Chers lecteurs francophones, désolée de ne pas avoir traduit la note ci-dessous, mais vous comprendrez que s’agissant d’une traduction littéraire, fût-ce une auto-traduction, je n’aie pas envie de la bâcler.
Comme vous l’aurez sans doute compris, mon livre The Perfume Lover, A Personal History of Scent paraîtra en mars 2012 aux éditions britanniques HarperCollins. Il est d’ores et déjà disponible en précommande sur Amazon UK.
L’agence littéraire qui me représente, A.P. Watt, s’est rendue à la foire internationale du livre de Francfort et des pourparlers sont en cours pour diverses éditions à l’étranger. Bien entendu, dans le cas de l’édition française, j’en assurerai moi-même l’adaptation.
En attendant, juste un teaser, la traduction de la phrase d’accroche placée en couverture :
« Et si la plus belle nuit de votre vie devenait un parfum ? »
L’illustration ci-dessus est une sculpture polychrome allemande du 16ème siècle des collections du Louvre, qui représente sans doute Marie Madeleine, patronne des parfumeurs : j’ai tenu à ce qu’elle figure sur la couverture de mon livre…
Je suis impatient de le lire.
RépondreSupprimerMerci Chypre Rouge. Avis aux éditeurs français!
RépondreSupprimerJe suis contente pour toi Denyse et moi aussi j'ai hate de me plonger dedans, je vais pre-commander la version anglophone sur amazon.
RépondreSupprimerEmma
Emma, c'est super-gentil!
RépondreSupprimerJe suis impatiente de le découvrir également !!!
RépondreSupprimerS'il faut lancer une pétition auprès des éditeurs français, je signe!!!
RépondreSupprimerLola, Sandrine, apparemment plusieurs éditeurs s'y intéressent en France... Affaire à suivre!
RépondreSupprimerBonne nouvelle! Patientons alors...
RépondreSupprimerJ'ai lu l'intro dans la version anglaise de l'article, cela va demander une traduction de haut-vol ;) C'est si bien écrit.
RépondreSupprimerAlors j'ai un sentiment mitigé sur ce que je dois dire : je repense à une amie qui vient de finir une mini-thèse en littérature et art comparé. Dans ce travail, je l'ai vu fatiguée, anxieuse, amoindrie, parfois invivable. J'ai vu la facette masochiste et vaine du travail de thèse, et j'ai envie de m'exclamer "bravo, félicitation, c'est fini c'est derrière toi, tu vas reprendre vie".
Bref, si c'était un accouchement, je serais le type qui s'inquiète de la santé de la mère avant de regarder la tronche du bébé.
Alors je ne sais pas si le bébé est super, mais je suis content avec toi de ce que tu as accompli.
La période de bouclage est passée, voilà un peu d'air frais.
Je vois déjà que tu t'es fait plaisir, que tu as concrétisé des envies salutaires, avec ce choix de couverture, cette intro qui explique le tourbillon des parfums avec la vie,... c'est TON livre c'est cool. Ca s'annonce bien.
Je voudrais te souhaiter plein de succès, et des lecteurs de blog multiplier par dix, par cent, mais égoïstement je préfère profiter silencieusement de te savoir là, au présent, pour moi pour nous, en cet instant. Tous un peu groggy sous l'effet du bonheur ambiant.
Bravo :)
Merci, Julien. La "maman" s'est remise de son baby-blues -- en fait le gros choc, ça a été après la remise du manuscrit en juillet. Cela dit, masochiste ou pas, la période d'écriture, d'une absorption par une écriture au long cours... comment dire? C'est ce qui fait sens pour moi. L'acte, la façon de s'y engager, de s'y perdre. Un livre, d'une certaine manière, c'est un engagement à ce qu'il y ait d'autres livres. Ou un pari. Parce qu'on ne peut jamais tout dire en un livre.
RépondreSupprimerEn attendant, oui, je suis plus présente sur le blog -- un peu comme un entraînement avant le prochain marathon!
Ce livre est une création "parfum".
RépondreSupprimerIl n'est pas un flacon, mais il est dévoué à cet art. Alors il est comme un parfum.
Ton talent le plus reconnu est ton don littéraire. Quelque part il était prévu que ta déclaration d'amour prenne la forme d'un livre.
Et le processus que tu as vécu ressemble tellement à ce que vit un artiste. Le chemin initiatique d'écriture. L'inspiration pour guide. Un engagement presque une dévotion. Des prises de position artistique, le défi de plaire. Et comme le peintre, savoir quand le tableau est fini et résister à la tentation de le retravailler.
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Oui, on ne peut pas tout dire en un livre, je crois même qu'on ne peut pas tout dire en 1000 livres. En musique, ça fait plusieurs millénaires qu'on utilise les mêmes notes pour créer des mélodies nouvelles.
On peut espérer l'exhaustivité quand on fait un exposé scientifique sur la parfumerie, mais le résultat est un peu stérile.
L'important dans un tel livre, c'est d'offrir à des inconnus des fenêtres ouvertes sur cet univers. Un univers qui n'a ni début ni fin.
Et une fois que l'émotion se mêle au récit, les histoires sont infinies.
Prête à devenir la "Mme Parfum" des médias? A courir les interviews, et sortir des opus à intervalle régulier :) ?
Julien, qu'ajouter à cela? Qu'en cotoyant des parfumeurs, j'ai compris que l'écriture d'une formule et l'écriture d'un texte engageaient dans le même labyrinthe. Et que mots et odeurs pouvaient se nourrir réciproquement. Oui, ce livre sera un parfum à plus d'un titre.
RépondreSupprimerQuant à devenir Mme Parfums pour les médias, pourquoi pas? Mais si carrière littéraire il y a, elle ne passera pas toujours forcément par ce thème-là...