Plus qu’un mois avant le
lancement de The Perfume Lover en
Grande-Bretagne. Et encore cinq avant celui de Séville à l’aube… Une histoire racontée avec des mots ; une autre
en odeurs.
Le prochain parfum de
Bertrand Duchaufour pour L’Artisan Parfumeur a été inspiré par l’une des plus belles nuits de ma vie, sous un oranger en fleur à Séville durant la Semaine
Sainte, dans l’étreinte d’un nuage d’encens et d’un bel Andalou…
Lorsque je lui ai raconté
cette histoire, Bertrand m’a dit qu’elle ferait un très bon parfum. Puis il est
passé à l’acte en le composant. Il m’a demandé de l’accompagner dans cette
aventure. Et c’est ainsi que ma nuit sévillane a inspiré un parfum magnifique,
qui à son tour a inspiré mon livre.
Le développement de Séville à l’aube est le fil d’Ariane de The Perfume Lover : en explorant le
labyrinthe de la création, j’ai débouché sur d’autres perspectives. Des
rencontres avec les personnages qui m’ont fait aimer le parfum. Des essais,
parce que le parfum n’est pas seulement un bel objet, mais un objet à travers
lequel on peut (se) réfléchir. De l’histoire, parce que tout parfum réellement
créatif en est issu et y ajoute quelques lignes. Des souvenirs, parce que le
parfum ne peut réellement vivre qu’interprété à travers nos propres histoires.
Je suis bien entendu
immensément reconnaissante à Bertrand Duchaufour de m’avoir invitée dans son
monde : son cadeau m’est d’autant plus précieux qu’il me sera permis de le
partager avec vous. Je suis aussi infiniment redevable à L’Artisan Parfumeur
d’avoir demandé à Bertrand de développer Séville
à l’aube et de lui donner une place dans une collection qui compte certains
des parfums les plus originaux et les plus poétiques du marché.
Et maintenant, rien que
pour vous donner un avant-goût : Séville
à l’aube est un oriental fleur d’oranger zesté, vert et baumé, avec des
notes de petitgrain, petitgrain citronnier, fleur d’oranger absolue, cire
d’abeille absolue, encens résinoïde, lavande Luisieri absolue et benjoin Siam
résinoïde.
Un petit mot à l’intention
de mes amis journalistes et blogueurs : bien que quelques échantillons
aient été fabriqués expressément pour HarperCollins à l’intention des médias
britanniques, ceux de L’Artisan Parfumeur ne seront prêts que plus tard ce printemps.
Séville à l’aube sortira fin juillet, entre les lancements des
éditions anglaise et française de The
Perfume Lover. Ainsi, vous aurez eu le temps de découvrir le parfum, ce qui
vous donnera envie, je l’espère, de lire l’histoire de sa création dans mon
livre, qui paraîtra aux Presses de la Cité en octobre 2012.
Chère Denyse,
RépondreSupprimerMa famille est sévillane, j'ai eu des larmes aux yeux en lisant votre bel article, en songeant aux parfums de Séville à l'aube. Merci, mille et une fois, d'avoir pensé aux senteurs espagnoles dans votre livre, que j'ai hâte de lire, que j'aurais lu en tout cas comme je vous lis quotidiennement.
Cordiales salutations,
Sara, Vizcondesa de Saint-Luc
Chère Sara, c'est à mon tour d'être émue! Si Paris m'a initiée aux parfums en flacon, c'est à Séville que j'ai appris la volupté des parfums dans l'air... Je ne sais pas si Séville à l'aube reflètera fidèlement ces parfums car c'est une création qui a suivi sa propre logique, mais en tous cas c'en est une interprétation, comme un roman.
RépondreSupprimer;-)))
RépondreSupprimerVoilà, tout est dit :)
Lamarr: et tout reste à découvrir!
RépondreSupprimerCet avant goût me laisse rêveur.. l'attente sera bien longue jusque Juillet ;)
RépondreSupprimerAlexandre
Alexandre, je sais, c'est long! En fait, si j'ai annoncé cette sortie si longtemps à l'avance, c'est que les exemplaires de mon livre ont été envoyé à la presse et aux blogs britanniques accompagnés d'un petit échantillon. Du coup, comme l'information risquait de se diffuser assez rapidement dans les blogs et les forums, et qu'elle avait déjà filtré en partie, je souhaitais être la première à faire l'annonce officielle.
RépondreSupprimerSéville est magnifique. Alors, un parfum qui s'en inspire ... quel bonheur !
RépondreSupprimerZab, j'ai passé de longs mois de ma vie à Séville et en effet, c'est la ville où j'ai vécu les sensations esthétiques les plus puissantes... Je sais que tous ceux qui ont connu cette ville peuvent se reconnaître en cela. Et que ceux qui n'y sont jamais allés pourront en rêver grâce au livre et au parfum!
RépondreSupprimerJ'ai hâte de découvrir "Séville à l'aube" et j'imagine l'émotion suscitée par ce travail, cet échange. J'ai hâte également de pouvoir me procurer votre livre.Bonne continuation.
RépondreSupprimerNaty, cette expérience a en effet été la plus passionnante de ma vie dans les parfums. Pour le livre en version française, j'y œuvre!
RépondreSupprimerAh, the obscure luisieri! I remember giving Bertrand my tiny bottle of that stuff a couple summers ago, and he was quite blown away by it, it's the most amazing form of lavender out there, and doesn't really smell like lavender at all. It's from Spain, and he swore he was going to work it into a perfume...so glad it's this one!
RépondreSupprimer-Marla
Marla, well, thank you! The Luisieri lavender is indeed a wonderful material and nothing like the Provence one. Almost incense-like in fact...
RépondreSupprimerBravo pour ces créations (directe et indirecte)!
RépondreSupprimerEt un grand merci de nous faire partager vos découvertes parfumesques au moyen de ce blog!
Je commente aujourd'hui pour la première fois (la néophyte que je suis a bien peur de ne pas trouver ses mots!), mais vous suis depuis octobre avec assiduité, et ai parcouru avec grand plaisir tout votre blog, ce qui m'a amenée à des coups de foudre olfactifs "dirigés" : Vamp à NY et Songes. ;-)
J'ai en revanche été séduite seule par Gardenia pétale, mais ai été ravie de lire votre critique élogieuse pour ce superbe bouquet de fleurs blanches!!!
Bonne continuation!
Cannelle-Vanille
Canelle-Vanille, un grand merci et bienvenue sur Grain de Musc. N'hésitez pas à commenter, c'est dans le dialogue qu'on fait avancer les choses!
RépondreSupprimerChère Denyse,
RépondreSupprimerje ne connais pas Séville, mais j'attends cette visite virtuelle avec impatience!
bises
Ann, pour toi ça ne devrait pas tarder!
RépondreSupprimeryoupi!!!
RépondreSupprimerC'est peu dire que je me réjouis de lire ton livre en même temps ce parfum.
RépondreSupprimerSuperbe idée. Quand Duchaufour s'associe à des femmes, il fait des merveilles.
V
V., Bertrand fait des merveilles tout court! Mais là, il est vrai qu'il s'agit d'un projet un peu particulier parce qu'il est vraiment issu non d'une commande (à l'origine en tous cas, puisqu'ensuite L'Artisan Parfumeur a bel et bien commandé le développement), mais d'un alignement des astres!
RépondreSupprimerQuelle aventure merveilleuse et excitante, mais au vu de tes souvenirs et de ta personnalité, cela ne pouvait qu'en être ainsi; j'ai hâte de te lire en anglais et de découvrir "ton" nouveau parfum. J'avais bien senti que tu étais émue par Sweet Redemption... A très vite.
RépondreSupprimerRebecca, je passerai au BM te faire une avant-première! Il est différent de Sweet Redemption (ouf) mais peut en effet être aimé par les mêmes personnes...
RépondreSupprimerFélicitations ma chère! J'ai hâte de lire le livre et de sentir le parfum. Quel souvenir enivrant de ta jeunesse!
RépondreSupprimerTara, c'est aussi (et même surtout) un futur souvenir de la période que je viens de vivre... Une seconde jeunesse, sans doute!
RépondreSupprimerSéville à l'Aube, rien que le Titre est Superbe ! L'eau à la bouche, j'ai !
RépondreSupprimerElise
Elise, merci, je suis très heureuse de ce nom aussi, et pour cause...
RépondreSupprimeroh mais je n'attendrai pas la version française...la version originale me conviendra parfaitement si je peux la trouver;-)
RépondreSupprimerNaty, elle sera disponible sur Amazon, sinon je pense que certaines librairies de langue anglaise à Paris l'auront en stock, par exemple Shakespeare and Company.
RépondreSupprimerJe me réjouis, impatient, de découvrir ce parfum.
RépondreSupprimerIl me tarde à moi aussi de découvrir Séville à l'aube et votre livre. Du monde va se bousculer aux portillons des librairies et de chez L'Artisan Parfumeur!
RépondreSupprimerEncore bravo pour cette double actualité.
Chypre Rouge, encore quelques mois! Mais il y aura sûrement une présentation presse avant l'été.
RépondreSupprimerSandrine, je l'espère!
RépondreSupprimerVous me faites languir chère Carmencanada!
RépondreSupprimerToutes mes félicitations pour votre livre et quel meilleur hommage à votre passion... qui vous le rend bien, avec ce parfum au nom rempli de poésie ;)
Saxo
Saxo, merci! Je n'arrive pas à croire qu'il faille encore attendre si longtemps pour faire connaître ce parfum que j'adore... Quant au livre, il faut d'abord que je finisse de le traduire!
RépondreSupprimerUne belle histoire d'amour qui ressort du passé, et qui passant par les pages d'un livre finit par prendre la forme d'un parfum, c'est plus que beau. Fabuleux, magique comme un conte des mille et une nuits..et surtout extrêmement touchant, chavirant, enivrant.. comme l'est certainement votre parfum !
RépondreSupprimerJe suis plus qu'impatiente de le découvrir. D'ici là je vous adresse toutes mes félicitations pour ces réalisations.
alizarine
Alizarine, merci ! C'est en effet une espèce de petit miracle que tous ces fils se soient tissés dans un texte et une formule de parfum...
RépondreSupprimerChère Denyse, merci de m'avoir fait découvrir ton Séville à l'aube que je n'arrête pas de sentir sur touche et que je trouve délectable. Finalement, il m'évoque plus la guimauve de Love,mais en beaucoup moins calorique et surtout plus poudré, plus aéré/aérien, avec un aspect sucre glace, un peu comme celui de Traversée du Bosphore. J'essaye de le décrire aux autres par des notes connues même si au final, il a sa particularité quasi irrésistible.
RépondreSupprimerChère Rebecca, je suis ravie qu'il te plaise! Je pense que le côté "nectar sucré" de la fleur d'o est coupé par les notes vertes et cirées (aldéhydes, cire d'abeille...). Je n'aurais pas songé à des effets sucre glace (vanille/musc) comme ceux de Bosphore, mais c'est normal que nous rentrions chacune différemment dans un parfum somme toute assez complexe...
RépondreSupprimerCarmencanada, journaliste, écrivain, muse.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si tu connais la chanson "Guadalquivir" de Brigitte Fontaine.
http://www.deezer.com/music/track/3088550
Je pensais à Dzongkha, avec cette chanson. Mais avec "Séville à l'aube" plus besoin d'aller au Népal pour avoir le parfum qui va avec la musique.
Julien, merci pour la suggestion, je ne connais pas tellement les chansons de Brigitte Fontaine. Ma bande-son, ce serait plutôt les vieux chanteurs de flamenco.
RépondreSupprimerJ ai hâte de re sentir ce qui est toujours resté en moi pendant toutes ces années et qui m a profondement construite. Je suis tombée amoureuse d un jeune homme au cœur des orangers en fleurs à Alicante, Pendant la semaine sainte...mon premier AMour fou, celui qui nous bouleverse et nous transporte au delà de tout ... Cette. Sensation d être juste là où on doit être, au moins une fois dans sa vie.
RépondreSupprimerJ attends avec impatience de voir les mots et l eau d heures si semblables. Merci!
Anonyme, je suis émue de ce souvenir qui rejoint le mien; j'espère que leur évocation en mots et en parfum sera, au moins un peu, à sa mesure...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMon compagnon m'a offert Séville à l'aube l'été dernier, car je cherchais un parfum à base de fleur d'oranger, que j'affectionne particulièrement.
Je suis contente de tomber sur votre blog et émue de découvrir l'histoire de ce parfum, que je mets avec parcimonie et plaisir.
J'ai envie de vous dire merci !
A bientôt !
Anna, merci, vos mots me touchent, puisque le parfum né de mon histoire fait partie de la vôtre. C'est tout ce qui compte.
RépondreSupprimerJe viens de découvrir ce parfum grâce à votre livre où j'ai trouvé de nombreux échos concernant mes goûts. Je pense que Séville à l'aube remplacera l'Habanita qui m'habitait et qui me manque tant...Sinon, je déteste les enseignes style Séphora qui me provoquent de terribles migraines, je n'ai pas pu porter de parfums pendant 10 ans et je compte bien me rattraper...Bravo pour votre magnifique livre plein de poésie et de sensualité.
RépondreSupprimerBonjour, et merci infiniment pour vos mots. J'espère que Séville à l'aube vous accompagnera comme l'a fait Habanita !
Supprimer