C’est pour contrer cet automatisme et transgresser les limites de mes propres goûts que j’ai décidé de m’en remettre à certains des parfumeurs que j’admire le plus et pour lesquels j’ai le plus de sympathie pour mettre le nez dans l’eau, ou plutôt dans des senteurs où figurent des notes aquatiques, à commencer par Ensoleille-moi de Mathilde Laurent pour André Gas.
« Leur premier désir était celui d'une réelle adéquation entre l'univers de Gas et ce parfum, explique Mathilde. Il devait y avoir un vrai lien, ce parfum devait rentrer dans la famille… Mon inspiration est venue de l'histoire de Gas, qu’André Gas qui a pris le temps de me raconter. L'univers By Marie [la marque de prêt-à-porter créée par Marie Gas] m'a également beaucoup influencée. J'ai donc pu leur proposer ce qui, pour moi, en découlait olfactivement. »
Étant donné les origines tropéziennes de la maison – André Gas a connu ses premiers succès en vendant ses créations dans une caisse en bois à Pampelonne – Ensoleille-moi devant forcément être une odeur de plage. « L'idée du tiaré, du monoï s'est imposée rapidement, explique Mathilde, mais il fallait la traiter de manière délicate et raffinée, en faire un parfum, ne pas la laisser au stade d'odeur. Ça leur a tout de suite plu. C'est là ma fierté. »
On peut imaginer qu’Ensoleille-moi aurait tout aussi bien pu devenir un Aqua Allegoria : il en a la désinvolture et la simplicité. Mathilde, en tous cas, a travaillé à la Guerlain, sans regarder au prix, en intégrant à la formule une absolue de tiaré au coût exorbitant, qui confère à ce travail sur le monoï une odeur riche et lactée qu’étoffent la lactone « coco », les accents de banane de l’ylang-ylang, une vanille aérienne et ces notes qu’on dit « solaires » (c’est-à-dire des salicylates), soulignées d’une légère touche salée. Mais le plus surprenant dans ce parfum, c’est l’énorme dose de calone qu’il recèle, tellement énorme d’ailleurs qu’elle en devient invisible, comme si l’échelle modifiait littéralement la perception de la note. Ses facettes melon sont aspirées par la banane de l’ylang, ses facettes métalliques se fondent dans celle du musc : il semble avoir été utilisé pour apporter de l’ampleur aux autres matériaux, pour les rafraîchir et pour alléger des accords qui, autrement, auraient pu être trop entêtants. Ils ne le sont pas, pas plus que le parfum ne donne l’impression d’être un floral aquatique. C’est sans doute pourquoi je peux m’en inonder par temps chaud, moi qu’un pschitt d’Eau d’Issey réduit en tas de cendres, comme l’eau bénite pour le vampire. Comme quoi, il ne faut jamais rejeter un matériau par principe (mais pour le dihydromyrcénol, je campe sur mes positions)...
À vous, maintenant: quelles sont vos aversions conquises?
P.S. Les échantillons de Vamp à NY sont partis jeudi dernier. N'oubliez pas que je compte sur vos impressions le 23 juin: je vous le rappellerai lorsque la date se rapprochera.
Hum...je ne le trouve pas si aquatique. Je dirais plutôt que ce parfum (que vous m'avez fait découvrir, au fait, un grand merci) est plutôt celui de miss bronzette qui rechigne à mettre un orteil dans l'eau. Elle y est presque, certes, perçoit l'iode, mais préfère rester allongée sur son transat, sa main enduite d'ambre solaire trifouillant le sable. le sable. Les illustrations sont donc très bien choisies, encore que je n'aurais pas mis Bardot (mais çà c'est personnel). J'ai porté longtemps Ombre Bleue de JJ Brosseau...mais je ne l'ai plus trouvée. Les Rem...hum...disons que c'est plus Juans-les-Pins et que selon moi, ils manquent de sophistication. Ensoleille-moi peut se porter aisément en hiver (c'est vrai, j'habite la Côte...), ou en tailleur. Bref, en ville. Je l'aurais aimé un poil (si j'ose dire) plus salé (à ce propos, une journaliste déjeunait hier à côté de moi, et elle portait Womanity...mon opinion n'est pas faite, mais quel sillage !). Pour en revenir aux aversions conquises, de mon côté ce sont les fleuris, même opulents. J'ai beaucoup de mal avec les fleuris et j'attends avec impatience Vamp à NY (car la tubéreuse, pour l'instant, j'y suis assez réfractaire). Mais je fais une exception: Jasmin de Nuit (the different company). Le jasmin a une importance tout particulière pour moi, je l'associe à un pays perdu d'où j'avais ramené une dernière fois des fleurs de jasmin dans ma valise, qui on embaumé de longues semaines. Mais aucun parfum fleuri ne parvenait à m'émouvoir, même pas "A la nuit" de Lutens, pourtant réussi (et que j'ai porté à mon mariage comme hommage à mes racines).
RépondreSupprimerDonc, merci à Céline Ellena de m'avoir rendu, sans le savoir, un peu de mon pays perdu. Et réconciliée avec les fleuris (oui, je sais, la canelle, la cardamome et le bois de santal doivent y être pour quelque chose).
Lala.
Lala, en effet, il n'est pas aquatique à première vue, c'est quand on l'étudie que la note aquatique se révèle!
RépondreSupprimerJ'adore aussi Jasmin de Nuit mais comme vous, j'ai du mal avec les jasmins en soliflore. Mes souvenirs de la fleur ne sont pas aussi touchants que les vôtres mais ce sont tout de même des souvenirs très intenses. Je pense en effet que ce sont les épices qui changent tout.
Un jour il faudra bien que je me décide à aller à Londres pour apprendre, par vous, comment étudier un parfum. Je n'en suis qu'à l'évocation et ne suis même pas certaine de pouvoir le "décomposer"...alors de là à reconnaître les molécules....
RépondreSupprimerLala
Lala, j'espère pouvoir un jour dispenser cette formation à Paris, mais pour l'instant je ne suis affiliée à aucune école française... Pour reconnaître la calone dans Ensoleille-moi, cet exercice: comparez-le à L'Eau d'Issey où cette note est très lisible. C'est à peu près comme cela qu'on apprend à "lire" les parfums.
RépondreSupprimerHum...Londres ou Paris, pour moi la sudiste ce serait pareil (et je vous avoue préférer Londres, aïe la vilaine). Pourquoi ne pas dispenser votre cours à Grasse ? Bon, c'est intéressé, sans doute, de ma part. Mais il s'y passe quelque chose en ce moment (le "pôle compétitivité" qui semble avoir l'ambition de sortir Grasse de la naphtaline).
RépondreSupprimerPour en revenir à la calone, je pense l'avoir décelée, mais pour une raison que j'ignore, je suis toujours à caresser le sable plutôt qu'à me plonger dans la belle bleue....
Lala
Lala, Grasse est un épicentre des experts, je ne vois pas comment je pourrais y justifier ma présence... pour l'instant.
RépondreSupprimerPour l'instant seulement...car je pense que les experts devraient accueillir des gens tels que vous, peut-être pas pour une formation à proprement parler mais au moins pour une conférence. Il y a par exemple un DU "analyse sensorielle et marketing des produits saveurs et senteurs" où vous voir intervenir ne me paraîtrait pas hérétique.
RépondreSupprimerLala
Il faudra en effet que je m'occupe de tout ça. Pour l'instant le statut d'auteurs comme moi reste très hybride, difficile à cerner par les acteurs de l'industrie, surtout en France où l'on a tendance à classer les gens selon les écoles qu'ils ont fréquentées...
RépondreSupprimerEn tant que breton pur beurre (salé évidemment)et ayant grandi au bord de la mer, les notes aquatiques me paraissent toujours un peu douteuses et la calone me rappelle plutôt une odeur de vomi que la mer. Pour l'instant pas de conversion en vue c'est sûr. Quoique j'ai bien aimé dernièrement Fleur de sel de Miller Harris.
RépondreSupprimerMais les notes qui a priori me rebutent et ça pourrait changer ce sont les aldéhydes. Leur côté gras fruité/ hyper maquillée avec des cheveux sales me dégoutte un peu (j'avoue, je n'aime pas Chanel N°5). Un extrait de Balenciaga Le Dix est peut-être en train de changer cette aversion.
Et il y a aussi le cumin que j'approche timidement et essaie d'apprivoiser, à petite doses.
Anatole, disons que la seule manière dont je peux approcher la calone, c'est lorsqu'elle est utilisée de façon, disons, sournoise, comme c'est le cas ici.
RépondreSupprimerLes aldéhydes, alors que très jeune j'ai porté Rive Gauche et First, c'est par Cuir de Russie que je les ai approchées de nouveau. Mais là encore, je les préfère en usage pervers (je pense notamment au Pleine Lune dont je parlais récemment) que dans le style classique aldéhydé que je porte assez peu en fin de compte, même s'il ne m'évoque ni les visages trop fardés, ni les chevelures pas assez shampouinées!
Quand au cumin, il fait vraiment partie de ces notes qui divisent les troupes...
n'y connaissant rien en parfumerie, je ne peux donner de termes techniques.
RépondreSupprimerles trois notes dominantes qui me font fuir sont le sucre, l'oriental et le poudré. ensuite je n'aime pas particulièrement les odeurs fruitées dans les parfums, je trouve cela trop "facile" voire inintéressant.
j'aime essentiellement le floral (avec une préférence pour les soliflores) et l'abstrait.
j'ai bien reçu mon échantillon, merci!
Columbine, donc pas de surprises, d'aversions surmontées? On a parfois des a priori contre un type de note qui, dans un contexte différent, plus inventif, nous conquiert... non?
RépondreSupprimerune surprise, si, la tubéreuse que je n'aime dans aucun parfum à part celle de Lutens (nous verrons pour Vamp) et cela illustre bien ce que tu dis, certaines odeurs qui ne nous plaisaient pas peuvent devenir agréables lorsqu'elles sont déclinées autrement.
RépondreSupprimerpour les trois notes citées, en revanche je n'ai pour l'instant pas changé d'opinion (sauf si l'on considère Mistsouko comme un oriental) mais à force d'essayer et de me laisser guider par les critiques de blogueurs/euses pour la découverte de nouveaux parfums, je découvrirai sûrement les parfums qui me feront changer d'avis.
Hum... j'ai une réelle aversion pour ces stridences marines envahissantes d'iode enchimiqué et la calone en particulier. La seule lecture de ces mots "Eau d'Issey" me hérisse :)!
RépondreSupprimer"Ensoleille- moi"(le nom)pour moi évoque la volupté, l'alanguissement sensuel, la peau qui dore ambre- solairement, le soleil au zénith. La chaleur "forcément" rouge, le jaune des tournesols, le "caliente" de la voix de Bardot... sous le soleil, exactement. L'aquatique, c'est du gris, du bleu, du gris-bleu, du froid. C'est Tabarly et pas Brigitte !!
Votre billet est comme toujours excellent mais je ne le comprends pas très bien, j'ai du mal à saisir ce qu'est ce parfum: avec un tel nom je le trouve hors sujet s'il est tant soit peu marin... Enfin mon nez comprendra sans doute mieux, j'attends donc. Est-il déjà en vente d'ailleurs ?
alizarine
(GRAND MERCI pour l'échantillon reçu ce midi, ah il est ... Non, je me tais, les impressions c'est pour la fin du mois, n'est-ce pas ?)
Columbine, non, on ne considère pas Mitsouko comme un oriental: c'est un chypre (enfin, ce l'était jusqu'à récemment).
RépondreSupprimerAlizarine, il est marin dans la mesure où il comporte une forte dose de calone (la note aquatique de L'Eau d'Issey, entre autres), ce qui colle bien au concept puisqu'il s'agit d'une plage tropézienne... Mais cette note marine est tellement énorme qu'elle en est cachée.
RépondreSupprimerLe parfum est sorti depuis quelques années déjà: il se trouve dans les boutiques Gas Bijoux et Gas by Marie, et sûrement aussi en ligne.
Je risque d'en faire hurler quelques un(e)s mais une des notes qui me rebute est... la rose ! Je ne peux m'empêcher de penser à du papier toilette quand je sens un parfum dans lequel la rose est marquée. Ca me chagrine car certaines roses à l'état naturel déploient un parfum délicieux. J'ai essayé des roses différentes, comme "Voleur de roses" chez l'Artisan parfumeur mais c'était encore pire. J'attends toujours la révélation. J'ai commencé par l'apprécier dans "Sicily" et je ne perds pas espoir.
RépondreSupprimerMême aversion (sans évocation de papier toilette heureusement) pour les fleurs blanches capiteuses. Mais suite à la lecture de votre article sur Amarantine, j'ai fini par aller le tester et, passée un premier mouvement de recul, je me suis laissée charmer.
Apprendre à apprécier des notes, c'est comme apprendre à apprécier de nouvelles cuisines, de nouvelles musiques : il faut du temps, plusieurs essais, et le jeu en vaut parfois la chandelle.
J'ai du mal avec les floraux en général (à l'exception du jasmin) et j'attends la révélation du grand floral qui ravira mon nez... je continue à humer, à farfouiller, à ressentir...juste pour le plaisir de conquérir de nouveaux territoires !
Géraldine.
@Geraldine: comme vous, j'ai longtemps cherché une rose qui sente vraiment la fleur, un peu partout. jusque chez les Parfums de Rosine sauf que j'y ai jamais trouvé la rose. j'en ai enfin trouvé une qui me convient chez Montale. ils en ont plusieurs, celle que j'ai trouvée la plus "authentique" c'est la rose taïf.
RépondreSupprimerles floraux que j'aime le moins (comme vous dites, on est proche de la salle de bain) sont ceux de Penhaligon.
I have a long curriculum of hatred notes that became appreciated and even loved...
RépondreSupprimerSometimes it is a specific perfume that does the déclic.
Sometimes it is my nose that suddenly puts a note in a different perspective.
I discovered I loved big white florals (Do son and all the asphyttic tuberoses I tried in my early perfumista days led me to think I didn't like the note. Happily, I am curious, and one day I bravely tested the BIG ones. And it was instant LOVE), I discovered that not all powdery fragrances are bad, and that few are downright gorgeous, I discovered a couple of vanillas I like, and a Rose I love to wear (Andy Tauer's Une Rose Chyprée), together with few other roses that I enjoy very much...
Calone, I still hate. It reminds me of melon, or melon in stale water. Melon being a fruit, I'll confess that I have a difficult relationship with fruits...few I adore (all citruses, coconut), but for the rest... I can think of few fruity exceptions in my dislike for the cathegory, like Ninfeo mio, because it is so green and sour that I bought a bottle and am enjoying it...
but after all, exceptions cjust onfirm the rule, don't they?
Ops! I ended up in the wrong language section...sorry!
RépondreSupprimer-Zazie
Géraldine, vous avez entièrement raison, c'est ainsi que l'on acquiert de nouveaux goûts, donc de nouvelles sources de plaisir, et pas que quand on est petits!
RépondreSupprimerRavie que vous aimiez Amaranthine. Maintenant il faut essayer Ensoleille-moi!
Et je vais vous faire une confidence en retour: je ne raffole pas des parfums à la rose non plus. Sauf, bizarrement, deux des plus excessifs, Une Rose chez Frédéric Malle et Nahéma de Guerlain. Comme quoi...
Columbine, les roses peuvent sentir tout, même l'artichaut! Mais il est vrai que l'odeur de la fleur sur le rosier est difficile à retrouver...
RépondreSupprimerJe ne connais pas bien les Penhaligon's "classiques". Je me suis convertie lorsque des parfumeurs comme Olivia Giacobetti et Bertrand Duchaufour ont été sollicités. Maintenant, c'est une maison qui compte!
Zazie, I know how you feel about fruit, and how it jumps out at you as soon as you find it in a blend! It's always like that with the notes we hate, isn't it? Somehow the brain skews the whole composition...
RépondreSupprimerLa calone, je crois que je ne pourrai jamais...
RépondreSupprimerEn revanche, comme un commentateur précédent j'ai pendant longtemps été rebuté par les aldéhydes, non pas pour leur(s) odeur(s) intrinsèque(s) mais parce que j'avais le sentiment que leurs picotements m'anesthésiaient totalement. Depuis, ou mon seuil de résistance s'est élevé, ou j'arrive à discerner les autres éléments et la beauté du N°5 m'est enfin apparue...
Thierry, ça m'étonnerait qu'Ensoleille-moi soit ton genre, en effet... je ne te vois pas en tiaré!
RépondreSupprimerMes aversions conquises.
RépondreSupprimerJe citerais la lavande. Cette note m'indiffère ou m'irrite le moral, par son côté sec et aseptisé. Elle est l'ingrédient obligé de bien des parfums "clones" masculins. L'aimer, et la porter, ç'eusse été difficile. "New york" (nicolaï) y arrive, et je tourne autour d'Azzaro pour homme sans jamais l'avoir essayé.
Pourtant dans la nature j'aime la lavande en fleur, elle a presque une odeur de rose.
Au début de ma passion pour le parfum, s'il m'avait fallu personnifié le parfum "cheap", j'aurais cité le patchouli. Avec cette entêtement à l'utilisé à l'excès dans ses facettes sales, le tout sur un fond ambré sucré.
Passé ce préjugé, je n'avais toujours pas trouver un parfum que je puisse m'imaginer porter. Aujourd'hui c'est chose faite avec Coromandel. C'est un vrai régal, très ornementé dans les notes de têtes, et le patchouli prend peu à peu sa place, sans avoir été émasculé, et sans pour autant se faire lourd.
Le piment. Piment brulant, de l'artisan parfumeur, j'avais détesté. Au début je n'avais rien perçu, puis je l'avais senti de trop près. Maintenant j'apprécie son côté "ragaillardissant" "plein à craquer", je ne peux m'empêcher de m'imaginer une groseille à la peau bien tendu, gonflée et prête à craquer.
Opium en extrait en contient une bonne dose. Et certains Guerlain, une petite touche minuscule.
Finalement, des parfums que j'aime, beaucoup m'ont apprivoisé, autant que je l'ai apprivoisais. Ca fait parti de ces odeurs dont le néophyte trouvent qu'elle pue, parce qu'elle demande un certain temps pour être apprécier. Je pense à un dernier exemple : l'immortelle dans Sable de Goutal, (ou "eau noire" de Dior), au début on perçoit une note d'herbe sèche d'herboristerie, rien de sexy, puis on aime son étrangeté et ses odeurs de brulé cosy.
Moi aussi, j'ai toujours eu énormément de mal à supporter les senteurs "marines", qui me font penser aux huîtres (que j'adore, pourtant) ou aux désodorisants ...
RépondreSupprimerCela dit, j'ai récemment essayé "Womanity" et je le trouve agréable.Bon, c'est vrai, il ne s'agit pas de la note marine "habituelle", mais plutôt d'une impression "caviar" avec ... de la figue; et justement, d'habitude, je n'aime pas beaucoup les parfums fruités ... Oui, mais là, la figue
n'est pas écoeurante... enfin bref,
ce parfum réunit deux aspects qui, à priori, ne me plaisent pas , et pourtant, je le trouve réussi. Etonnant.
Isabelle, moi je crois que je ne ferai pas à Womanity, ce qui prouve bien que c'est un Mugler... ;-)
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