et nuit, le crépuscule. Et il y a plusieurs notes que j'aimerai voir explorées: le nard dont j'aime l'évolution du terreux à la tige et feuilles. Du nard, des épices comme la cardamome, le curcuma ou mieux le safran, un œillet pas vieillot et de l'encens. J'avoue aussi que le fir balsam me rend dingue. Je serait curieux en tout cas de sentir ce que Mathilde Laurent concocterai autour des épices et du résineux.
RépondreSupprimerMais je me contenterai évidemment d'un oudh ou d'un vétiver.
J'ai pensé à la XIe heure.
RépondreSupprimerL'heure secrète, une soirée où on se dit tout...
Je rêve d'un travail autour de la résine de Copal blanc du mexique (Bursera jorullensis). Cette résine à l'état brut me fait penser au musc animal de Jicky.
Mon idée est de créer un parfume ambiguë, partagé entre des notes rondes et douces (vanille de thaiti, fève tonka, cashmeran...) et des notes plus animales et mystérieuses (copal, encens oliban, civette, benjoin). Les résines épouseraient le doux "matelas" de notes douces pour les "pervertir" et les "animaliser". Le copal en matière principale pour "dévergonder" la fève tonka, l'encens pour rendre la vanille "Rock 'n' roll", le benjoin discrètement diplomate permet de créer un lien entre douceur et orientalisme.
Elemi, citron, bois de rose en note de tête, un peu de rose de Damas pour le cœur et quelques muscs pour le fond.
Un passage vers le cœur de la nuit où les secrets se révèlent.
Anatole, vous parlez bien du nard de Jatamansi? Je ne l'ai pas senti autrement que dans la composition du même nom, mais l'idée m'intrigue... et j'adore le terreux! Surtout avec ces épices, ça me semble très inédit.
RépondreSupprimerC'est insensé tout ce qui nous arrive comme idées ici!
Madiel, la résine de copal blanc, encore un truc que je n'ai pas senti, encore une note à exploiter... Mais il faut le faire, ce parfum!
RépondreSupprimerTubéreuse, vétiver, Uella a raison, on a déjà beaucoup de variations (dont certaines excellentes) sur ces thèmes.
RépondreSupprimerJ'ai de l'absolu de myrte, c'est une note qu'on ne retrouve pas souvent en parfumerie.
Et pourtant, elle a une immense place symbolique dans la parfumerie antique.
Fruité, fleuri, camphrée, résineuse, intense.
Je vois un fleuri-oriental enflammé, un départ de rose bulgare, un cœur de giroflier, un fond où l'encens (résine) et les aromates se mêle à la myrte.
Va pour "V l'heure enflammé", celle où le soleil s'embrase, à l'aube.
Ah! et c'est triste que personne -moi y compris- ne déplore sa présence dans la liste, comme quoi tout le monde a fait le deuil de ce style : ça manque d'un chypre.
RépondreSupprimerMathilde Laurent est un des maître actuel de la parfumerie, demandons lui l'impossible.
Et pour un genre qui ne tolère pas la mauvaise qualité des ingrédient, on est dans le bon budget.
Je me disais qu'il manquait le côté "ballade en forêt".
Bon voilà, maintenant j'ai le mouron.
Julien, rose, girofle et encens... vous serez comblé par le prochain Frédéric Malle. Mais sans la myrte, qui en effet ferait une belle Heure Enflammée...
RépondreSupprimerLe chypre? Mais c'est L'Heure Fougueuse qui en est l'interprétation moderne!
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerOups...
RépondreSupprimerOui, je parlais bien du Jatamansi, le nard cité dans la bible et utilisé dans les encens indiens et tibétains. L'huile essentielle évoque pour moi une forêt tropicale humide, la terre détrempée et un bois doux, chaud et musqué ensuite. L'Eau de Jatamansi curieusement m'avait paru très citronnée et le nard y est assez furtif.
RépondreSupprimerEn tout cas que d'idées en lisant les commentaires, copal, myrte..
Il manque une fougère non, dans ces heures et pour ces messieurs de chez Cartier?
Anatole, en effet, il n'y a pas de fougère bien qu'en fait il y ait tout de même un effet fougère à cause de la lavande sur fond mousse dans la Fougueuse... Perso, ça me suffit largement.
RépondreSupprimerIX - L'heure Molle : minéral ozonique - oud - animalisé
RépondreSupprimerUne fragrance d'inspiration surréaliste, puisque qui dit "heure molle" dit "Salvador Dali". Mon point de départ est donc la toile de Dali "La persistance de la mémoire".
Le décors général du tableau est un paysage côtier crépusculaire, aride et stérile (inspiré des environs du Cap de Creus en Espagne). Pour évoquer cela, des notes minérales, ozonique, peut-être un soupçon marine. Il y avait peut-être un peu de ça en tête de Roadster par M. Laurent, mais il faudrait ôter les notes végétales et mentholées.
Toujours dans le tableau, cette branche sur laquelle pend une montre molle. Du bois donc, mais du bois mort, ou en tout cas du bois bien malade. En parfumerie, le bois malade, c'est le bois de oud. Ou alors l'aspect bois putréfié du cypriol.
Et au centre, cette forme. Un forme un peu humaine, avec ces éléments de visage, un nez, des cils ; une forme un peu larvaire avec son coté inachevée. Une forme qui a bien sûr quelque chose de sexuel (c'est la forme du Grand Masturbateur). C'est l'élément animal du tableau, auquel peuvent correspondre des notes phéromonales, civette, castoreum, hyraceum.
Un bon brief....mais un bon parfum ?
Je sais pas du cÔté anglais, mais du côté français, on peut être fier de la créativité des internautes, je pense qu'on remporte la palme avec LeGnou! Je vais faire rapide, j'aimerais forcément une heure musicale, la XI parce-que c'est l'heure des concerts, avec une interprétation modernisée de Diorissimo, pour les clochettes du muguet! Je rêve vraiment d'une telle composition, un peu comme ce qu'a fait Chanel avec son eau première (mais surtout pas comme l'ont fait les autres marques avec Miss Dior Chérie, Trésor in Love, Parisienne et Belle d'Opium!)
RépondreSupprimerLe Gnou, c'est marrant, en discutant avec une parfumeuse (pas Mathilde) d'une évocation du noir, j'avais pensé à ce côté minéral/aldéhydes + animal/castoréum, civette (laquelle a bien des côtés minéraux par les indoles et skatoles)... Mais je n'y avais pas vu l'oud ou le cypriol...
RépondreSupprimerBon brief, c'est sûr. Commercial? Tous aux abris! ;-)
Clochette, le truc, c'est que Diorissimo est tellement moderne qu'en fait de muguet, on n'a jamais fait mieux, non? Depuis, la note a tellement été sur-utilisée en fonctionnel qu'il est difficile de l'évoquer sans penser illico aux sprays WC... Un vrai défi!
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