Les présentations de presse les plus réussies sont celles
qui savent nous émouvoir. Ce
peut être une conversation passionnante avec des propriétaires
de marques ou des parfumeurs. Parfois, comme ça a été le cas lors de la
présentation de Nina L’Eau de Nina Ricci, une rencontre inattendue avec une
créature de conte de fée.
Nina L’Eau, composé par Olivier Cresp (Firmenich) est un
floral fruité comme toute la gamme, plutôt floral que fruité d’ailleurs avec
ses notes de néroli, de fleur de pommier et de gardénia. Le film, « Mon
Secret », signé Eugenio Recuenco, est une course onirique à travers le
miroir, dans un labyrinthe givré, jusqu’à la pomme Nina. Mais bien que le
mannequin Frida Gustavsson soit absolument ravissante dans sa robe en
mousseline de soie haute couture de Nina Ricci, pour moi, la vraie star du
film, c’est Paloma.
Paloma est l’un des trois harfangs des neiges qui ont figuré
dans le film, avec Igloo (qui nous avons pu admirer, altière sur son perchoir,
dans l’un des salons de l’hôtel Salomon de Rothschild) et Snow (qui, je crois,
participait à un autre tournage). Paloma était en compagnie de son dresseur,
qui nous a invités tour à tour à passer son gant pour qu’elle se perche sur
notre bras le temps d’une photo.
C’était une petite diva bavarde, qui miaulait en battant des
ailes. Parfois, bien qu’habituée à la foule, elle tentait de se dégourdir les
ailes en s’envolant, mais n’allait pas très loin, retenue par sa lanière au
gant. Son dresseur la recueillait alors délicatement et la calmait en claquant
la langue tandis qu’elle lui becquetait la chemise.
Lorsqu’est venu mon tour, Paloma s’est perchée sur mon bras ;
sa grande aile douce m’a effleuré la joue tandis qu’elle assurait son
équilibre. Son dresseur m’a conseillé de la gratouiller derrière l’oreille et
au-dessus de l’œil. De longues années de mère-chat m’ayant rompu à l’exercice,
je l’ai grattée et caressée. Elle a penché la tête et commencé à clore ses
grands yeux feu… Si elle avait pu ronronner, je crois qu’elle l’aurait fait.
Puis je me suis rappelé que d’autres personnes attendaient leur tour et j’ai, à
grand regret, interrompu ce petit moment de tendresse avec le joli rapace.
Le harfang des neiges est l’oiseau national de mon Québec
natal, donc en quelque sorte mon totem. Et si j’écarquille les yeux, ce n’est
pas parce que j’ai peur – autrement, Paloma se serait agitée. C’est parce que
je suis émerveillée.
N’oubliez pas le tirage au sort ci-dessous, il reste ouvert
jusqu’à lundi 4 février.
Les deux photos du haut sont celles du making-of; elles ont été mises à la disposition de la presse par Nina Ricci. Les deux du bas ont été "volées" avec mon iPhone. Mon portrait avec Paloma, je l'ai rephotographié à partir d'un Polaroïd, parce qu'un Pola, ça vaut tous les Photoshops du monde.
Les deux photos du haut sont celles du making-of; elles ont été mises à la disposition de la presse par Nina Ricci. Les deux du bas ont été "volées" avec mon iPhone. Mon portrait avec Paloma, je l'ai rephotographié à partir d'un Polaroïd, parce qu'un Pola, ça vaut tous les Photoshops du monde.
Je comprends votre émotion ! J'ai une immense fascination pour les chats et les rapaces. J'ai eu la chance de porter un aigle, au cours d'une fête médiévale dans un vieux château du Luxembourg. Vu la manière dont il me regardait, j'avais l'impression d'être "l'Elue"...
RépondreSupprimerAlors, oui, vous me comprenez. Les rapaces ont ce regard intense - même si son dresseur m'a expliqué qu'en fait, les harfangs ne voyaient pas bien de près! Mais c'est réellement une expérience très particulière, magique...
RépondreSupprimerMoi je prèfère les harfangs pommes à l'huile, question de goût. Mais je comprends votre béatitude ornithotrope, chère Denyse. Quant à "Nina L'Eau", ils auraient pu trouver un peu plus original, moins téléphoné : (Allo Nina ?)
RépondreSupprimerBon, ok, je sors ;)
Pour Paloma, ce serait plutôt un régime poussins souris... Côté parfums, en effet, beaucoup de variations autour de l'eau ce printemps. Espérons que ça ne fera pas trop pleuvoir.
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