Nara 1869 des Parfums 137 : l'occasion d'un concours littéraire!
Dans le monde merveilleux et en éternelle expansion de la parfumerie de niche, tout est dans le concept, non ? Pour lancer une marque, il faut une histoire, démarche que la petite maison française Parfums 137 a appliquée dans son sens littéral en offrant un trio de senteurs intégrées à un mini-roman. La collection compte deux tomes à ce jour, Nara 1869 et Stromboli 1950. Ces trois compositions peuvent être portées individuellement ou combinées, d’où le nom de la marque, 137 : une histoire, trois essences, sept parfums.
Le premier tome, Nara 1869, est un roman historique, dont le héros est un certain Akimoff, parfumeur du 19ème siècle : ses aventures le conduisent de la maison de parfums Violet aux bras de la célèbre comtesse de Castiglione et de là, au Japon, où il succombe aux charmes d’une geisha…
Osmanthus, Bigarade and Olibanum, composés par Akimoff dans le récit, sont signés dans la vraie vie par Isabelle Maillebiau de Drom Fragrances International, qui appartient à la famille Schlienger (elle est la petite-fille de Jacques Schlienger, et donc, parente de Monique Schlienger, fondatrice de l’école de parfumerie Cinquième Sens).
Bigarade s’en tient essentiellement au duo petitgrain/néroli (respectivement distillés à partir des feuilles et branches, et des fleurs du bigaradier), mais Osmanthus ne sent pas particulièrement l’osmanthus ; Olibanum, en revanche, est très fidèle à la matière éponyme, un encens serti dans le pin, le patchouli, le clou de girofle, la myrrhe et le benjoin. Des trois, c’est mon préféré.
Le trio se combine agréablement : pour la somme tout à fait raisonnable de 60 euros, et trois atomiseurs de 15ml, on a de quoi s’amuser un moment – on pourrait d’ailleurs sûrement expérimenter des superpositions avec d’autres fragrances. L’ensemble, présenté dans une boîte format livre de poche contenant un petit livret, est une très jolie idée de cadeau.
Les Parfums 137 sont diffusés notamment au Bon Marché et dans plusieurs Marionnaud : on peut également les commander directement sur le site (qui vend aussi un jeu d’échantillons).
Le deuxième tome des Parfums 137, Stromboli 1950, entraîne le lecteur/amateur de parfums d’Hollywood à l’île de Stromboli dans un hommage aux polars des années 50. Le trio d’essences joue cette fois sur le Spearmint, la Myrte et l’Immortelle. Je ne l’ai senti qu’en magasin mais je trouve que la menthe domine un peu trop les deux autres compositions.
Maintenant, à vous : Quel roman imagineriez-vous pour trois notes olfactives ? Et dans quel genre ?
L’auteur du meilleur récit (jugé par moi) recevra un coffret de Nara 1869 à peine entamé d’un ou deux pschitts.
Un jeu d’échantillons sera tiré au sort entre les autres participants.
Vous avez jusqu’au 1er juin pour soumettre vos récits. À vos claviers !
Au risque de paraître hors propos et quelque soit la qualité de cette marque que je ne connais pas, le rapprochement avec l'édition m'inspire cette interrogation : comment le marché pourra-t-il absorber toutes ces nouveautés ? Chaque marque tente de se singulariser par un concept plus ou moins bien ficelé mais même les fans de parfums n'arrivent plus à suivre... Et les consommateurs moins "avertis" ne risquent-ils pas d'être désorientés ? Votre mention de Noir Patchouli ainsi que la newsletter de T.S. et L.T. m'incitent à explorer la maison Histoires de Parfums qui elle aussi ancre son identité autour de la littérature... ... mais il nous faudrait plus de peau, plus de jours pour ne serait-ce que tester ces parfums !!!
Merci pour cette photo de la marquise de Castiglione : je n'en connaissais qu'une évocation par Galliano pour un défilé spectacle dans les coulisses de l'Opéra Garnier.
Thierry, je sais... Je contemple avec désarroi les échantillons qui s'empilent autour de mon ordinateur en me disant que je n'arriverai jamais à leur rendre justice! Vous trouverez de nombreuses images de la marquise en googlant. C'est un personnage fascinant et, à mon sens, une artiste.
Au risque de paraître hors propos et quelque soit la qualité de cette marque que je ne connais pas, le rapprochement avec l'édition m'inspire cette interrogation : comment le marché pourra-t-il absorber toutes ces nouveautés ?
RépondreSupprimerChaque marque tente de se singulariser par un concept plus ou moins bien ficelé mais même les fans de parfums n'arrivent plus à suivre... Et les consommateurs moins "avertis" ne risquent-ils pas d'être désorientés ?
Votre mention de Noir Patchouli ainsi que la newsletter de T.S. et L.T. m'incitent à explorer la maison Histoires de Parfums qui elle aussi ancre son identité autour de la littérature...
... mais il nous faudrait plus de peau, plus de jours pour ne serait-ce que tester ces parfums !!!
Merci pour cette photo de la marquise de Castiglione : je n'en connaissais qu'une évocation par Galliano pour un défilé spectacle dans les coulisses de l'Opéra Garnier.
Thierry, je sais... Je contemple avec désarroi les échantillons qui s'empilent autour de mon ordinateur en me disant que je n'arriverai jamais à leur rendre justice!
RépondreSupprimerVous trouverez de nombreuses images de la marquise en googlant. C'est un personnage fascinant et, à mon sens, une artiste.
bonjour, juste une question, il s'agit de choisir trois notes et d'imaginer une histoire autour de ces trois notes?
RépondreSupprimerExact!
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