Au vu de mon addiction à la tubéreuse, je me demande parfois si je ne suis pas toujours scotchée aux années 80 (bien que j’aie porté Habanita durant toute la décennie). Ou alors si le goût ne m’en est pas venu de l’enfance, quand ma mère me frottait d’Antiphlogistine, pommade analgésique typique canadienne qui recèle 18% de salicylate de méthyle, ce composant de la tubéreuse aux notes menthées-camphrées mises en valeur dans Tubéreuse Criminelle…
Quelle qu’en soit la raison – et je parierais assez sur une tentative de séduction du marché américain traditionnellement friand de cette note – on assiste ce printemps à un déferlement de tubéreuse. Après la trilogie d’Histoires de Parfums et l’Infusion de Tubéreuse de Prada (que je n’ai pas encore sentie, mais c’est pour bientôt), Honoré des Prés s’apprête à lancer Vamp à NY, le 28 avril au Bon Marché et chez Colette et le 17 mai ailleurs en France : une potion tubéreuse-rhum baumée signée Olivia Giacobetti. Le principe tout-bio d’Honoré des Prés ne me fait ni chaud ni froid, mais je suis prête à me jeter sur un nouveau Giacobetti, d’autant que cette dernière se fait rare. Un échantillon s’achemine vers moi en ce moment même.
Et puis, bien sûr, il y a cette Nuit de Tubéreuse de L’Artisan Parfumeur, que je porte depuis décembre dernier (j’ai reçu un décant du premier lot) et dont on m’avait fait jurer de ne pas souffler mot avant qu’on se rapproche de la date de lancement. Il est prévu pour le 15 mai, jour de la sainte Denise, bien que je n’y aie rien fait, juré. Maintenant que L’Artisan a vendu la mèche sur son blog, je pourrai bientôt vous faire part de mon avis sur la question, ainsi que d’une exclusivité Grain de Musc.
Le printemps promet d’être narcotique. On ne va pas se plaindre.
Une exclusivité Grain de Musc!!!!
RépondreSupprimerPas possible. Oh la veinarde. Faut dire que tu te décarcasses! Franchement, de tous les blogs que je peux lire, tu es la plus lyrique, la plus littéraire et ça fait vraiment plaisir.
Je suis une tubéreuse addict comme toi alors tu imagines à quel point je suis également excitée à l'idée de toutes ces nouvelles tubéreuses!
Et pas de gardénia en vue???
Pourrais tu nous faire ton Top 5 ou voire top 10 tubéreuse please?
Rebecca, ce n'est pas une exclusivité odorante, mais écrite!
RépondreSupprimerEt merci, merci...
Oui, un gardénia, celui de Pierre Guillaume, Gardénia Grand Soir, que je porte en ce moment (une édition limitée).
Quand au top 5, pour l'instant c'est vite vu, mais pas dans l'ordre -- je ne pourrais pas dire laquelle je préfère puisque toutes ont leurs charmes selon les moments...
Carnal Flower
Tubéreuse Criminelle
Beyond Love
Nuit de Tubéreuse (petite longueur d'avance parce que c'est la plus nouvelle et que je l'ai beaucoup portée récemment)
Fracas (plus pour les souvenirs que parce que je le porte)
La tubéreuse, fleur que j'affectionne aussi tout particulièrement, a tendance à tourner un peu en rond dans les créations.
RépondreSupprimerTu sais combien lui trouver une nouvelle écriture, une nouvelle direction comptais pour moi, car ce fut l'un des sujets de notre première rencontre.
Je suis donc très impatient de découvrir ce travail de B.Duchaufour, dont tu as su préserver le secret jusqu'au bout. Je serai très étonné d'être déçu.
Méchant Loup, absolument, la tubéreuse en parfumerie bégaie... Celle de l'AP raconte autre chose, je crois, elle remet l'histoire en mouvement par une plongée dans la matière première.
RépondreSupprimerAu vu du descriptif succinct de celle d'Olivia Giacobetti, tubéreuse-rhum-baumes, je me demande si on n'est pas sur du rhum-coco, mais je n'ai rien senti encore.
Que lisé-je ? Tubéreuse ?? Gardenia ?? Ahhhh le grand frisson narcotique que j'attendais tant se profile alors ! Gardénia Grand soir est un nom magnifique et qui tinte doux à mon oreille à défaut d'y avoir plongé mon nez pour l'instant. Et quant à cette Nuit de Tubéreuse, addict à celle-ci comme vous Mesdames, mes narines en palpitent d'avance. Bref, de beaux sniffages (voire achats) en perspective, ça fait du bien ! Ces nouvelles me reboostent Denyse ;-)
RépondreSupprimerEuh l'Anonyme, c'est moi ;-)
RépondreSupprimerLamarr, ces prochaines tubéreuses -- en tous cas celles d'Honoré des Prés et de L'Artisan -- me semblent assez particulières. La seconde en tous cas risque de surprendre les tubéreuses-addicts, je n'ai pas encore testé la première.
RépondreSupprimerQuant au Gardénia de Pierre Guillaume, je le teste en ce moment, j'y reviendrai.
Quelle teaseuse tu fais Denyse ;-)
RépondreSupprimerSurprendre, mais dans quel sens ?
Lamarr, disons que ça ne ressemble pas du tout à ce qui se trouve sur le marché, et que donc, ça risque d'être très clivant, comme disent nos amis du marketing. Comme souvent avec les parfums de leur auteur: on adorera ou on détestera son interprétation du thème, je crois.
RépondreSupprimerEh oui, encore du teasing...
En ce qui concerne Nuit de Tubéreuse ce qui m'a semblé déconcertant c'est d'abord que je ne retrouvais pas de façon évidente... la tubéreuse !
RépondreSupprimerC'est normal docteur ?
Thierry: éclairée autrement. Normal.
RépondreSupprimerThierry, pouvez-vous en dire plus sur cette Nuit de Tubéreuse ? Apparait-elle "en creux" ou comme contrepoint ? Est-elle travaillée autrement qu'habituellement (je pense notamment à son côté camphré qui arrive la plupart du temps en tête dans la majorité des jus).
RépondreSupprimerMais c'est qu'elle essayerait d'avoir des infos en douce! Patience, mon avis est pour bientôt, tu sauras tout!
RépondreSupprimerHi hi CC, je contourne l'obstacle.
RépondreSupprimerMais je suis patiente, tu le sais ;-)
Moufles!!!!
RépondreSupprimerMoufles toi-même ;;;-)
RépondreSupprimerje l'ai déjà dit, je suis addicte à un seul parfum (même si j'aime de nombreux parfums), tubéreuse criminelle. les autres tubéreuses ne me plaisent pas. en revanche, je viens de découvrir le 1er Frédéric Malle qui me plaise: "en passant"- à cause d'une odeur de fleur dans la rue, j'ai eu envie d'une odeur florale "naturelle" et j'ai pensé au lilas. en faisant quelques recherches, je suis tombée sur quelques parfums à humer et le seul qui m'ait plu instantanément, c'était "en passant" qui crée l'illusion de passer dans une allée bordée de lilas.
RépondreSupprimeralors, j'irai humer ce nouveau parfum d'Olivia Giacobetti, même si je n'aime pas trop de nom de "vamp" un peu quelconque