vendredi 1 février 2013

Lancement de Nina L'Eau chez Nina Ricci... et un moment de tendresse avec Paloma



Les présentations de presse les plus réussies sont celles qui savent nous émouvoir. Ce peut être une conversation passionnante avec des propriétaires de marques ou des parfumeurs. Parfois, comme ça a été le cas lors de la présentation de Nina L’Eau de Nina Ricci, une rencontre inattendue avec une créature de conte de fée.

Nina L’Eau, composé par Olivier Cresp (Firmenich) est un floral fruité comme toute la gamme, plutôt floral que fruité d’ailleurs avec ses notes de néroli, de fleur de pommier et de gardénia. Le film, « Mon Secret », signé Eugenio Recuenco, est une course onirique à travers le miroir, dans un labyrinthe givré, jusqu’à la pomme Nina. Mais bien que le mannequin Frida Gustavsson soit absolument ravissante dans sa robe en mousseline de soie haute couture de Nina Ricci, pour moi, la vraie star du film, c’est Paloma.



Paloma est l’un des trois harfangs des neiges qui ont figuré dans le film, avec Igloo (qui nous avons pu admirer, altière sur son perchoir, dans l’un des salons de l’hôtel Salomon de Rothschild) et Snow (qui, je crois, participait à un autre tournage). Paloma était en compagnie de son dresseur, qui nous a invités tour à tour à passer son gant pour qu’elle se perche sur notre bras le temps d’une photo.

C’était une petite diva bavarde, qui miaulait en battant des ailes. Parfois, bien qu’habituée à la foule, elle tentait de se dégourdir les ailes en s’envolant, mais n’allait pas très loin, retenue par sa lanière au gant. Son dresseur la recueillait alors délicatement et la calmait en claquant la langue tandis qu’elle lui becquetait la chemise.

Lorsqu’est venu mon tour, Paloma s’est perchée sur mon bras ; sa grande aile douce m’a effleuré la joue tandis qu’elle assurait son équilibre. Son dresseur m’a conseillé de la gratouiller derrière l’oreille et au-dessus de l’œil. De longues années de mère-chat m’ayant rompu à l’exercice, je l’ai grattée et caressée. Elle a penché la tête et commencé à clore ses grands yeux feu… Si elle avait pu ronronner, je crois qu’elle l’aurait fait. Puis je me suis rappelé que d’autres personnes attendaient leur tour et j’ai, à grand regret, interrompu ce petit moment de tendresse avec le joli rapace.


Le harfang des neiges est l’oiseau national de mon Québec natal, donc en quelque sorte mon totem. Et si j’écarquille les yeux, ce n’est pas parce que j’ai peur – autrement, Paloma se serait agitée. C’est parce que je suis émerveillée.






N’oubliez pas le tirage au sort ci-dessous, il reste ouvert jusqu’à lundi 4 février.

Les deux photos du haut sont celles du making-of; elles ont été mises à la disposition de la presse par Nina Ricci. Les deux du bas ont été "volées" avec mon iPhone. Mon portrait avec Paloma, je l'ai rephotographié à partir d'un Polaroïd, parce qu'un Pola, ça vaut tous les Photoshops du monde.


4 commentaires:

  1. Je comprends votre émotion ! J'ai une immense fascination pour les chats et les rapaces. J'ai eu la chance de porter un aigle, au cours d'une fête médiévale dans un vieux château du Luxembourg. Vu la manière dont il me regardait, j'avais l'impression d'être "l'Elue"...

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  2. Alors, oui, vous me comprenez. Les rapaces ont ce regard intense - même si son dresseur m'a expliqué qu'en fait, les harfangs ne voyaient pas bien de près! Mais c'est réellement une expérience très particulière, magique...

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  3. Moi je prèfère les harfangs pommes à l'huile, question de goût. Mais je comprends votre béatitude ornithotrope, chère Denyse. Quant à "Nina L'Eau", ils auraient pu trouver un peu plus original, moins téléphoné : (Allo Nina ?)

    Bon, ok, je sors ;)

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  4. Pour Paloma, ce serait plutôt un régime poussins souris... Côté parfums, en effet, beaucoup de variations autour de l'eau ce printemps. Espérons que ça ne fera pas trop pleuvoir.

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