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dimanche 8 août 2010

Love and Tears/ Surrender de By Kilian : Jasmin à tous les étages



Voyons voir… Qu’est-ce qu’on a… Vanille? Fait. Lavande-fougère? Fait. Tubéreuse ? Évidemment. Des trucs boisés/oud pour les garcons… Rose? Y’en a… Une variation sur la cologne, un tabac gourmand… Y’en a aussi. Un oud et encore une rose pour la clientèle du Moyen-Orient ? Parfait. Bon, il nous manque quoi, là? Comment ça, on n’a pas de jasmin ? Appelez-moi tout de suite Calice.


Je l’ai dit récemment : en dépit de mes réserves initiales, j’aime beaucoup plusieurs des parfums de Kilian. Si ce n’était une sordide question d’argent (et de temps pour en profiter, et de surface de peau disponible), Love (meringue à la fleur d’oranger), Liaisons Dangereuses (rose confiturée), Pure Oudh et Back to Black (tabac fruits secs) rejoindraient Beyond Love (tubéreuse) dans ma collection. Ce ne sont pas forcément des parfums révolutionnaires mais les compositions sont impeccables et les matériaux d’une qualité nettement supérieure à la moyenne. Il n’empêche qu’en apprenant que le Kilian de l’automne prochain était un soliflore jasmin, je n’ai pas franchement trépigné. Peut-être parce que le soliflore jasmin ne m’inspire pas plus que ça. Mais surtout parce que la création de ce parfum me semble plus motivée par le fait qu’il manquait à la collection, que par un désir pressant de M. Hennessy ou de Mme Becker de renouveler le langage de la fleur. Il est sans doute avisé pour une maison de parfums, d’un point de vue commercial, d’en proposer pour tous les goûts : de retenir la cliente au comptoir jusqu’à ce qu’elle tombe enfin sur un truc qui lui parle, même si elle-même ne sait pas en parler. (« Qu’est-ce que vous aimez, madame ? » « Je ne sais pas. Un truc frais. Pas fleuri. » « Et vous portez quoi habituellement ? » « J’adore. »)


Cette attitude n’est pas propre à Kilian et il tombe sous le sens de varier les propositions au sein d’une collection, sauf lorsqu’on s’appelle Montale (« Il y a bien un truc qu’on n’a pas encore ajouté à l’oud. Allez, Pierre, réfléchis ! ») ou Les Parfums de Rosine (roses plus tout, c’est l’identité de la marque). Mais le fait de remplir les cases encore vides (« Eh merde ! On n’a pas de vétiver, j’y crois pas ! ») ne témoigne forcément pas d'une audace folle.

Cela dit, c’est un beau jasmin – manquerait plus que Calice Becker fasse du mauvais boulot, surtout lorsqu’elle dispose d’un budget conséquent. Mais ce n’est pas un parfum qui éclaire le jasmin de façon inédite. Un débouché assez vert qui penche à la fois vers le muguet et un gardénia à l’ancienne est relayé par les facettes vertes du jasmin sambac ; les indoles sont mis en sourdine. Ensuite, jasmin à tous les étages – sambac, égyptien, en headspace, « solaire » et même sous forme de « jasmin d’eau »… Sans oublier le jasmin. Y’en a aussi. Il est étoffé par un cœur lactonique et miellé assez frangipanier – la formule cite l’ylang-ylang, donc voilà pour le côté tropical, et la jonquille, qui explique la note miellée – sur fond musqué. C’est à ce stade que se déploient des relents un peu métalliques qui persistent, et confèrent à Love and Tears une teinte bleu d’encre (mais là, c’est peut-être parce qu’il me rappelle le Sarrasins de Serge Lutens au jus pourpre).


Le marché n’est pas inondé de soliflores jasmin, sans doute parce qu’il s’agit d’une fleur tellement caractéristique qu’elle ne permet pas, lorsqu’on la joue en vedette, des variations à l’infini. Côté niche, Le Jasmin d’Annick Goutal (avec du gingembre), Jasmin et Cigarette d’État Libre d’Orange, Drama Nuuï de Parfumerie Générale (amer et vert), Jasmin de Nuit de The Different Company (épicé) offrent des interprétations plus originales ; À la Nuit de Serge Lutens ou le Jasmin de Maître Parfumeur et Gantier, des versions fidèles à la fleur – je n’ai pas senti ce dernier depuis très longtemps, donc à vérifier. Dans le mainstream, on trouve pire que J’adore L’absolu de Dior, travaillé autour du jasmin sambac par François Demachy sur une formule initiale de… Calice Becker.

Love and Tears est un peu au jasmin que ce Beyond Love est à la tubéreuse : beau, très réaliste mais pas forcément nécessaire, à moins que vous n’éprouviez pour le jasmin ce que j’éprouve pour la tubéreuse – un besoin irrésistible de l’explorer sous toutes ses déclinaisons.



Notes à mes lecteurs: vous aurez remarqué que le rythme des parutions s'est un peu ralenti. J'écris, mais pour la postérité... ou en tous cas le papier puisque je me consacre ce mois d'août à la rédaction de mon livre. Désolée, je ne peux pas tout faire à la fois!



Illustration: Le Jasmin, de la série des Fleurs animées de Grandville

38 commentaires:

  1. Bon, bon... une excuse toute trouvée pour aller faire la bise à Rebecca à mon retour à Paris !
    Mais dans quelle collection s'inscrit ce nouveau parfum ?

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  2. L'Oeuvre au Noir, non, ça s'appelle? En tous cas, la série des "Love", manifestement.

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  3. Oui, oui, bien sûr... il suffit de relire le nom (que j'avais déjà oublié sic). Il doit clore la série L'oeuvre au noir alors qu'une autre série va commencer nous avait dit Rebecca parallèlement à Arabian Nights... comme si la double dénomination n'était pas assez compliquée :-)
    Heureusement, il y a union professeur sur le stand !

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  4. Qu'il est doux de retrouver sur Grain de Musc mon fan club :-) Mille mercis.

    En effet, Thierry, "Love and Tears/Surrender" (je sais comme tu adores les noms à rallonge!!!) s'inscrit dans le tome de l'Oeuvre Noire, intitulé L'Amour et ses interdits, et qui met en valeur les fleurs (plutôt blanches): la fleur d'oranger, la tubéreuse, l'iris et dès le 1er septembre, le jasmin. Et non, il ne clot pas encore l' Oeuvre Noire qui se composera à terme de 10 parfums, donc logiquement le dernier devrait sortir en septembre 2011...

    Je trouve ce Love and Tears/Surrender très beau. En effet, c'est une forme épurée, claire, limpide, quasi parfaite du jasmin, comme l'est Beyond Love/Prohibited avec la tubéreuse et c'est justement ce rendu hyper réaliste qui les rendent intéressants. N'étant pas une fan de jasmin, je ne pense pas l'adopter mais vu les premiers essais auprès des clientes, je pense qu'il rencontrera son public. Néanmoins Surrender fait écho à une chanson de la comédie musicale Sunset Boulevard, elle même adaptée du chef d'oeuvre de Billy Wilder où Norma Desmond s'inonde d'un parfum de fleurs blanches donc la filiation est pour moi presque irrésistible...

    Je pense que le génie de Kilian Hennessy tient au fait qu'il a merveilleusement étudié le Parfum et par conséquent ciblé son public. Je suis très admirative de son oeuvre.

    Après la tubéreuse narcotique et la confiture de roses, je me coule ces derniers temps avec délice dans le miel du Laos de Back to black/Aphrodisiac et une fois de plus, je n'en reçois que des compliments.

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  5. Mais vous avez caché des micros dans les niches des parfums... de niche ?! Trop drôle ;)
    J'imagine aussi ce dialogue chez Parfums d'empire, pour "3 Fleurs", LE fleuri qu'il manquait à la gamme ? Un parfum que j'apprécie beaucoup en tous cas...
    alizarine

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  6. Gloria Swanson, dans le film, ne porte-t-elle pas Narcisse Noir ? A vrai dire, je ne sais plus s'il s'agit d'un souvenir visuel ou si je l'ai lu dans ton guide, Rebecca ?
    J'aurais donc déformé - involontairement - tes propos...
    Une séance de révision s'impose !

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  7. En fait cher Thierry, c'est la question? Est ce un mythe ou une réalité visuelle? Les livres sur Gloria Swanson et Caron disent que le Narcisse Noir était son parfum. Dans le film, on a du mal à distinguer les flacons sur sa coiffeuse. En revanche ce qui est sûr c'est que William Holden dit à un moment "... she would smell of tuberoses..."

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  8. Thierry, comme le dit Rebecca ci-dessus, ces noms à rallonge sont finalement la chose à laquelle je crois que je ne ferai jamais chez BK! Tu me dirais, Guerlain a *aussi* des noms de collection + des noms de parfums. Mais le nom de parfum à double-détente comme ceux de la high society anglaise...

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  9. Kilian les a voulus comme des sous-titres, de manière à ce que chaque client puisse écrire sa propre histoire... De fait, certains n'ont mémorisé que l'un ou l'autre. Mais c'est sans doute aussi que beaucoup ont du mal à lire l'écriture à l'anglaise... Pour moi, les parfums se nomment:

    Tome 1: L'Amour et ses interdits
    Prelude to Love; Love; Beyond Love; Love and Tears.

    Tome 2: Les Paradis Artificiels
    Taste of Heaven; Straight to Heaven; Back to Black.

    Tome 3: Les Tentations
    Liaisons Dangereuses; Cruel Intentions.

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  10. Rebecca, j'ai vu à plusieurs reprises (combien de fois au fil des ans? au moins 20 si ce n'est plus) le film de Billy Wilder, mais jamais la comédie musicale.

    Je sais qu'en effet on voit dans le film le flacon de Narcisse Noir, bien que le personnage de William Holden dise ceci:

    "She'd sit very close to me, and she'd smell of tuberoses, which is not my favorite perfume, not by a long shot."

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  11. Et, oui, j'avais oublié qu'en plus du nom de la collection, il y a des sous-catégories, et en plus de ça des doubles noms... Je comprends le principe mais je ne retiendrai jamais.

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  12. Quelle mémoire D ! Je n'ai vu le film que 2 ou 3 fois et je ne me souviens que d'une seule réplique de GS lorsque WH sort de la piscine : " I love these shoulders " ce qui nous éloigne un peu du sujet bien que...

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  13. Thierry, hé oui, je suis le modèle qui récite des répliques des classiques par coeur! Mais plutôt Hawks ou Wilder que Hugo ou Lamartine.

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  14. Precisely Denyse. Bravo.
    Moi aussi, je suis comme toi: je connais mes classiques de cinéma mieux que ceux de la littérature.

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  15. Rebecca, il y a aussi une phrase sur le chèvrefeuille au début de Double Indemnity (comme quoi, Billy Wilder, décidément, liait les fleurs blanches à la mort):

    “There was no way in all this world I could have known that murder sometimes can smell like honeysuckle...”

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  16. JulienFromDijon9 août 2010 à 19:50

    Carmen, comment situerais-tu "Love and tears" par rapport à "à la nuit" ?

    A la nuit est pour moi le seul soliflore jasmin que je trouve très abouti (il sent très bon, ne sent pas synthétique, tiens longtemps, ne me tape pas sur le système à la longue), et je ne me lasse pas de le porter de temps en temps. Il se prête à beaucoup d'occasion.

    Vous parlez de soliflore jasmin et de soliflore tubéreuse "tout simple". Je suis étonné que personne ne rappelle que les absolus jasmins ont des facettes désagréables, que pour la tubéreuse c'est pire. Ca doit déjà demander du boulot d'arriver à un "joli" solifore aux aspérités gommées, et encore plus de talent et de travail pour que la fleur livre de la puissance et de l'émotion tout en restant jolie.

    Pardonnez la métaphore, mais c'est comme vouloir le beurre, l'argent du beurre et cul de la crémière : on veut un joli jasmin tout seul, mais sans pâtir des facettes naturelles, tout en sublimant LE jasmin dans ses caractéristiques.

    Si "à la nuit" est mon jasmin de référence, "beyond love" est ma tubéreuse de référence, et pourtant des fois je reprocherais à Beyond love de rester trop proche de la fleur naturelle dans son coté simplement joli. "a la nuit" a du punch, son côté "lutens illustrant l'expressivité d'un ingrédient".

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  17. Julien, tu as tout à fait raison, construire une belle fleur réaliste n'est pas balancer une absolue dans de l'alcool: d'ailleurs, comme l'expliquait déjà M. Roudnitska dans son Que Sais-je?, on obtient de meilleurs résultats en assemblant des matériaux qui ne présentent pas ces facettes déplaisantes. Et Mme Becker y arrive très bien.

    Mais un soliflore n'est intéressant que lorsqu'il se transcende (comme Diorissimo, justement, enfin avant son dernier lifting) et c'est ce qui marque la limite du genre.

    Pour ma part, j'ai revendu A la Nuit car bien que ce soit sans doute, en effet, le jasmin le plus expressif -- et, pour répondre à ta question, il est beaucoup plus indolé que le Kilian -- je le trouvais un peu oppressant. Mais je n'aime le jasmin "pur" qu'en buisson: c'est mon problème, pas celui du parfum.
    J'aime énormément Beyond Love mais je suis plus souvent portée vers Carnal Flower, Tubéreuse Criminelle, Nuit de Tubéreuse ou Vamp à NY: le premier serait la référence, les autres des interprétations excitantes...

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  18. J'aime beaucoup le jasmin et j'ai hate de sentir ce dernier parfum de BK, bien que aucun des creations de l'Oeuvre Noire m'ait vraiment accroche jusqu'a present. Je prefere de loin la collection Arabian Nights, j'ai entendu parler qu'il y aura prochainement un Oud Ambre - vivement que ces rumeurs s'averent vraies!

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  19. Tara, pas de nouvelles de mon côté sur un Oud Ambre...

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  20. Bonjour Denyse, votre livre sortira-t-il en version française ?

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  21. Si un éditeur français en achète les droits, car je l'écris pour un éditeur anglais... donc en anglais.

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  22. J'ai appele Saks pour le prochain oud... elle m'a dit pas avant l'annee prochaine, un oud par an il parait, donc ce sera surement au printemps comme Rose Oud. Zut! L'attente sera longue...

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  23. Surtout parce qu'on n'a aaaaaaaaaaucuuuuuuuuun parfum pour jouer en attendant, hein? ;-)

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  24. Bonjour Denyse,

    Je suis certaine que votre livre sera passionnant et qu'il va faire du bien à la Parfumerie...je ferai l'effort de le lire en anglais même si je nous souhaite qu'un éditeur français veuille bien vous suivre
    Bon courage

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  25. Merci! J'espère aussi qu'un éditeur français s'y intéressera, mais lorsque je vois que le livre de Chandler Burr a été traduit/charcuté dans les pires conditions par Autrement et que le Guide de Luca et Tania n'a trouvé qu'un tout petit éditeur, celui qui fait les guides Petit Futé... je me pose des questions. Je proposerai donc de réaliser moi-même la traduction.

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  26. Mais oui, je manque de parfum tu sais... et puis c'est toujours le prochain qui sera LE parfum de ma vie! ;-)

    Quant a ton livre, bien vu de faire la traduction toi-meme... je ne ferais confiance a personne d'autre!

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  27. J'ai été très longtemps repoussé par l'univers visuel de cette marque que je trouve stéréotypé, maladroit et sans fantaisie (Du noir, de l'or, une typo faussement chic et c'est parti...). Les parfums me donnent cette même impression "d'outrageusement agréable." (Attention mon coco, j'ai mis la dose, avec ça tu vas en avoir pour ton argent !). Tout cela manque de surprise et ce jasmin ne vas pas changer les choses.
    Rebecca parviendra peut être à me faire assumer mon côté "bling bling"... Pourquoi pas...

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  28. Madiel, mon point de vue sur la marque n'est pas très éloigné du vôtre...
    Cependant, il me faut ajouter que ce qui met à l'aise avec Rebecca c'est que son enthousiasme est parfaitement sincère (elle nous vantait les qualités de la marque bien avant de travailler pour elle) et qu'il y a peu de risque qu'elle fasse preuve de prosélytisme :-)
    Cela dit si notre inconscient doit de révéler un jour, il le fera !
    Il se pourrait par ailleurs que ce jasmin soit moins ouvertement "séducteur" que les autres parfums de la marque.., A vérifier ...

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  29. Tara, on verra, ce n'est pas pour demain... je parle du parfum de ta vie et du livre!

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  30. Madiel, il est vrai que les BK ont une opulence un peu tapageuse, mais on ne peut pas se plaindre en même temps de l'anorexie de la plupart des jus sur le marché et d'un peu de chair dans ceux-là! Que dire alors des Amouage qui sont presque universellement loués?

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  31. Thierry, en effet, c'est un jasmin pas du tout tapageur (ce qui est presque une aporie, en fait).
    Et je confirme que Rebecca, bien avant d'intégrer BK, en disait beaucoup de bien.

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  32. Pfffff ben voilà, moi qui cherchais un beau jasmin, il va me falloir aller le sniffer, et bourse (à sec au retour des vacances !) peut-être délier... à moins que je ne me fasse offrir pour mes 40 ans très bientôt ? hi hi hi.

    Un vrai lieu de perdition GDM ! ;)

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  33. D'ailleurs, réflexion faite, comme je suis en plein bling-bling-isation....

    ;)

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  34. Lamarr... sous influence? Guillerette? En tous cas de retour! Ben voui, faudra aller voir Rebecca, pas qu'on ait besoin de prétexte!

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  35. Carmen, même pas besoin d'être sous influence pour être guillerette ;)
    j'ai juste décidé qu'à 40 ans il me fallait un peu de bling bling dans ma vie alors oui, allons voir Rebecca eh eh eh

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  36. Lamarr, tu verras, le jus n'a rien de bligbling.
    Je pense qu'au contraire il se démarque assez du reste de la gamme par son côté soliflore "naturel". Je l'ai trouvé assez fondu et dépourvu du râpeux qu'on trouve dans beaucoup de compositions.

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  37. Thierry, ta description n'en est que plus alléchante. Le bling-bling, c'est la marque BK qui m'y fait penser, je n'avais pas de penchant spécial pour cette marque à son lancement, trop "tout", le noir le pseudo luxe etc... mais j'ai revu mes a priori parce que les matières utilisées sont belles. J'ai changé d'avis grâce à Beyond Love, que j'aime beaucoup ;)

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