mardi 17 décembre 2013

Deux magnolias fleuriront en janvier chez Grandiflora: celui de Sandrine Videault et celui de Michel Roudnitska





Sandrine Videault avait choisi un itinéraire inusité. Formée par des grands, Edmond Roudnitska et Pierre Bourdon, elle était devenue parfumeur indépendant. De même, son travail s’écartait souvent des voies commerciales. Recréation de parfums historiques comme le kyphi égyptien pour le Musée du Caire, projet soutenu par L’Oréal. Créations contemporaines, avec des artistes (notamment Fabrice Hybert) et en artiste. De retour dans sa Nouvelle-Calédonie natale, loin des capitales de l’industrie, elle avait commencé à développer son activité en Australasie. Mais elle n’acceptait que des projets lui offrant une réelle liberté de création, que des clients pour lesquels elle avait eu un coup de cœur.

Saskia Havekes, designer floral de Sydney, en Australie, en faisait partie. La première fois que j’ai rencontré Sandrine en vrai, elle entamait le développement d’un magnolia pour Grandiflora, la société de Saskia, qu’elle adorait. Jusqu’au bout, elle aura travaillé pour mener ce projet à son aboutissement, pour que Saskia en tombe amoureuse…

La disparition tragique de Sandrine a contraint Grandiflora à décaler la commercialisation de son Magnolia. Entretemps, Saskia a rendu visite à Art & Parfum où le concentré est produit. Elle y a rencontré Michel Roudnitska, qui, à son tour, a eu un coup de cœur pour elle. Il lui a montré, en passant, un magnolia qu’il avait lui-même composé en s’inspirant de l’arbre planté dans le jardin de son père, devenu le sien…

En janvier, ce n’est pas un, mais deux parfums que lance Grandiflora : Magnolia Sandrine et Magnolia Michel. Lancement unique en son genre pour toutes sortes de raisons. Aucune maison n’avait auparavant proposé, pour ses deux premiers parfums, deux variations d’une même note. Mais surtout, unique parce que ces deux magnolias, enracinés dans la terre de Cabris où Michel Roudnitska a grandi, où Sandrine Videault a découvert sa vocation de parfumeur, est un magnifique hommage à leur idéal : celui d’une parfumerie libre, sans compromis, qui vient du cœur. 

Magnolia Sandrine et Magnolia Michel de Grandiflora seront disponibles dès janvier chez Colette.



4 commentaires:

  1. Bonjour Denyse,
    Ce projet est absolument magnifique. Quel bel hommage et quelle créativité.
    Merci de le porter à notre connaissance.
    Avez-vous pu les sentir en avant première ?
    Hélène

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  2. Bonjour Hélène,
    J'ai senti le magnolia de Sandrine lorsqu'il a été présenté au printemps dernier, pas celui de Michel. J'en parlerai après les fêtes...

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  3. Ah........ je suis vraiment VRAIMENT impatient de sentir ça !
    J'adore la surprenante odeur à la fois florale et citronnée des fleurs de magnolia.
    J'admire aussi l'arbre.

    Merci pour la petite histoire Denyse !

    Je t'embrasse.

    Patrice

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  4. Patrice, j'en reparlerai bientôt... c'est en effet une odeur assez fascinante, interprétée de façon très différente -- mais très réaliste -- par Sandrine et Michel. Je t'embrasse aussi, bonne année!

    Denyse

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