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vendredi 13 avril 2012

Un petit coup de pouce pour Sandra



L’une de mes jeunes lectrices, passionnée de parfums, m’a écrit cette semaine pour me demander un coup de pouce. Sandra, étudiante en cinquième année de marketing international du luxe à l’ISTEC, rédige actuellement un mémoire de recherche où elle souhaite notamment comparer les profils des consommateurs de parfums sélectifs à ceux des amateurs de parfums de niche.

Ces derniers étant moins nombreux dans son entourage, elle s’est adressée à moi. Je lui offert, plutôt que de répondre à son questionnaire moi-même (je suis, pour le coup, trop franchement atypique), de le diffuser auprès de vous.

Donnez-lui un petit coup de pouce en cliquant sur ce lien et en prenant quelques minutes pour répondre à ses questions. 

Et s’il vous reste encore un moment, lançons la discussion : pourquoi, et par quel voies, en êtes-vous arrivés à vous intéresser aux parfums de niche ?

36 commentaires:

  1. J'ai découvert les parfums de niche par la blogosphére: d'abord Chandler Burr, et en suite votre blog, Bois de Jasmin, Perfume Shrine, NST, Thenonblonde, etc.

    J'avais completement perdu l'interet dès les anées 90, avec la calone et Very Irresistible de Givenchy. Trouver un 'nouveau Jolie Madame', ça n'a pas été aussi facile que je le pensais d'abord... Je dois donc vous remercier, à tous, pour avoir pavé un nouveau chemin pur les aomoureux de la haute perfumerie.

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  2. Depuis toute petite, j'ai toujours adoré les parfums. Après la naissance de mon premier enfant j'avais une envie de trouver MON parfum et qu'il ne soit pas porté par tout le monde. J'ai commencé par découvrir les blogs sur les parfums puis je suis entrée dans une petite boutique sur Paris: Evody.Depuis la folie ne m'a pas quittée! je ne suis plus réellement à la quête du graal, je papillonne, par ci, par là,à la découverte de nouvelles odeurs, de beaux parfums. Si les parfumeries de niches sont souvent mes préférées, j'aime flâner également dans les mociphariauds...de temps à autre.

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  3. Ayé, j'ai envoyé mon coup de pouce; Et par la même occasion, je viens de commander ton livre!!

    Quand à ce qui m'a emmené à la parfumerie de niche, c'est l'iris. Qui m'a directement conduit à Iris silver mist, on fait pire. Je cherchais quelque chose de moins statique que Dior Homme qui venait de sortir et qu'on commençait à sentir partout. Quand j'ai compris que c'était l'iris qui m'attirait dans DH, j'ai cherché.. et trouvé. Et en trouvant je me perdais.

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  4. Solanace, pour ceux qui n'avaient pas facilement accès à des marques comme Lutens, Goutal ou L'Artisan dans les années 90, il était en effet de plus en plus difficile de trouver des propositions originales, même s'il y en avait. Par ricochet, les blogs ont également contribué à faire ressortir ces dernières dans les grandes marques.

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  5. Naty, je crois que vous n'êtes pas la seule à avoir d'abord recherché un parfum unique auquel vous vous seriez identifiée, pour finalement papillonner, comme vous dites...

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  6. Anatole, en effet, il y a pire que Dior Homme comme porte d'entrée, et qu'Iris Silver Mist comme début d'addiction! Les aficionados anglophones parlent de "falling down the rabbit hole", tomber dans le terrier du lapin comme Alice au Pays des Merveilles, ce qui je crois traduit bien notre expérience.
    Et merci pour le livre!

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  7. Voilà, c'est fait pour le questionnaire. Quant à mon amour des parfums, il est et c'est tout ce que je sais en dire.

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  8. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  9. Il y a quelques années, je suis allé à Barneys New York, en cherchant CdG Avignon, dont j'ai entendu parler. En suite, j'ai acheté tous les cinq parfums de la série, et en plus j'y ai découvert les parfums de Serge Lutens et Frédéric Malle...

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  10. Jarvis, moi aussi je suis "entrée" par Avignon, dans la première boutique multimarques de cosmétiques de niche à Paris -- elle s'appellait Parfumerie Générale, mais n'avait rien à voir avec Pierre Guillaume. Non, en fait, j'ai commencé par Lutens évidemment!

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  11. J'ai toujours aimé le parfum, d'autant que, pour mes 13 ans, ma mère m'a offert "l'Eau de Lubin" (un pas si mauvais choix pour une pré ado, elle même portait Femme).

    J'ai ensuite porté tout ce qui était portable et il y en avait beaucoup alors, même en "grande distribution" de Diorella à Cristalle, du 19 à Nahéma, de Dior Dior à Silences...

    Et un beau jour de 1992, je suis rentrée au Marionnaud de la rue de la Roquette et un flacon très élégant m'a attirée. Après l'avoir senti, je n'étais pas capable de dire si j'aimais ce parfum (qui ne ressemblait à rien que j'ai déjà rencontré), seulement que je DEVAIS le porter, immédiatement. C'était Féminité du Bois, je venais de rencontrer M. Lutens... Grâce à lui, j'allais apprendre que le parfum (je devrais dire les odeurs, en fait) étaient bien plus que je ne le pensais jusqu'alors.

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  12. Yuzu, votre mère faisait preuve d'un goût impeccable dont vous avez très manifestement hérité! Quelle époque, n'est-ce pas, où les plus beaux parfums du monde étaient accessibles dans les grandes marques?

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  13. Si Sandra passe par là, il y a quelques coquilles aux questions suivantes:
    9: Prix au flacon? Au litre?
    11: "site internet de la marque", proposition en double + choix multiple possible.
    25: "Moins de 24 ans" à remplacer par "Moins de 25 ans".

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  14. Oh ben j'ai complété le questionnaire ce matin et ne me souviens pas du n°9!Espérons en tout cas que cela permettra à Sandra d'avancer dans ses recherches!

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  15. C est fait pour le questionnaire de Sandra, ça m'interesserait de connaitre les résultats ...
    Jai toujours été attiré par les odeurs et mes premiers coups de coeur concernant les parfums ont été New west for her , Feminité du bois ( il me reste encore quelques gouttes dans le flacon de Shiseido ) l Eau d issey , Musc de reminiscence , Angel de Mugler et White musc de Body Shop . Ca fait peut etre 4 ans que je suis afficionada ( c est venu imperceptiblement , à l insu de mon plein gré ! ) A travers Feminité du bois j ai d abbord connu Serge Lutens dont j avais reçu à l epoque des echantillons de variantes de FDB . Je connaissais aussi L Artisan Parfumeur avec son Mure Musc et plus recemment une amie m a fait decouvrir les parfums Dyptique avec l Eau ,leur premier parfum .Quant aux autres parfums de niche c est en lisant des bloggs de passionnés et les sites des marques que je les ai decouverts ... et que je me suis ruinée !!! ( Je rigole mais ça coute cher n est ce pas amis perfumistas ? )

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  16. Florent, quoi qu'on fasse, l'auteur a bien du mal à voir ses propres coquilles (j'en ai relevé une pas plus tard qu'hier dans le dossier de presse d'une marque fort prestigieuse...).

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  17. Elsita, c'est intéressant, vous citez des parfums qu'on peut considérer désormais comme des classiques ou qui ont été très innovants en leur temps (New West, premier aquatique, Angel premier gourmand, FdB premier boisé féminin...) et les marques alternatives pionnières (Réminiscence, Diptyque, L'Artisan). Bref, vous avez du nez!

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  18. Carmencanada, merci du compliment !

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  19. Pour une fois, je m'y colle.

    J'ai eu un peu de mal à choisir certaines réponses dans ce questionnaire. Notamment là où il a fallu se décider entre créatif, intellectuel ou scientifique. Je crains de prêcher (un peu suivant l'humeur) pour chaque chapelle. Ceci explique sans doute que, tout chercheur que je sois, je suis un grand amateur de mode et, par extension, de tout ce qui tourne autour de la création. Voilà comment je me tenais au courant de ce qui se faisait en parfumerie.

    J'ai sauté le pas à l'époque où, ne retrouvant plus les odeurs familières de mes parfums aimés (je pensais que je vieillissais, je n'avais pas encore pensé à la reformulation), j'ai goûté au Bleu de Chanel et je me suis dit que la parfumerie de grande distribution ne pouvait décidément plus rien pour moi. J'ai donc choisi de me jeter tête baissée sur Lutens (Serge noire, pour commencer).
    C'est ainsi que j'ai compris que j'aimais porter des odeurs qu'il faut apprivoiser, parfois dompter ou auxquelles on doit se soumettre. Depuis je n'attends plus d'un parfum qu'il "sente bon", mais qu'il me parle.

    Merci pour votre blog, d'ailleurs, qui m'offre une porte grande ouverte vers un domaine de la chimie qui m'emballe de plus en plus.

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  20. Le Graphopathe, comme vous je pourrais prêcher tout autant pour le créatif, l'intellectuel et le scientifique: le parfum est tout cela! Et l'érotique, le sacré, le soin, la parure... On tire sur le fil et on ramène le monde!
    Je vous comprends d'avoir tordu le nez sur Bleu et recherché des senteurs plus inspirantes!

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  21. C'est une amie très "parisienne" qui m'a emmenée au début des années 90 aux salons du Palais Royal du temps où on disait encore "les salons Shiseido". Elle était accro à "Bois de Violette". J'étais loin d'avoir ses moyens. Mais quand j'ai senti "Ambre Sultan", je me suis dit "c'est pas possible, c'est moi, il a été créé pour moi". J'étais très fière de porter quelque chose de rare: à cette époque, il n'existait qu'en flacon-cloche et il fallait aller jusqu'au Palais Royal pour se le procurer. Ensuite on m'a offert Chanel N°5 et Dioressence, que je portais dans les années 80. Et là, j'ai été choquée. Je me suis dit, soit j'ai pris un sacré coup de vieux et mon odorat est parti en vrille, soit c'est de l'arnaque pure et dure, on nous vend (très cher) quelque chose qui n'a plus rien à voir avec ceux d'il y a 20 ans... J'ai été triste de voir que le parfum tel que l'entendent les grandes enseignes est devenu affreusement vulgaire, passe partout, uniforme et un produit de marketing. Il n'y a rien qui me met autant en rogne que les flankers déclinés à l'infini. Je me suis intéressée aux blogs sur les parfums quand je cherchais un article sur Mitsouko, le parfum que portait mon arrière-grand-mère. Et celui que j'ai trouvé sur Olfactorum m'a plu énormément. Alors j'ai élargi mon horizon, et j'ai rencontré "Grain de musc", "Ambre Gris", "Poivre Bleu"... Et grâce à vous tous, j'ai trouvé deux dignes successeurs à "Ambre Sultan", ma signature olfactive, mon emprunte parfumée : l'inénarrable "Bandit" et le merveilleux, le fantastique "Dans tes bras". Quand je l'ai senti celui-là, j'en ai eu les larmes aux yeux. Il est irrémédiablement lié à des souvenirs particulièrement émouvants ("Qu'est-ce que vous sentez bon! C'est quoi que vous portez?" et moi les yeux dans les yeux "Dans tes bras", réponse "..."). Voilà, j'ai été bavarde mais j'ai si peu d'occasion de parler de ma passion!

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  22. Ambre Rouge, votre histoire en pointillé sur Dans tes Bras démontre toute l'importance que peut prendre le nom d'un parfum dans les bonnes circonstances... Ravie que mes camarades et moi vous ayons fait découvrir cet univers! Et vous êtes toujours la bienvenue ici pour en parler.

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  23. Je suis daccord avec Le Graphopathe à savoir que je n attends pas d un parfum qu il sente bon mais qu il me parle et je dirais meme plus, qu il me parle pendant un temps donné car il m est deja arrivé d avoir un (faux)coup de coeur pour un parfum qui rapidement ne me parle plus ... mystère , mystère . Ca m est arrivé avec Dzongka et Passage d enfer de l Artisan Parfumeur et Carnal Flower de Malle . A l inverse un parfum peut me laisser indifférente au debut puis un jour se réveler à moi avec force et evidence , c est le cas de Dans tes bras de Malle . On peut faire un parallele avec certaines rencontres amoureuses !

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  24. Elsita, tout à fait d'accord, comment pourrais-je ne pas l'être? C'est parce qu'un parfum me parle que je peux écrire à son sujet, mais je pense que toute personne ayant le rapport avec le parfum que vous évoquez en (ré)écrit le récit, même si ce n'est pas sous forme de texte...

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  25. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  26. Merci à tous de m'aider dans ma démarche! Je vous en suis sincèrement reconnaissante. Grâce à vos réponses j'ai quelques profils qui commencent à se former, mais je ne vous dévoilerai pas les résultats avant la fin! :)

    Florient, je vous remercie de vos corrections et j'en ai bien pris compte!

    A mon tour maintenant de répondre à cette question! Pour ma part j'ai toujours été très attachée aux odeurs sans vraiment m'en rendre compte. Adoléscente, dès qu'une personne passait près de moi dans la rue, j'étais capable de dire quel parfum elle portait, et où je l'avais senti. Cela ne m'avait pourtant jamais marqué, je faisait ça naturellement.
    Jusqu'au jour où, perdue dans le choix de ma voie professionnelle, je suis tombée sur la description du métier de parfumeur. La révélation! A partir de ce moment, je savais que j'avais choisi ma voie. Même si j'ai décidé de ne pas faire de la chimie, j'ai décidé de tout faire pour me rapprocher au plus possible de la parfumerie.

    C'est en rentrant par hasard dans une boutique de l'Artisan Parfumeur que j'ai voulu sentir Mûre et Musc. Les notes de tête n'ont pas retenue mon attention, mais lorsque j'ai senti mon poignet une heure après, j'ai su que j'avais trouvé LE parfum qui me correspondait.

    Depuis je m'intéresse passionnément à la niche. Je suis déçue de voir ce que les grands groupes ont fait de la parfumerie sélective. Elle n'a, pour moi, plus aucun intérêt, plus aucune valeur artistique ni aspect luxueux.

    Voilà pour ma réponse :) Et encore merci à tous!

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  27. Sandra, je suis ravie que les lecteurs de Grain de Musc vous aient un peu aidée à avancer dans vos travaux. C'est un plaisir de donner un coup de pouce à une jeune femme aussi passionnée par son sujet!

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  28. Pour moi je n'y connaissais rien mais alors rien du tout sur les parfums jusqu'à ce que je tente d'écrire une nouvelle sur le sujet. Il a donc fallu récolter des information et des blogs comme le vôtre ont été une mine ! Du coup je découvre petit à petit tout un nouveau monde que j'avais toujours côtoyé sans en soupçonner les richesses !

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  29. Lucie, la meilleure manière de découvrir un monde, c'est encore d'écrire dessus... C'est ce que je me suis dit lorsque j'ai créé Grain de Musc il y a quatre ans. Je suis heureuse d'avoir pu nourrir votre travail.

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  30. J'ai découvert le monde des parfums de niche par la recherche sur internet de parfums similaires à ceux que j'aimais pendant ma jeunesse. Les parfums des marques que j'ai pu sentir durant mes passages dans les duty free sentaient trop similaires, trop sucrés, trop fruités et surtout sans âmes. Une ami m'a offert le guide de parfum de Luca Turin, puis j'ai découvert le site "the perfumed court" pour commander des échantillons à prix raisonnable pour me "faire le nez". Après c'était une avalanche de découvertes olfactives. Mes déplacements professionnels étaient l'occasion de visiter les parfumeries de niche à Paris et à l'étranger. Il a fallu que je me mette une limite de budget mensuel pour ne pas me ruiner. Bref, vous avez compris que je suis éperdument tombé amoureuse des parfuns et de leur puissant effet sur le psychisme. Maintenant je choisis mon parfum du moment selon mon humeur, la température de la journée, la saison et de l'effet recherché sur moi-même et mon entourage. Je pourrais en écrire un chapître, mais pas un livre comme celui de Denyse que j'ai dévoré bienque ni l'anglais ni le français sont ma langue maternelle...

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  31. Karen, tout d'abord, si je puis me permettre, je suis épatée de votre français écrit: vous le maniez bien mieux que certains dont c'est la langue maternelle (je ne parle évidemment pas de mes lecteurs). Ensuite, merci de vos mots gentils sur mon livre. Enfin, l'itinéraire que vous décrivez ressemble à celui de tant d'amoureux du parfum... Y compris dans son impact financier! Heureusement, après la phase découvertes tous azimuts, en général on se calme. Sinon il faudrait faire des réunions "perfumistas anonymes"!

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  32. J'ai répondu au questionnaire, j'espère que ce n'est pas trop tard...

    Pour ma part, j'ai découvert la parfumerie de niche, par le biais de Serge Lutens (comme beaucoup d'entre nous...).
    J'étais, depuis de nombreuses années, fâchée avec la parfumerie. Trop de sucre, peu de finesse... Par méconnaissance, je reniflais les dernières sorties, souvent peu réussies, et j'étais déçue.
    Mais un jour... j'ai découvert Douce Amère de Lutens, et je suis tombée amoureuse... Et puis j'ai découvert de brillants blogs qui allient souvent de vraies qualités littéraires et culturelles à l'amour des parfums (dont grain de musc!) et une autre parfumerie, et depuis je vogue de plaisirs en découvertes...

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  33. Lyschwa, je crois que votre parcours reflète celui de très nombreux aficionados!

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  34. Moi aussi je viens de répondre au questionnaire... Quant à mon parcours personnel , j'ai toujours aimé les bonnes odeurs... J'ai porté Jean Naté et Avon petite, plus tard ça a été Ysatis, Giorgio, Poison Angel... Puis un jour je suis tombée sur Feminité du Bois et ça été une révélation. Ensuite j'ai découvert les blogs, les babillards tels Basenotes et POL, et mon premier parfum niche, POTL. Alors là, c'était vraiment ma perdition... Maintenant je me retrouve à plus de 500 bouteilles et l'aventure n'est pas terminé. Que du bonheur! Merci à toi et à tous et toutes les bloggeurs(euses) qui se dévouent jour après jour pour nous renseigner sur toutes ces beautés olfactives!

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  35. Tara, je crois que Féminité du Bois a été une porte d'entrée vers la parfumerie alternative pour beaucoup d'entre nous... Mais curieusement, POTL (People of the Labyrinth) a complètement disparu des radars alors qu'il me semble que c'était un parfum culte il y a quelques années.

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