mardi 22 juin 2010

Vamp à NY d'Honoré des Prés : Livrez vos impressions



Voilà, il est temps pour tous ceux qui ont reçu un échantillon de Vamp à NY d’Honoré des Prés de rédiger leurs commentaires !

Je traine ces échantillons dans mon sac depuis que je les ai et j’ai bien dû en vendre quelques flacons.

À la terrasse d’un petit café des abords du Canal Saint-Martin, à l’amie et artiste capillaire qui me coiffe depuis des lustres, et à l’une de ses clientes qui a une boutique avenue Montaigne…

Dans un dîner terriblement londonien, c’est-à-dire furieusement arty et international dans l’appartement d’une designer française à Pimlico, à une Néo-Zélandaise qui citait Shakespeare d’une voix langoureuse, et qui a tout de suite reconnu la fleur de frangipanier de sa jeunesse hippie sur une plage australienne, ainsi qu’à une Irlandaise sculpturale au tempérament explosif, qui a gémi : « Ça touche à des endroits que le sexe ne peut pas atteindre » -- et elle sait de quoi elle parle, puisqu’elle est sexologue.

Et, sans doute, à un bon tiers de mes « étudiants » du London College of Fashion, très bluffés qu’on puisse faire ça en restant dans les matériaux bio.

Bon, alors maintenant, à vous. Vous êtes-vous laissés séduire par la Vamp d’Olivia Giacobetti ? Si ce n’est pas le cas, vous pouvez le dire aussi… !

Et parce que certains bloggers ont également été les heureux récipiendaires de cette opération, vous pouvez trouver leurs impressions (en anglais) en cliquant ci-dessous (si les posts ne s'affichent pas tout de suite, tenez compte du décalage horaire...).

The Perfume Posse

Perfume-Smellin’ Things

Muse in Wooden Shoes

Beauty on the Outside


Merci encore à Christian David d’Honoré des Prés, qui a très généreusement fait don de 100 échantillons, qui a libellé les envelopes avec moi, y a glissé les tubettes et s’est tape les affranchissements à La Poste: on l’applaudit!

32 commentaires:

  1. Ce parfum merveilleux transporte comme un souvenir d'enfance ... la tubéreuse me fait toujours cet effet(Jardins de Bagatelle, Fracas ...), oui mais là, la tubéreuse se fait solaire, exotique à l'extrême...mais tendre, toujours, tout en étant charnelle. Les vacances d'été quand j'étais (vraiment) petite, l'huile de monoï, très à la mode dans les années 70... un pouvoir d'évocation exceptionnel, donc. Un parfum de femme-enfant qui tient plutôt bien : on m'a dit "J'adore ton parfum" en fin d'après-midi alors que je m'étais parfumée tôt le matin.

    RépondreSupprimer
  2. Je suis un peu intimidée pour entamer cette page encore vierge de commentaires... J'aurais préféré qu'elle commence par des éloges enthousiastes. Malheureusement, j'ai beau m'en pschitter abondamment, je n'atteins pas le nirvana, la griserie. J'aime bien, c'est tout. Une tubéreuse pas assez addictive, compliquée et narcotique pour moi. L'amoureuse de Tubéreuse Criminelle que je suis ne trouvepas ses marques, ce parfum me désoriente, c'est une tubéreuse entre fleur et fruit, lumineuse et lactée, charmante par son nacré poudré, ses iridescences entre le vert d'eau et le rose. Un parfum sensuel mais jamais lourd, une très belle réalisation que je salue... mais le respect, ce n'est pas l'amour. Je n'aime pas: j'aime bien c'est tout. Et je suis un peu triste de l'aimer si peu, et suis un peu contrite de vous l'avouer...
    alizarine.

    RépondreSupprimer
  3. Ah je suis contente, la page commence par du positif, j'ai été devancée: ouf !
    Oui c'est bien cela, je suis d'accord avec zab63, c'est bien ce monoï des seventies qu'il me rappelle aussi, celui avec la fameuse fleur de tiaré dans le flacon... La fleur faite soleil et sucre !
    alizarine

    RépondreSupprimer
  4. tout d'abord merci à Denyse et Honoré des Prés pour cette initiative.
    j'aime la tubéreuse sans sucre, alors si j'allais aimer ce parfum je savais déjà que ce ne serait pas grâce à elle. j'ai passé des vacances à Tahiti, enduite de monoï et pour celles qui aiment le monoï mais n'ont pas envie de se "graisser" la peau, ce parfum est pour elles tant il restitue si bien l'odeur du monoï.
    j'ai été agréablement surprise par la longue durée de ce parfum sur ma peau, compte tenu des regrets qui sont souvent exprimés à l'égard des parfums d'Olivia Giacobetti (dont j'ai pu hélas vérifier le bien-fondé avec le merveilleux En passant). d'après ce que j'ai compris, c'est d'autant plus une prouesse technique que d'après ce que j'ai compris les parfums "organiques" n'ont pas beaucoup de tenue.
    ce parfum est une fragrance très réussie à mon sens parce qu'il évite l'écueil du trop sucré et sirupeux, ce qu'il aurait pu être vu le type de parfum qu'il est.
    ma seule véritable critique concerne le nom: passons sur le fait qu'il fasse "girlie", j'avoue d'ailleurs que je le trouve drôle (sauf s'il était fait pour être sérieux). là n'est pas le problème, je trouve juste que le nom est très mal choisi pour une odeur qui évoque les belles Tahitiennes et les îles du Pacifique. on est très loin de New York et des New Yorkaises (je connais assez bien NYC et ce parfum n'est pas du tout celui que j'associerais à une femme fatale de cette ville). cette fragrance, j'ai envie de la porter par une belle journée/soirée d'été à la campagne ou au bord de la mer, éventuellement à la terrasse d'un appartement par une après-midi ou soirée très chaude.
    je n'achèterai pas ce parfum, mais uniquement parce que j'associe le monoï aux îles et que je cherche des parfums plus "urbains" ou "champêtres"; en revanche sa superbe qualité sans une seule fausse note m' a donne envie d'essayer d'autres parfums de cette ligne dans l'espoir d'y trouver escarpin à mon pied.

    RépondreSupprimer
  5. @alizarine: j'ai cessé de comparer toute tubéreuse à tubéreuse criminelle, j'en suis aussi une amoureuse. je finis par croire que ce n'est pas la tubéreuse en elle-même que j'aime dans ce parfum mais l'usage qui en est fait. je cherche encore un parfum qui me procure le même choc olfactif que ce parfum mais pour attendre sans frustration je me fais plaisir avec d'autres découvertes moins "choquantes" mais très agréables.
    j'aime les jolis adjectifs que vous utilisez pour décrire "Vamp"

    RépondreSupprimer
  6. Oh, ce n'est pas une comparaison, plutôt l'évocation à une référence. En filigrane quelque chose d'évidemment allusif, une parenté par essence en quelque sorte. Un peu comme une personne nouvelle avec qui l'on échange trois mots, et dont le timbre de voix ou l'accent évoque un être aimé.
    alizarine

    RépondreSupprimer
  7. je suis un peu gênée mais je ne suis pas vraiment emballée
    Peut être est ce dû à la fragrance très inhabituelle?
    Certes on sent un peu le monoï (note lointaine et approximative)! mais le parfum me fait trop penser aux senteurs que je rencontrais dans les drogueries de mon enfance .Certes j'aime l'odeur de l'encaustique, mais pas sur moi.
    Vraiment désolée de cette note un peu négative!

    RépondreSupprimer
  8. Zab, plusieurs copines m'ont aussi dit "Ça sent les vacances". Olivia G. excelle à créer des ambiances affectives, comme elle l'a souvent démontré chez L'Artisan et chez Iunx...

    RépondreSupprimer
  9. Alizarine, Tubéreuse Criminelle est unique et je ne pense pas que Vamp va sur le même terrain -- d'ailleurs, ce sera superfétatoire, non?
    Mais bon, ce n'est pas du tout grave de ne pas en être folle, ou en tous cas de vous en excuser, je n'en suis pas l'auteur, simplement une Vampophile...

    RépondreSupprimer
  10. Columbine, je crois que le nom a été choisi pour s'harmoniser avec la collection new-yorkaise, puisque c'est à NY que vit désormais Olivia G. Je le trouve drôle et charmant, mais l'histoire qu'on se raconte derrière peut être très différente: après tout, lorsqu'on porte un parfum, on le réinvente!

    RépondreSupprimer
  11. Cleopat, pourquoi être gênée, faut pas! C'est intéressant cette remarque sur l'encaustique -- senteur que j'aime beaucoup. Je n'y avais pas songé. Mais il est tout à fait légitime de ne pas avoir envie de sentir cette odeur sur sa peau...
    C'est d'ailleurs à cela qu'on reconnaît des parfums qui font des choix forts: les avis sont très partagés!

    RépondreSupprimer
  12. D'abord, merci de nous avoir offert la possibilité de tester un parfum bio, je ne l'aurais jamais fait, parce que je ne suis pas sensible du tout à cette tendance qui se profile, également dans les cosmétiques. Vamp à NY, ce nom certes attirera les "teenager", dénote avec la jungle édénique, sans bêtes sauvages, où nous emporte ce parfum.

    J'aime beaucoup le départ puissant de cette tubéreuse gorgée de rhum et de monoï, dont j'ai moi aussi beaucoup abusé dans les années 80. Je viens de découvrir l'extrait de tubéreuse et j'ai d'autant apprécié la restitution de toutes ses facettes par Olivia Giacobetti.

    C'est un beau parfum estival, luxuriant, lacté, presque un baume sur la peau, qui rayonne, le jour est son royaume. (Presque l'antithèse d'Iris Silver Mist) Ni vamp, ni femme fatale, il laisse une longue effluve exotique dans les cheveux qui dure longtemps - surprise! - et met de belle humeur.

    VH

    RépondreSupprimer
  13. VH, en effet, je trouve ce parfum joyeux, heureux -- il fait d'ailleurs désormais partie de mes anti-blues, très officiellement!

    RépondreSupprimer
  14. Au premier pschitt, et au second, au troisième, impossible de donner un nom à cette odeur que je reconnaissais, ce piquant et cette âpreté qui me raclaient la gorge; cette vamp me ramenait à une odeur inscrite en moi depuis l'enfance. Et bien c'est le géranium!
    Tout à côté, et en même temps, je me répétais qu'il y avait autre chose, ce parfum me ramenait de manière plus directe à une autre réminiscence, moins enfouie celle-ci. Mais n'y arrivant pas je le tends à ma sœur qui me répond immédiatement "c'est l'odeur du tahiti douche coco"...oui, c'était bien ça.
    Vais-je me faire taper sur les doigts? Oser "comparer" (ce n'est pas le cas) l'incomparable. Et pourtant.
    Je l'ai essayé plusieurs fois, à des heures différentes, le soir notamment là où ma peau parle le plus. Mais rien n'y a fait, ce monoi là, intéressant et beau toutefois, n'est pas pour moi. ( c'est son "âpreté" qui me gêne, je ne sais pas si cela a un sens pour vous, je ne sais malheureusement pas l'exprimer autrement).
    J'étais moi aussi assez gênée de livrer mon commentaire, n'ayant moi non plus pas été séduite, mais je vois qu'au final, personne ne ressort les pommettes ou les doigts rouges.
    Merci à vous, merci à Honoré des prés, ce fut une belle expérience, qui me donne en tous les cas envie de découvrir leurs étagères et pourquoi pas d'y trouver effluve à mon nez.

    RépondreSupprimer
  15. Céci, je n'aurais pas songé au géranium mais ce n'est pas entièrement impossible, ce petit côté menthé-frais... Quant au côté Tahiti, eh bien, comme vous le savez, quand notre cerveau s'accroche à une référence et ne veut pas en démordre... C'est fichu! Je pense que c'est justement ce côté coco-monoï qui en séduit certain(e)s...
    Comme je l'ai dit plus haut je crois, un parfum qui prend des options fortes ne peut pas faire l'unanimité. Dieu merci!

    RépondreSupprimer
  16. Dans un premier temps, j'ai inauguré un nouveau type de test : le nez au dessus d'une enveloppe à bulles contenant des débris de verre ! Quelles brutes, ces postiers ! :-)
    La touche qui était pour le coup très imbibée a libéré ses effluves sur ma cheminée pendant plus de 24H00 : quelle prouesse pour un parfum bio !
    Plus tard, la démonstratrice du Printemps m'a remis un échantillon que j'ai pu tester sur peau. Je partage le sentiment exprimé plus haut: un parfum signé et désinvolte, plein de joie de vivre qui devrait combler celles qui restent intimidées par les tubéreuses plus "difficiles". Je me demande quand même comment on peut arriver à un tel résultat sans absolue tubéreuse (qui à priori ne rentre pas dans le cahier des charges) ?

    RépondreSupprimer
  17. Thierry, les enveloppes n'étaient visiblement pas à l'épreuve des postiers car le même malheur est arrivé à trois personnes côté anglophone.
    L'absolue n'est pas bio, mais l'huile essentielle oui, et puis il y a toutes sortes d'astuces... Miss Olivia doit en connaître un rayon!

    RépondreSupprimer
  18. Je me lance...toute profane que je suis. Tout d'abord, un grand merci. pour l'échantillon, précieux en lui-même (surtout à l'autre bout de la France où il n'y a pas de revendeur Honoré des Prés) et parce qu'il nous permet de former ici une sorte de communauté éphémère, avec avis spécialisés et avis d'amateurs, tous passionnés. Une sacrée réussite: signer un parfum "bio" qui a de la personnalité et qui nous entraîne dans autre chose que les soliflores. C'était un défi et il est réussi. Ensuite, il illustre bien toutes les questions que je me pose sur ce qui peut nous influencer lorsqu'on teste un parfum: comment faire abstraction du Nez, comment faire abstraction du contexte qui l'entoure et de ce qu'il évoque (une sorte d'exil créatif dans la ville qui ne dort jamais). Je suppose qu'on est toujours plus ou moins influencé, et que l'odorat est précisément un sens qui renvoie à tellement de souvenirs, d'émotions et d'inconscient qu'on ne peut pas parler d'objectivité. J'aimerais aimer NY et j'aimerais, parfois, être une Vamp. Ce n'est pas le cas, mais pourquoi pas croire aux métamorphoses parfumées ? Je m'asperge donc de ces précieuses gouttes. La première impression est médicamenteuse, pas forcément dans le mauvais sens du terme, pas au sens aseptisé. Je suppose que les connaisseurs savent quelle molécule est à l'origine de cette évocation,, à moins que ce ne soit le souvenir enfoui d'une pommade, adoucie par un parfum, qui m'induit en erreur. Il me faut beaucoup d'heures pour que cette impression s'estompe. Et çà aurait pu me décourager. Mais "Vamp à NY" (et surtout son auteur) mérite que j'insiste. J'avoue ne pas percevoir le côté "monoï", exotique. Ni le côté "rhum" que je trouve dans "Idole" de Lubin. Et je trouve "Vamp" plutôt urbain. Au sens du bitume. Allez comprendre. Moderne, sans aucun doute. Mais la tubéreuse et moi, ce n'est pas terrible-terrible. Alors je décide de l'oublier. Et là je comprends (je commence, du moins): il ne sent rien de ce que j'ai senti avant, et c'est pour cela que je suis perplexe. Je ne sais plus à quoi m'accrocher, si ce n'est à sa gaîté teintée d'une pointe d'ironie. Et, allez savoir pourquoi, c'est une chanson qui me vient à l'esprit, un standard du jazz: "the lady is a tramp", chanson créée en 1937 pour la comédie musicale "Babes in arms" jouée à Broadway. Une parodie enjouée de la haute société newyorkaise (dans la version pleine d'esprit d'Ella Fitzgerald, http://www.deezer.com/listen-1145860).

    " I like the free, fresh wind in her hair
    Life without care
    I’m broke, it’s o’k
    Hate california, it’s cold and it’s damp
    That’s why the lady is a tramp"


    The lady is not a Vamp, she is a tramp.

    Lala.

    RépondreSupprimer
  19. Thierry a raison : je fais parti des personnes "intimidées par les tubéreuses" et en effet, celle-ci me comble. Elle me fait penser aux retours de la plage où la peau enduite de monoï a doucement doré au soleil. Je n'ai eu que des compliments, à la maison comme au boulot.

    Merci à Denyse, Honoré des Prés et à la personne qui a eu la gentillesse de céder son échantillon.

    RépondreSupprimer
  20. Je l'aime beaucoup cette Vamp à NY, qui revient de vacances aux Seychelles, Tahiti où je ne sais où sous les tropiques; perso je l'ai renommée Maori à Paris ;).
    Ni trop opulente, ni diva capricieuse, d'une tenue irréprochable, je la trouve solaire, tropicale, chaude et crémeuse à souhait. L'effet revival 70ies, le monoï et la crème de banane sont bien là mais sur ma peau cette tubéreuse est aussi terreuse et fumée (peut-être due à la vanille?) et j'adore ça, façon feu de camp sur la plage ou piste de brousse poussiéreuse.
    Parfait pour l'été.
    Moi aussi elle me rappelle les retours de plage la peau tannée par la soleil.
    Moi qui cherchait une tubéreuse "pour homme", j'ai laissé tomber Nuit de T. et adopté celle-ci, plus facile à vivre et joyeuse.
    Et j'ai trouvé par hasard un combo terrible: Turtle Vetiver + Vamp à NY, le vétiver salé et acre avec le lait de tubéreuse cuit au soleil: le bonheur! Un équilibre parfait entre yin et yang qui m'a d'abord replongé en enfance: ce moment où on rentre de la plage à travers les dunes avec la peau qui sent le sel et la crème solaire, et qui maintenant me donne une vraie sensation de sérénité.

    Merci à vous et à Honoré des Prés pour cette opération généreuse et bravo à Olivia Giacobetti!.

    RépondreSupprimer
  21. J'ai craqué très vite en la découvrant en direct au Bon Marché lors de son lancement, attirée par le mot tubéreuse. OK je suis une fan de tubéreuse et j'ai été ravie d'ajouter celle ci à ma collection car elle apporte vraiment quelque chose de différent, d'assez unique. J'aime beaucoup cette tubéreuse (version absolue apparemment virtuelle),gorgée de rhum et de monoï et qui finit dans le baumé de la vanille.

    Pour répondre à Columbine, Vamp à NY tient sûrement son nom en hommage à la grosse pomme, du fait que les Américaines sont en général accros à la tubéreuse, elles vouent notamment un culte à Fracas. C'est leur fleur de référence, comme un antidote charnel à un puritanisme parfois envahissant.

    J'en ai par ailleurs vendu un ce soir dans la Scent Room du Printemps à une Japonaise de passage à Paris, à la recherche de parfums rares ... et qui se fiait à mes suggestions.

    RépondreSupprimer
  22. Lala, je ne vois vraiment pas pourquoi vous hésitiez à écrire, tout y est! Le côté médicinal est à mon avis le résultat de plus d'un matériau ici mais en tous cas, celui le plus caractéristique de la tubéreuse est le salicylate de méthyle que l'on retrouve dans plusieurs pommades antidouleur, associée au camphre, au menthol et à l'eucalyptus (genre Baume du Tigre).

    Vous avez raison de dire que le fait de ne pas savoir où s'accrocher dans un parfum déconcerte - du coup, en effet, on se retrouve parfois à s'accrocher à des notes "négatives", "pas parfum". Raison aussi de souligner que l'identité d'un auteur peut influencer la perception: on se dit "c'est bizarre, mais ça doit valoir la peine", donc on s'accroche.

    Enfin, vous avez raison de citer cette chanson que j'adore, et j'en rajoute:

    She gets too hungry for dinner at eight
    She likes the theater and never comes late
    She never bothers with people she'd hate
    That's why the lady is a tramp

    RépondreSupprimer
  23. Sandrine, c'est vrai, non? Ce parfum est un aimant à compliments. Je l'ai porté ce soir, et j'en ai reçus jusque chez le fleuriste, où la compétition est pourtant intense!

    RépondreSupprimer
  24. Anatole, moi aussi je veux du terreux! J'avoue qu'il ne ressort pas dans Vamp sur ma peau...
    L'idée de combiner avec Turtle Vétiver m'intrigue mais ce dernier est d'une telle violence (que j'adore) que l'équilibre des pschitts doit être périlleux! En tous cas, sur ces deux-là, on est absolument raccord.

    RépondreSupprimer
  25. Rebecca, je suis ravie que nos goûts se rencontrent là-dessus... Curieusement, dans la saga de Vamp à NY, l'idée de départ n'était pas, apparemment, la tubéreuse (mais je n'en sais pas plus) bien que comme tu dises, ce soit en effet une note culte aux USA, une espèce de passage obligé.
    Au fait, j'ai dîné ce soir avec une charmante femme qui t'a rencontrée rue de Grenelle, a longuement discuté avec toi et m'a dit tout le bien qu'elle pensait de toi!

    RépondreSupprimer
  26. First of let me thank you for the opportunity to sample Vamp a NY. I waited longingly for it's arrival and when it arrived I immediately opened your package and sampled away. My first impression was it was stronger and sweeter than I expected I got a sharp Rum note followed with a balanced smell of Tuberose. These notes lingered all through the living room which was unusual for an all natural fragrance. After about an hour and a half the scent developed into a tropical concoction that had hints of banana and coconut. It reminded me of a cocktail called Coconut Grove. This tropical scent was mellow and refreshing. I kept smelling my wrist over and over to see how it developed. The scent was complex and perfect for the hot summer days we have in California,Overall I enjoyed it very much! However I think it reminds me more of Miami than NY. Thanks again,
    Looking Forward to the other two scents by Olivia Giacobetti.

    RépondreSupprimer
  27. TaffynFontana, so glad you enjoyed it! I find it a lot more tropical than NY, but what's a name when you have the pleasure of the scent? It can take you where you want...

    RépondreSupprimer
  28. Vamp à NY dévoile son cœur charnel de fleurs blanches aux facettes subtilement fruitées sous une ouverture éthylique et généreusement épicée, de rhum et cannelle, nuancée d’un soupçon vert - amère.

    Au fil du temps, les baumes très vanillées des notes de fond gagnent rapidement du terrain (et du volume) ; j’imagine que c’est grâce a ces notes qu’on peut apprécier la durée de ce parfum 100% naturel… mais aussi elles couvrent un peu trop tôt, et d’un ton un peu trop sucré et assuré, le très beau bouquet de tubéreuse, jasmin et fleurs de frangipanier.

    Vamp à NY se révèle facile à aimer, joyeuse à porter, ensoleillée et rieuse… et, peut-être, un peu prévisible et répétitive… Au final, cette diva new yorkaise est davantage Carrie Bradshaw que Diane Keaton. Mais qu’importe : on peut très bien aimer les deux !

    Simone B.

    RépondreSupprimer
  29. Simone, moi j'aime beaucoup ce fond baumé un peu brûlant -- pour une fois, on n'est pas dans le sucré facile, en tous cas! Effectivement, ce n'est pas très Diana Keaton, mais moi plutôt que Carrie, je vois très bien Betty Page, versant pin-up 50s souriante (qu'elle était) plutôt que diva bondage (où justement son sourire resplendissant et son innocence très USA absolvaient tout ce que les mises en scène pouvaient avoir de lourd...).

    RépondreSupprimer
  30. Très beau parfum ce "Vamp à NY", mais pas pour moi ;-)
    Je n'arrive toujours pas à porter de tubéreuse. Trop pour moi !

    Mais je suis quand même aimantée par ce parfum : bien qu'appréciant beaucoup le travail d'Olivia Giacobetti, j'avais été déçue par ses précédentes créations pour Honoré des Près, tenue vraiment trop fuguace. J'aime la transparence des Iunx, mais avec les Honoré des Près pour moi, la déception au bout d'une heure était grande).
    Mais cette Vamp à NY donne une sacrée envie de sentir les autres, surtout "I love les carottes". J'aime tellement le Hiris d'OG pour hermès, il me tarde de sentir cette racine bio !!!

    Merci beaucoup d'avoir favorisé cette découverte !

    Delphine

    RépondreSupprimer
  31. Delphine, si vous aimez l'iris bien terreux je crois qu'en effet I love les carottes pourra vous séduire. La tubéreuse n'est pas forcémente trip de tout le monde!

    RépondreSupprimer
  32. J 'ai finalement reçu mon échantillon, voici donc enfin mon commentaire, tellement tard que j ai hésité à le poster, mais je ne pouvais pas ne pas réagir, j'aime trop cette Vamp! Moi qui abhorre tubéreuse criminelle et qui ai beaucoup de mal avec Beyond Love, je sentais qu'il y avait des facettes de la tubéreuse qui me rendaient folle, mais d'autres notes qui m'insupportaient tellement qu'il m'était impossible d'en faire abstraction. J'ai découvert Nuit de tubéreuse avec beaucoup de plaisir, mais je ne retrouvais pas les notes adorées de la tubéreuse. Avec cette vamp, j'ai ma tubéreuse, telle qu'elle aurait été créée pour moi sur mesure, ce qui ne m'étonne pas de la part d'Olivia Giacobetti dont j'adore les créations, spécialement "Safran Troublant" et "En passant". Avec cette vamp à New York, mon "Songes" estival aura un concurrent sérieux, car je compte bien attendre une chaleur de "chair caniculaire" pour me transformer en vamp des plages paradisiaques! Merci Denyse pour cette magnifique découverte!

    RépondreSupprimer