La seule chose qui me console du départ de jours longs, des robes légères et des jambes nues de l’été indien sont les parfums profonds que l’on sort en automne. Je relis L’Histoire du déclin et de la chute de l’empire romain en écoutant Il combattimento di Tancredi e Clorinda de Monteverdi et les Shangri-Las. Je suis obsédée en ce moment par le cuir et la fumée et le joli m’emmerde. La séduction, certes, mais sans concessions. Vous vous rappelez cette chanson de Garbage, « I’m only happy when it rains » -- « je ne suis heureuse que quand il pleut » ? Ce n’est pas mon cas. Je me rabats sur la beauté. Voici mon top 10 de l’automne.
1/ Mitsouko de Guerlain (pré-reformulation) : Ne se présente plus. On le comprend ou pas. L’un des rares parfums qui peut me tirer des chapelets de gros mots tellement c’est bon, ou fléchir les genoux ; celui que je renverrais à la tête de quiconque soutient que le parfum ne peut pas être une œuvre d’art. Utiliser ma réserve correcte, mais pas intarissable de la version pré-reformulation est sans doute l’expression ultime de la nature poignante, périssable et éphémère du parfum : un luxueux gaspillage de mon bien olfactif le plus précieux, s’évaporant dans l’atmosphère, gravé dans ma mémoire. Un jour, je serai une veuve Mitsouko.
2/ Féminité du Bois de Serge Lutens : Sauvé des vandales de l’IFRA, à peine égratigné, par son auteur. Je porte la version originale et la nouvelle. Cette dernière est un peu plus mince mais je suis toujours satisfaite de son rayonnement sombre de topaze et d’améthyste : c’est bien toujours la même élégance laconique, l’harmonie contrapunctique de cèdre et de fruit confit qui a percé la brume d’Angel/L’Eau d’Issey en 1992, et affirmé la voix de Serge Lutens comme l’une des plus originales de la parfumerie contemporaine.
3/ Knowing d’Estée Lauder : Comme tous les grands classiques éminemment américains d’Estée Lauder, Knowing développe un sillage monstrueux – et ne s’en excuse pas. Pourquoi donc ? C’est une femme-femme, qui a depuis longtemps dépassé l’âge de voter et qui n’a aucune intention de s’en excuser non plus. Rescapée de l’ère où les marques grand public n’avaient pas peur de leur ombre, Knowing emballe une rose de la taille d’un 4x4 dans une bouffée amère et moussue de pré chauffé au soleil d’été, avec des relents miellés animaux de mauvaises herbes séchées. Épices ? Fruits ? Encens ? Que contient cette potion ? Knowing conserve son mystère, comme toute femme digne de ce nom.
4/ Cuir de Russie de Chanel : Le cuir de référence depuis que le Doblis d’Hermès et le Scandale de Lanvin ont rejoint les poubelles de l’histoire du parfum : une texture chaude et souple poinçonnée d’aldéhydes, où l’iris hiératique aère un relent d’écurie. L’un des plus anciens parfums androgynes du répertoire, et toujours la même gifle.
5/ Patchouli 24 du Labo : Les variations vanille-gaiac-bouleau d’Annick Menardo dégagent une sensation à la fois réconfortante, intello et dure à cuire – comme si une motarde en blouson s’éclipsait pour lire Saint Augustin en douce pendant la cuisson d’une crème brûlée.
6/ XIII – La Treizième Heure de Cartier : Je me suis épanchée trop récemment sur l’ode à la fume de Mathilde Laurent – veste en cuir éclaboussée de Lapsang Souchong, morsure froide du zip – pour ne pas vous renvoyez directement à mon avis sur la question.
7/ Black de Bulgari : Comme La Treizième Heure, Black est une variation modern et urbaine sur le modèle Shalimar – je l’ai jadis baptisé le « Shalimar pour répliquants » et la définition tient le coup. L’odeur de phares de voiture reflétée par le pavé mouillé un soir pluvieux d’octobre.
8/ Sycomore de Chanel : Le vétiver est l’une des plus belles matières du répertoire des parfumeurs et il faut à peine l’habiller, mais avec Sycomore, Jacques Polge et Christopher Sheldrake ont poli ses facettes fumées, terreuses, minérales et chocolatées jusqu’à ce qu’elles scintillent comme un diamant.
9/ Oriental Lounge de The Different Company: Céline Ellena n’aime pas les parfums orientaux. Son interprétation du genre encadre la chaleur aromatique du ciste labdanum d’un matériau vert et râpeux, la feuille de caloupilé, et d’une rose rouge boisée. L’Orient avec le minimum d’arabesques et sans diamant dans le nombril.
10/ L’Eau Ambrée de Prada : L’aura furtive composée par Daniela Andrier démarre sur une mandarine juteuse avant de déployer un brume de gardénia et d’ambre gris tellement immatérielle qu’elle semble parfois pratiquement subliminale. Sans doute le meilleur lancement mainstream de la rentrée.
Pour découvrir d’autres Top 10 de l’automne (en anglais), cliquez sur les liens ci-dessous :
Image: Yves Klein, Peinture-feu (1961)
comme si une motarde en blouson s’éclipsait pour lire Saint Augustin en douce pendant la cuisson d’une crème brûlée.
RépondreSupprimerCe parfum semble fait pour moi, j'espère que nos routes vont bientôt se croiser.
Hum... joli top 10, qui me donne envie de découvrir Knowing et Bulgari Black. Je suis toujours passée devant ces flacons sans jamais pousser la curiosité plus loin. Grave erreur j'en ai l'impression, à te lire, qu'il va vite me falloir réparer!
RépondreSupprimerDifficile de mon côté de faire un top 10, l'automne 2009 se résume à Muscs Koublaï Khan - Serge Noire - Vol de Nuit. Il faut juste inclure à ce trio une subite obsession pour Fille en aiguilles. :-)
Voici donc enfin une autre personne qui ose revendiquer son goût pour Knowing et Black, ainsi que pour l'odeur fumée d'un Lapsang Souchong. Quant à Oriental Lounge, c'est une pépite de rose des sables !
RépondreSupprimerOuf Denyse, je me sens moins extraterrestre. Bénédicte, oui il faut absolument réparer cette erreur...mais pour Knowing, attention à la dose !
VP, c'est un peu mon humeur en ce moment en tous cas! Les Le Labo ne sont pas faciles à trouver mais on peut en commander des échantillons sur leur site (me semble-t-il), ou chez Luckyscent à L.A.
RépondreSupprimerBénédicte, Black est l'un des meilleurs parfums des 15 dernières années et Knowing une sorte de joyau méconnu dans les classiques Lauder. En plus, pour une fois, il n'est pas nécessaire de vendre un rein pour se les procurer!
RépondreSupprimerMéchant Loup, tu vas bientôt pouvoir retrouver ce Lapsang Souchong également dans la Treizième Heure de Cartier, car Mathilde l'aime beaucoup...
RépondreSupprimerEt, oui, en effet, Knowing est typiquement Lauder "old school" et en plus, 80s: un sillage de tanker!
Bonjour,
RépondreSupprimerBeau top 10 en effet,même s'il manque le MKK de Lutens. Belle idée en tout cas d'avoir inclus Cuir de Russie! Et je vais courir moi aussi essayer le Bulgari Black.
Concernant Mitsouko pré-reformulation, que je n'ai pas eu la chance de sentir, sinon je ne porterai sans doute pas le post-reformulation, vais-je bientôt me retrouver moi aussi veuve du post à cause de l'IFRA et des nouvelles interdictions qui vont être appliquées en 2010 (mousse de chêne dans ce cas)?
Dois-je faire un stock avant 2010 ?
Savez-vous que prévoit de faire Guerlain?
Merci
Cordialement
Véronique, je ne suis pas d'humeur très musquée en ce moment mais MKK fait définitivement partie de mon Panthéon.
RépondreSupprimerPour le néo-Mitsouko, je n'ai aucune info. Je crois que la proportion de mousse de chêne doit déjà être extrêmement diminuée... Ce vandalisme est infernal et scandaleux: tout flacon, même acheté aujourd'hui, est d'ores et déjà une relique!
On se pose tous la question, personnellement je voulais offrir Chanel Nª5 en extrait avant le grand massacre, une petit idée de quand celui-ci aura lieu?
RépondreSupprimerMuguette
Muguette, je n'en ai aucune idée mais si Polge affirme que l'extrait ne contient pas assez d'essence de jasmin pour tomber sous le coup de la règlementation, on peut toujours espérer qu'il dise vrai.
RépondreSupprimerSinon, vu les volumes vendu, si ça doit être fait, c'est déjà fait.
J'ai pu sentir La Treizieme Heure hier soir chez Cartier - waow! Un gros coup de the Lapsang Souchon. C'etait genial pendant la premiere heure, puis ca s'est estompe malheureusement, j'aurais aime que ca dure plus longtemps.
RépondreSupprimerJ'ai ete un peu rebutee dans les 30 premieres minutes de l'Heure Mysterieuse par une note fecale, mais au bout d'une heure c'etait mon prefere des 4 (le cinquieme, l'Heure Folle, n'est disponible que chez Saks pour la premiere annee du lancement, stratege tres bizarre, mais c'est ca). L'Heure Brillante est extremement tenace et verte, l'Heure Promise un peu fade. Somme toute, une collection tres interessante et reussie a mon avis. J'attends avec impatience la suite.
Pour ce qui est de mon palmares d'automne, c'est essentiellement Back to Black, Pure Oud, Tobacco Vanille, Oud Wood, Chinatown, Timbuktu, Ambre Russe, et Encens Flamboyant.
Ah Mitsouko! Le parfum d'automne par excellence je trouve avec ses odeurs de sous-bois et les couleurs qu'il évoque. Je l'ai beaucoup porté dans les années 80 et j' en ai acheté il y a 2-3 ans un petit stock version parfum dans une parfumerie qui liquidait son stock. Je ne l'ai pas ouvert, il est étiqueté 5B01(février 2005?) et je ne sais s'il est pré ou post reformulation...Qu'en pensez-vous?
RépondreSupprimerPour l'automne, Nahéma qui fait le lien avec l'été. On m'a d'ailleurs annoncé dans une des boutiques Guerlain à Paris que Nahéma allait finalement disparaître...Je ne sais s'il faut stocker, j'aurai du mal à m'en passer.
"Féminité du bois" pour moi aussi qui réconforte, réchauffe (on promène dans les bois l'on était déjà à côté du feu de cheminée!), "Bois d'argent" et "Après l'ondée" pour leur côté nostalgique.
Dans votre liste, j'ai très envie de tester "L'eau ambrée" ( j'aime beaucoup infusion d'ris du même parfumeur)...
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Tara, alors, pas de goudron dans le XIII?
RépondreSupprimerPure Oud serait dans mon palmarès si j'en avais plus que trois gouttes, mais pour l'instant (et pour toujours je le crains, vu le prix) il ne peut pas y entrer. Back to Black, lorsque je l'ai ré-essayé, m'a en fin de compte moins enthousiasmée qu'au départ... Mais c'était peut-être un jour "sans".
Senga, on m'avait pourtant dit chez Guerlain, au sujet de Nahéma, qu'on avait réussi à trouver une rose qui contenait juste assez d'eugénol pour passer en dessous des restrictions de l'IFRA... je suis étonnée de l'annonce de cette disparition! J'ai deux extraits mais ça ne suffira pas, ah merde!
RépondreSupprimerVotre Mitsouko est sans doute "pré". De toute façon, il suffit de sentir, ça saute au nez.
Désolée pour la phrase incompréhensible, il faut lire"on se promène dans les bois et l'on est déjà à côté du feu de cheminée!".
RépondreSupprimerIl faut que je sente mon Mitsouko qui dort dans sa boite... La composition n'est pas noté sur la boite, juste alcool et fragrance. Ca y est je crois qu'il est "pré", je le retrouve tel que dans ma mémoire mais je ne connais pas vraiment le nouveau juste senti une fois sur papier...
Pour Nahéma, c'est l'info qui m'a été donné dans la boutique qd j'ai dit que c'était l'un de mes préférés "dépêchez-vous de l'acheter car il va disparaître". Je n'en sais pas plus. Peut-être est-ce juste un risque??? A suivre en tout cas.
Contrairement a Tara, j'aime l'evolution de la Treizieme Heure ou le patchouli et la vanille s'intensifient pour rechauffer le parfum lui conferant un caractere feminin et sensuel mais en preservant en fond sa complexite autour du goudron, du the noir et du cuir (contrairement a des parfums comme Musc Ravageur et Ambre Sultan qui perdent sur ma peau toute complexite apres une heure). La tenue est exceptionnelle.
RépondreSupprimerMythique de Delrae est mon second coup de coeur. L'Heure Mysterieuse me semble plus portable pour un homme...l'encens? J'ai moins aime.
Back to Black, quelle horreur ce parfum! J'ai toujours pas compris ce qu'il y avait d'aphrodisiaque dans cette composition avec l'association de notes de vieux tabac a la guimauve rose bonbon...en tout cas moi ca m'excite pas et j'imagine vraiment mal que ca doit exciter beaucoup de mecs, non? LOL
RépondreSupprimerSenga: s'il y a juste ça de noté sur la boîte, c'est pré-pré-pré!!! Bingo.
RépondreSupprimerUella, il serait intéressant de faire un relevé de ce que l'on perçoit comme "féminin/masculin" dans les notes et accords... Pour moi, aucun des Cartier n'a de sexe particulier, par exemple. Question à creuser dans un autre post.
RépondreSupprimerUella, heureusement qu'on ne porte pas toujours les parfums pour exciter les mecs, ça réduirait le répertoire.
RépondreSupprimerMerci. C'est super, je m'en doutais sans certitude. Les 2 autre flacons (j'en ai 3 mais 7,5ml!) ont eux l'étiquetage avec la composition et sont 5D01(mai 2005?). L'odeur est identique, le reformulation date de 2006? Peut-être reste-t-il des "pré" dans de petites parfumeries (de plus en plus rares, elles ferment toutes les unes derrière les autres)...
RépondreSupprimercarmencanada, feminin/masculin, je parle pas au nom des passionnes de parfums qui n'auront pas de difficultes a porter les Cartier mais je situais davantage la realite. Aux Etats-Unis, les hommes portent tres rarement du parfum, des senteurs qu'ils appellent "cologne" (masculines sans ambuiguite) et non "perfume", terme reserve uniquement aux parfums de femmes. De meme en France, meme chez Lutens, ils se cachent pas pour avouer que Bois Sepia est le best-seller hommes.
RépondreSupprimerExciter les mecs avec un parfum, surtout pas mon truc. C'etait une boutade. Meme si j'arrivais a prendre au serieux le marketing bidon autour de Back to Black, faudra m'expliquer ce qu'il y d'aphrodisiaque dans une senteur guimauve au tabac "pipes de vieux monsieurs".
Uella, en fait je ne déconne pas, moi aussi je trouve certaines notes trop masculines pour les porter confortablement malgré mon *immense* ouverture d'esprit. Vétiver: sans problème. Mais certaines épices... plus difficile. Cuirs: pas tous, en fin de compte...
RépondreSupprimerJe pense que la ligne bouge selon les personnes et cela me semble intéressant à creuser.
Des feuilles, de la mousse, de la terre, de la racine... voilà mon programme d'automne !
RépondreSupprimerEvidemment, Mitsouko est incontournable mais on pourrait aussi citer ses cousins : Profumo, Jubilation 25,.. et tous les Chypre en perdition (snif, snif...). Le vétiver a aussi pour moi comme saison de prédilection l'automne ; mon choix est actuellement Encre Noire. Pour la racine, je pense bien sûr à Iris Silver Mist...
Si je le possédais, j'attendrais un peu pour Patchouli 24 ... mais je viens de braver la cohue "colettienne" : Poivre 23" de N. Lorson (Le Labo , exclusivité londonienne ) est vraiment intéressant et tombe pile poil dans les envies du moment : le connais-tu ?
Thierry, j'aurais pu citer Profumo évidemment, Jubilation aussi (mais je n'ai que l'échantillon -- remarque, c'est également le cas du Patchouli 24!). J'approuve Encre Noire avec enthousiasme mais je ne l'ai pas non plus...
RépondreSupprimerJ'ai un échantillon du Poivre du Labo mais ne l'ai testé qu'une fois. Bonne idée: je le ressors! (Si je peux lâcher La Treizième heure).
Beau palmarès superbement écrit dans lequel je retrouve une belle partie de mes favoris de l'automne. Vous avez aussi suscité l'envie d'aller tester de toute urgence Sycomore.
RépondreSupprimerDans cette variation sur cuir et fumé, j'ajouterais pour ma part mon dernier très grand coup de coeur, pour le parfum et la créatrice, Onda, de Vero Kern.
Venezia, je n'ai pas mis Onda dans le palmarès mais c'est un parfum que j'adore et dont j'ai écrit tout le bien que je pense -- Vero est une très bonne amie que j'adore aussi!
RépondreSupprimerNon, pas du tout de goudron sur moi avec la Treizieme Heure. Quant a Back to Black, je ne dirais pas aphrodisiaque, mais certainement envoutant et reconfortant pour moi personellement, et mon copain l'apprecie aussi. Tu vas rire, mais Fred m'a dit que la Treizieme Heure sent la bestiole ecrasee. C'est marrant les mecs non-perfumistas, n'est-ce pas? Ils en ont de ces descriptions!
RépondreSupprimerQuant a Pure Oud, bonne nouvelle - il parait qu'il y aura des recharges de ce parfum disponible en janvier. :-) Moi je commence a faire des economies en vue d'un achat certain.
Tara, il en sort de bonnes, le Fred... C'est peut-être le côté goudron qu'il perçoit (donc "roadkill" écrasé entre bitume et caoutchouc des pneus? beurkh).
RépondreSupprimerBonne nouvelles pour l'oud, en effet. Espérons que d'ici là, mes finances me permettront un petit achat, ou du moins un split...
Beau palmarès.
RépondreSupprimerComme tu le sais, ma mère est une inconditionnelle de Knowing depuis sa sortie en 1988. Comme elle aime les chypres (vintage Miss Dior ou vintage Femme), je le lui ai fait connaître, ayant toujours été très Lauder et depuis elle ne le quitte que quelques semaines l'été... Ma tante, elle, est fidèle à Mitsouko et à Aromatics Elixir.
L'automne, j'aime :
Bornéo 1834
L'air du désert marocain
Nahéma
Dzing
et récemment Timbuktu (et oui Thierry, j'ai finalement craqué et je ne le regrette pas)
Denyse,
RépondreSupprimerLa 13ème heure se fait attendre : je suis passé chez Cartier, il n'ont même pas pu me donner une date de sortie...
En ce qui concerne les Labo : pas d'échantillon ! On m'a dit qu'on pouvait quand même m'en vaporiser sur la peau pour que je puisse choisir : quel luxe quand on connaît le prix des flacons ! D'où sors-tu le tien : Luckyscent ?
Rebecca en Timbuktu : çà alors ! Dire que vous trouviez Dzongkha trop masculin... Timbuktu me semble parfait en automne mais pour le coup encore plus sec... Bravo !
Rebecca, pas étonnant avec de tels gènes que tu aies si bon goût! ;-) Mais aussi que les chypres ne soient pas ton truc...
RépondreSupprimerJe compte bientôt ressortir mon Nahéma, qui, dans son tiroir de frigo, est un peu abandonné (loin des yeux, loin du coeur? Mais en tous cas un peu protégé).
Thierry, j'ai eu mes Le Labo par Luckyscent, sauf les city exclusives qui m'ont été transmis par des amis. Toujours aussi sympa chez Colette!
RépondreSupprimerCarmen, tu me donnerais presque envie de reporter Knowing, que j'ai totalement mais alors totalement délaissé depuis bien des années. Shame on me, parce qu'il est beau ! Allez, hop, je repointe le bout de mon nez en parfumerie bientôt moi ;-)
RépondreSupprimerLamarr: non seulement beau mais carrément bon marché par les temps qui courent!
RépondreSupprimerJe viens de découvrir black et c'est le coup de foudre immédiat et inattendu . Très belle description: un Shalimar pour répliquant! Merci pour celui-là!
RépondreSupprimerComme par hasard, la platine joue au même moment le Libertango de la très répliquante Grace Jones: stange, I've seen that face before... Tu cherches quoi? A rencontrer la mort?
Yeahh!
Anatole: paaaaaaaarfait!
RépondreSupprimerJ'ajoute Femme qui sent l'automne,Boucheron avec sa note stimulante de basilic sur fond riche, Signature de Dupont et sa note d'abricot sec (mais je ne sais pas s'il est toujours sur le marché),1000 de Patou pour sa douceur soyeuse et Nu (il m'en reste). Nahéma va disparaître? Un si beau parfum! Bon, il va falloir que j'essaie Knowing... entre autres! Merci à tous pour vos suggestions.
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