Désolée de ne pas avoir mis le blog à jour cette semaine. Je fais des heures sup’ tout en consacrant nuits et weekends à la préparation de mon cours intensif sur les parfums à Londres. Je suis plutôt d’humeur à porter mes chéris qu’à tester les nouveautés – mon top ten, mais également le Jasmin de Nuit de The Different Company qui convient merveilleusement à l’automne et L’Heure Mystérieuse de Cartier qui est en passe de me réconcilier avec le patchouli.
Donc, avant de reprendre mes critiques, je lance le sujet suivant – un vrai marronnier des blogs et des forums parfum, mais qui reste toujours d’actualité :
Comment choisit-on son parfum le matin ?
Pour ma part, je répondrais sans doute « selon mes humeurs » comme la plupart d’entre vous mais ce ne serait pas entièrement exact. Bien entendu, l’humeur entre en jeu, tout comme la météo, mes activités du jour et mes coups de cœur.
Disons, par exemple, que je doive passer directement du boulot à une soirée : je n’aurai pas le temps de me doucher et de me changer, de sorte que le choix du matin devra passer au soir. Ce qui élimine d’entrée de jeu les parfums les plus capiteux.
Disons par là-dessus qu’un des invités de cette soirée m’intéresse plus particulièrement. Le choix de parfum devra exprimer une certaine sensualité sans être trop suivez-moi-jeune-homme (pas la peine de semer la panique dans les bureaux) : on laisse tomber les fleurs blanches.
Ou alors, compliquons le jeu : je sais que je retrouverai un monsieur qui s’intéresse beaucoup à moi, mais auquel je ne suis pas sûre de vouloir céder. Le message subliminal (qui s’adressera à moi plus qu’à lui, en réalité) doit être séducteur, mais avec des réserves… Donc pas trop explicite.
Mais surtout, je crois que je choisis mes parfums précisément comme mes lectures, par enchaînement ou association. Disons que je lis Le déclin et la chute de l’empire romain : cela me plongera dans Rome, ce qui peut me conduire aux Mémoires d’Hadrien et de là, à La Peau de Malaparte, qui me fera ressortir ses Techniques de l’insurrection.
Idem pour le parfum : le côté fumé de La Treizième Heure de Cartier me poussera dans les branches du Sycomore de Chanel, qui à son tour me donnera envie de porter le Vétiver Tonka d’Hermès, dont le côté noisette me fera songer que je n’ai jamais testé le Méchant Loup de L’Artisan Parfumeur.
Ou alors, le patchouli de L’Heure Mystérieuse de Cartier me rappellera le Bornéo 1834 de Serge Lutens, lequel me poussera vers le nouveau Patchouli pour Homme des Parfums de Nicolaï, dont la lavande me donnera envie de ressortir Jicky ; ou alors, son accord rose-patchouli m’évoquera le Lumière Noire pour Femme de Francis K., dont la rose boisée suscitera ensuite Une Rose de Frédéric Malle…
C’est la semaine parfumée comme art de la fugue.
Et maintenant, à vous : dites-moi comment vous vous y prenez ?
En ce qui me concerne, je fonctionne par périodes, c'est-à-dire que je peux tourner sur 4 ou 5 parfums pendant plusieurs jours, puis changer cette liste, en faire tourner une autre etc.. etc.... Le matin, si je suis très speed, et bien j'attrape celui qui me tend les bras, qui donc est en pole-position dans le placard, ,qui est donc celui que je porte le plus souvent (CQFD). Je peux aussi choisir mon parfum du jour selon la météo, ma tenue (du jour ou du soir, ou celle du jour qui se prolongera en soir, ou celle uniquement du soir, ou celle pour partir à la campagne, vous suivez toujours ?), mon humeur du jour, mon emploi du temps (je ne porte pas la même chose si j'ai un rdv professionnel où je dois convaincre ou un déjeuner avec une amie), mais aussi la matière de mes vêtements (je porte tel parfum avec du cachemire et tel autre avec de la soie, tel autre encore avec du coton et tel autre encore avec du polyester, ça devient compliqué là je sais). Stratégie plus pointue encore : en cas de soirée opération séduction, je ne me parfume pas de la journée, et ne vaporise mon "attrape prince-charmant" que vers 17 h (pour lui laisser le temps de se poser - au parfum, pas au prince-charmant).
RépondreSupprimerEn gros, tout dépend de tout. Réponse qui fait bien avancer le schmilblick, mais c'est tellement ça !
Lamarr: bon. C'est compliqué. Mais je pense qu'en gros, on fonctionne de la même façon, sauf pour ce qui est du parfum à prince charmant (parce que les seuls jours où je ne me parfume pas du tout sont ceux où je vais tester ou rencontrer un parfumeur qui va me faire sentir ses merveilles.)
RépondreSupprimerCarmen, pour ce qui est du parfum spécial "attrape-prince-charmant", je me parfume quelques heures avant rencontre. Les seuls jours où je ne me parfume pas du tout du tout, c'est lorsque je suis migraineuse/nauséeuse. En cas d'opération commando-test, je sors non parfumée... pour rentrée... over parfumée ;-)
RépondreSupprimerJe selectionne au maximum sinon je sais que je m'en sortirais pas. Les classiques j'en ai fait le tour, je suis contente de les connaitre mais j'ai revendu la plupart de mes vintages pour seulement en garder quatre cinq je crois (que je porte jamais en plus). Je cede pas a la tentation de tout acheter non plus, je me mefie des buzz, je me vois mal acheter un Kilian ou un Bond, par contre j'ai pas hesite a depenser plus de 250 dollars dans La Treizieme Heure de Cartier. Faut pas avoir peur de faire le tri, c'est tout.
RépondreSupprimerMoi aussi je me parfume plutot en soiree d'autant plus qu'ici aux Etats-Unis c'est pas comme en France ou tout le monde sent la cocotte le matin dans les transports en commun, c'est un univers olfactif qui devient de plus en plus neutre et c'est difficile d'etre la seule a sentir le parfum dans un bus ou un train.
Lamarr: ouais, parfum + migraine, je préfère ne pas y penser. C'est limite de m'arriver lors de certaines expéditions parfumées -- récemment avec un CdG bourré de ces molécules boisées qui vrillent les sinus avant de s'attaquer à l'hypothalamus!
RépondreSupprimerUella, je suis ravie quant à moi de sentir les cocottes dès le matin (et encore, pas tant que ça finalement). Cela dit c'est une question de dosage. Sortir sans parfum? Je me sentirais incomplète, presque à poil.
RépondreSupprimerMais je suis très très loin d'acheter tout ce qui sort d'autant que j'applique la règle de trois (trois tests sur peau avant achat). Ça aide à faire le tri!
Et oui, comme il est pratique d'en avoir plusieurs. Objectif du jour, rencontre, soirée en vue, réunion, le parfum accompagne le vêtement, l'humeur et le temps chez moi aussi. Un sensation que je n'aime pas mais qui arrive comme ce matin : me dire "je n'aurais pas du mettre celui-là, finalement il ne va pas aujourd'hui". Ouf, ce fut réparé après le sport ce midi et bizarrement, l'après midi fut meilleur.
RépondreSupprimerMéchant Loup, hou là, quoi de pire que de faire une fausse note olfactive (enfin pour des gens comme nous)? J'envierais presque ceux qui ne se sentent "eux-mêmes" qu'avec leur parfum unique et adoré. Mais mais mais... comme ils sont victimes de tolérance olfactive et ne le sentent plus, somme toute je ne les envie pas. D'ailleurs, en général, je leur conseille d'en avoir au moins deux. Mais souvent, l'idée même les fait flipper.
RépondreSupprimerPersonnellement, c'est souvent le matin, encore sous la couette (j'ai le réveil difficile) que je choisis mon parfum, un peu comme on choisit un plat quand on a faim, en le goûtant virtuellement! Souvent, c'est un choix pour contraster avec la veille (oriental un jour, fleuri le lendemain) plus qu'un choix en fonction des vêtements (même si j'aime décaler: un parfum hyper sensuel et féminin en jean par ex). Et pas du tout en fonction des autres, avec 3 exceptions: mon fiancé pour lequel j'essaye de porter le même (que j'ai choisi pour lui), une copine qui déteste la vanille (alors jamais d'oriental pour aller la voir) et si je joue au même pupitre que mon collègue terroriste anti-parfum (qui soit dit en passant fume 2 paquets par jour et a un puissant sillage 50% nicotine 50% "je me suis pas douché ce matin", tout en tenant un discours extrémiste et virulent contre les parfums cancérigènes lol- il mériterait que je porte triple dose de Narcisso For Her version edp ou d'Insolence, mais je suis gentille alors je reste discrète sur le dosage mdr). Sinon, parfum du jour, parfum du soir, je ne fais pas de distinction, ça ne me pose aucun problème de porter l'Heure Bleue dès le matin.
RépondreSupprimerMuguette
PS: le genre d'expérience racontée par Méchant Loup, ça m'est arrivé quelques fois, de manière presque violente. En fait, ça peut presque provoquer un divorce olfactif, j'ai arrêté de porter Allure après une mauvaise journée avec, ça m'est arrivé avec For Her et l'Heure Bleue, faut faire gaffe avec certains parfums, je pense, on n'a pas la même sensibilité olfactive tous les jours.
RépondreSupprimerMuguette
Muguette, moi aussi j'ai un monsieur pour qui j'essaie de porter un style de senteur en particulier (tubéreuse)... Mais alors le collègue musicien, on le hue à l'unisson. Fumeur, je m'en ficherais bien, mais moralisateur sur les cancérigènes des parfums, c'est un comble, et mal lavé, c'est le summum! Il mériterait d'être basculé dans une cuve d'oud Montale, oui...
RépondreSupprimerP.S. Muguette, la reine des coda!
RépondreSupprimerQuelle chance, 300!. Le choix est beaucoup plus restreint pour moi. Me petite collection ne demande qu'à grandir.. Les jours ou je ne travaille pas, beaucoup de tests et d'échantillonage, et là toutes les audaces sont permises. Le choix est fonction du temps, de l'envie du moment (période iris,période violette, lavande, ambre où boisé, une tubéreuse en "douce" le soir...) Je suis toujours en recherche de Graal potentiels .
RépondreSupprimerMais quand je travaille, je me tiens aux valeurs sûres, car j'ai une contrainte, travaillant dans un univers olfactif très fort, voire envahissant: le chocolat. Mon parfum se doit de rester discret, (mais surnager quand même pour moi dans l'odeur du choco) , sous peine de quiproquo gênants: une cliente qui s'écrie: oh vous avez du chocolat à la rose ça sent si bon.! Euh, non ça doit être moi madame, et c'est du géranium. (C'est du vécu). En ce moment mon champion est incontestablement Iris Silver Mist. En alternance discrète avec Baladin, De Nicoalï que je viens de découvrir et un petit reste d'été avec Rêverie au jardin les jours plus doux.
Anatole, j'aimerais bien sentir votre chocolat à l'iris... ;-)
RépondreSupprimerEn effet, c'est une contrainte assez originale. Avec le patchouli, ça donne quoi? Ça m'intéresse beaucoup, cette histoire!
Quel beau métier, Anatole! Dans quelle ville travaillez-vous, si ce n'est pas indiscret?
RépondreSupprimerMdr, Denyse, et bonne idée de futur pseudo, coda!
Concernant mon collègue, c'est pas sûr que vous vous entendiez, en effet, le comble étant qu'il déteste la tubéreuse, hahaha! Il suffit d'une mini-vaporisation de Beyond love pour le faire fuir, et figurez-vous qu'un de nos jeunes chefs le portait, c'était d'un comique, il menaçait de venir en répèt avec un masque à gaz! Et il arrive à dire, sans perdre son sérieux, qu'il y a des personnes tellement fragiles qu'elles peuvent mourir sur le coup, exposées à certaines substances toxiques contenues dans des parfums!
Muguette, faut le prendre au mot, ce cinglé! Quant au jeune chef, je l'aime déjà beaucoup!
RépondreSupprimerTiens ça m'étonne ;)
RépondreSupprimerAh... le perfume faux-pas on n'en parle pas beaucoup... et pourtant il nous guette :-)
RépondreSupprimerJe pratique moi aussi la rotation alternée par groupe de 4 à 6, avec toujours une ou deux références tout terrain dans le style garçon bien élevé, olfactivement discret au travail, mais sur le pied de guerre pour toute opportunité d'échange de fluides divers dans des circonstances... variées...
Mais le problème se pose pour les jours plus "libres" : que faire ? Revisiter un classique bien-aimé (ex Femme en vintage alors qu'on n'a pas toujours sous la main un support féminin qui le mettrait bien mieux en valeur) ? Commencer à tester l'un de tous ces échantillons accumulés mais alors comment : uniquement sur un poignet ou aussi dans le cou pour juger de son effet en conditions réelles... mais avec un risque : en cas de déception c'est toute une journée de test qui est gâchée ! Et nos classiques qu'on veut déguster comme si c'était la première et la dernière fois : on les porte quand ?
C'est dur la vie...
Thierry, comme dirait ma coloc': "C'est des problèmes de femme du monde!" Tant qu'on n'a que ceux-là...
RépondreSupprimerFemme sur un homme, j'adore.
Pour moi, ca commence soit la veille, soit le matin au reveil. J'ai un flash mental d'une odeur, comme une odeur holographique dans la tete, et je dois aller fouiller dans le placard a parfums pour trouver celui qui correspond a cette image mentale olfactive. C'est assez biarre. Parfois je me trompe, et ca gache pas mal la journee. Mais quand je choisis vraiment bien, la journee plane!
RépondreSupprimercarmencanada, j'en ai profite pour faire un inventaire de ce que j'ai. Il s'avere que j'avais completement oublie un vynil case pour DJ qui renferme des parfums comme Doblis (j'attends la reprise pour le revendre au prix fort), Nombre Noir (un flacon 60ml en EDP et un scelle de 15ml en extrait), 8 flacons de Gobin Daude encore scelles, En Avion dans son flacon d'origine des annees 30 encore scelle, JOY vintage 30ml etc.
RépondreSupprimerJe viens de mettre le nez dans un extrait vintage de Bellodgia, c'est tres beau mais je me vois mal le porter.
Ce qui m'avait le plus surprise la derniere fois que j'etais en France c'est surtout les hommes qui se parfument et qui sentent la cocotte (ils en mettent trop et tu as raison, c'est une question de dosage). Personnellement, ca me derange pas d'attendre le soir pour me parfumer a volonte. Tu sais porter du parfum dans tous les sens en amerique quand t'es d'origine francaise, les "you're so french" etc j'en ai ma claque!
Tara, que se passe-t-il quand tu as plusieurs flashes, est-ce que ça arrive? J'adore cette idée de flash-back olfactif, je me demande ce qui les déclenche. Ils sont de plus en plus fréquents chez moi en soirée, mais ce qui me rend folle, c'est que je n'arrive pas toujours à identifier le parfum, ni même s'il existe ailleurs que dans ma tête!
RépondreSupprimerUella, je viens de me ramasser par terre: ton inventaire m'a fait tomber du fauteuil!
RépondreSupprimerPour les "overdoseurs", tu as raison, ce sont souvent les hommes. Il m'arrive de capter un sillage à six mètres en fin de journée dans le 8ème. Mais les pires, ce sont les jeunes mecs genre rouleurs de mécaniques qui se mettent des tonnes de trucs bourrés de Karanal ou d'Ambroxan assaisonnés d'un trait de DHM: ça tue les mouches dans un rayon de 10 m.
I often choose my scent based upon the moon in which I would LIKE to find myself - dreamy, lively, romantic, etc. Very occasionally, I am satisfied with my actual mood and pursue that. However, often, it is based on the same invisible process that governs my craving for foods - if I have just had something sweet, I crave something savory; if I have just had something savory, I crave something sweet. I am not sure how I choose the method of choosing - it just wells up in me........By the way, do you think you will ever give a perfume course in the NYC area? I would love to attend. Many thanks for your mesmerizing blogging.
RépondreSupprimerStarscent, for the time being, New York isn't quite on the agenda yet... hopefully some day!
RépondreSupprimerDenyse, C'est curieux parce que j'ai justement testé le nouveau Patchouli pour homme de De Nicolaï, dernièrement au magasin. Alors qu'en boutique parfumerie le patchouli, dont je suis pas vraiment fan en solo, avait une bonne présence au départ, à la chocolaterie, il s'est littéralement fait bouffer par l'odeur du chocolat au lait et blanc, tous deux légèrement vanillés. Il ne restait plus que le fond du parfum , très vert et très très tenace, légèrement ambré. Du coup un peu monolithique. Le patchouli finalement s'accorde mieux a mon avis avec le chocolat très noir qui peut avoir comme lui un côté terreux, presque champignon pour le 97%,sinon ça vire au gourmand très vite écœurant. Vous me donnez du coup l'envie d'une "Borneo 1834 experience"...
RépondreSupprimerMuguette, je suis parisien.
Au passage, je suis à la recherche d'un digne successeur à Coriandre pour ma mère qu'elle porte depuis les années 70 mais là, à force de reformulation , vraiment c'est plus supportable. C'est une rose/ patchouli chyprée.
Et pour en revenir au sujet principal: le choix du parfum est aussi pour moi fonction du déo, de la crème... du moment. Le tout doit être raccord. Il m'est arrivé de porter un parfum qui faisait ressortir le vetiver du mon déo naturel qui du coup faisait un peu tâche parmi la lavande.
Voilà une discussion passionnante!
RépondreSupprimerJ'ai eu beaucoup, beaucoup de parfums il y a quelques années, depuis 2/3 ans j'ai fait le tri et comme Uella, je suis d'humeur nettement moins collectionneuse, c'est donc bien plus simple. Si un parfum ne me transporte pas totalement, s'il y a un tout petit quelque chose qui pourrait ne pas aller parfaitement, je fais comme avec les vêtements: en général, je ne garde pas. Cela permet de conserver un nombre relativement raisonnable de flacons pour une perfumista: tout juste une trentaine de références, ça fait limite petite joueuse!
Ce qui n'empêche pas de décortiquer, essayer, renifler et apprécier (ou pas) tout ce qui peut passer à ma portée.
Le choix du matin se fait donc en fonction de "l'ambiance" que j'ai envie d'avoir sur la peau et autour de moi, dans ma bulle. Les gens que je vais croiser ou le planning de la journée importent peu, je suis assez égoïste dans mes choix parfum, en fait... Si on aime tant mieux, sinon tant pis.
Il se passe rarement une semaine sans que je porte Vol de Nuit, et ce depuis une dizaine d'années, le ravissement est le même qu'au premier jour et je n'y suis heureusement pas anosmique, sinon quelle tristesse ce serait! Et puis souvent il arrive aussi que je ne me parfume pas, soit parce que l'extrait déposé la veille sur la nuque me suffit, soit par besoin de "nu", justement.
Uella, tu la caches où ta mallette de DJ ? ;-))
RépondreSupprimerAnatole, vous nous faites rêver de chocolat et de patchouli, qui effectivement s'accordent à merveille. Connaissez vous l'Eau de patchouli de Reminiscence, un patchouli chocolat avec un effet chocolat noir aux orangettes assez joli. Il me vient également une autre idée : le chocolat se mariant aussi très bien avec le poivre, connaissez vous Poivre Samarcande des Hermessence ?
RépondreSupprimerQuant au remplaçant de Coriandre pour votre maman, c'est je crois chez les parfums de Rosine qu'il faut aller faire un tour : Folie de Rose devrait pouvoir la convaincre :)Méchant Loup
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RépondreSupprimerAnatole, Bornéo, of course! Tiens, je vais le ressortir moi aussi...
RépondreSupprimerIntéressant, en tous cas, d'avoir les commentaires de quelqu'un qui travaille dans un milieu fortement odorant! Les conseils de Méchant Loup ci-dessous me semblent judicieux.
Pour le successeur de Coriandre, je pense à Knowing d'Estée Lauder et à Aromatics Elixir de Clinique. Peut-être Silences de Jacomo pour le côté vert? Ou côté niche (mais sans vert, pas très chypre), Une Rose de Frédéric Malle?
Bénédicte: en fait, en réalité, si je n'écrivais pas sur les parfums mon tri serait plus strict (mais je crois qu'il avoisinerait tout de même la centaine: je suis une grande redécouvreuse).
RépondreSupprimerJ'entretiens avec Vol de Nuit des rapports plus distendus -- mon éternel retour, ce serait plutôt Mitsouko.
Méchant Loup, excellentes suggestions!
RépondreSupprimerSpam supprimé! :-{
RépondreSupprimerMitsouko, j'aurais aimé le connaître "avant".
RépondreSupprimerJe l'ai découvert il y a tout juste un an, l'extrait actuel est sublime, je n'ose imaginer sa splendeur passée. A lire ses inconditionnels (dont toi) qui ne s'y retrouvent plus aujourd'hui, il devait être à couper le souffle.
Bénédicte: sublime à dire ses prières au diable en latin sans avoir appris le latin.
RépondreSupprimerJe n'en ai pas 300!
RépondreSupprimerJ'ai mes préférés de toujours auxquels je reste fidèle.
C'est la saison qui dicte mes choix avant tout. Mon compagnon sait aussi me dire ceux qu'ils préfèrent me voir porter. J'aime m'imprégner du même pendant quelques semaines donc le matin je n'ai pas de problème de choix. En ce moment, je porte donc "Bornéo 1834" qui s'accorde si bien à l'automne et à mon goût pour les choses sucrées. Et puis, d'un coup, j'ai une envie d'autre chose comme je pourrais avoir une soudaine envie d'un caramel ou d'une glace...
ah lala, j'aurais du me relire
RépondreSupprimer"qu'il préfère me voir porter"
Rebecca, bon, il faudra vraiment que je le ressorte, ce Bornéo, d'autant que L'Heure Mystérieuse de Cartier m'a réconciliée avec le patchouli... Tu es presque la première à parler des préférences de l'Autre. Pourtant, je suis sûre que ça joue beaucoup...
RépondreSupprimerBonjour Denyse, en effet votre article est très pertinent, c'est vrai que le choix d'un parfum le matin dépend évidemment de nos humeurs ou envies du moment mais ausis de tout un tas de circonstances (le fait de repasser chez soi se changer le soir ou pas par exemple!)
RépondreSupprimerpour ma part le choix de mon parfum va aussi dépendre du choix de mes vêtements, inconsciemment, certaines matières ou couleurs, surtout, de vêtements vont me donner envie de porter tel ou tel parfum...
à bientôt
Soph, des exemples?
RépondreSupprimerTiens, oui, c'est vrai, Sophie, porter du cachemire me donne envie de choisir l'Heure Bleue, en tout cas un oriental, j'avais jamais pris conscience de ça! Tandis qu'avec une chemise blanche, ce sera plutôt floral aldéhydé genre Iris Poudre, Eau première, Essence ou bien même Sicily. Parfois c'est sympa de décaler, porter Lipstick Rose avec ma paire de Tod's très masculine, ou des parfums aux notes sales avec une tenue immaculée, irréprochable.
RépondreSupprimerC'est drôle, finalement, comme le choix se fait en fonction de nombreux critères de manière presque inconsciente!
Ce qui est désagréable, c'est la panne de réveil (enfin, panne, façon de parler), je sais pas vous, mais je déteste avoir à choisir en 2 sec top chrono, le pire étant d'être tellement à la bourre qu'on sort sans parfum! Avec une mésaventure: un jour je me suis vaporisé un échantillon que j'avais dans mon sac d'un parfum hyper synthétique, l'horreur!
Muguette
Ah mais oui bien-sûr! Le choix se fait aussi parfois en fonction d'un voyage: cette année, j'ai pris beaucoup de plaisir à porter Amour de Kenzo et Un jardin après la mousson à Tokyo, pour les folles journées! J'ai le même problème qu'Ulla, ici au Portugal les gens ne se parfument pas, on sent plus l'odeur chimique à la pomme de leurs shampoing. Mais je m'en contre-fiche, et franchement, Uella, mÊme sans vous connaître, je ne peux pas vous imaginer sans parfum!
RépondreSupprimerÇa c'était une coda digne de Beethoven lol
Muguette
Muguette, c'est d'ailleurs frappant dans les blogs de lire très fréquemment une comparaison entre un parfum et une étoffe ou une tenue (le cachemire et la soie arrivant généralement en tête). Ce n'est pas par hasard qu'un méga-aldéhydé comme White Linen porte ce nom!
RépondreSupprimer(et je ne parlerai pas de La petite robe n... oups, c'est fait!).
des exemples, et bien les couleurs rouges ou noires ou les vêtements "sensuels" vont plutôt me guider vers habanita, une tenue un peu classe, mais aussi des couleurs bleues, prunes, douces vers l'heure bleue, (ainsi que la laine souvent car j'aime respirer l'heure bleue dès que je touche mon col roulé par exemple)des couleurs dans les tons gris vers louve, des tons blancs ou pastels me portent plus vers l'âme soeur (divine) ou chamade etc...
RépondreSupprimeret en effet le fait de repasser chez soi avant de ressortir joue beaucoup, par exemple, ça ne me viendrait pas à l'idée de porter musc ravageur ou habanita dès le matin pour aller travailler, ce sont vraiment des parfums du soir , alors que chamade se prête bien à la journée comme à une soirée, ainsi que l'eau de shalimar ou allure sensuelle par exemple.
et puis, j'ai une amie qui porte deux des parfums que j'aime, donc quand je la vois, j'évite de porter le même parfum qu'elle..
bref il y a plein de petites choses comme ça qui conditionnent le choix d'un parfum le matin... bonne soirée
Sophie, je suis sûre qu'on pourrait faire une palette de couleurs et de textiles pour chaque parfum. D'ailleurs, si ça se trouve, ça existe déjà dans les antres des marketeurs.
RépondreSupprimerEn parfums, je ne cesse de redécouvrir.
RépondreSupprimerDernièrement, la dernière révolution, c'est que mon T-shirt en coton s'avère le meilleurs des supports.
Les fleuris n'ont jamais été aussi beau (ma peau les tue).
Tous les parfums retrouvent leur balance.
Alors je repasse, à nouveau, toute ma collection, sur ce nouveau support (mon T-shirt au niveau du torse). Et j'apprend à aimer des parfums que je méprisais.
L'autre changement, c'est que d'ordinaire je vais à l'opposer de la saison, j'aime les parfums frais en hivers, et les parfums lourds en été.
Mais cette fois j'ai beaucoup apprécié la présence muette du santal sur moi, quand le spleen du manque de lumière a commencé à s'installer.
Il y a une sorte des vide dans des parfums comme "safran troublant" ou "santal blanc", qui sont comme des fenêtres pour apprécier la sensation de chaleur du santal sur notre habit.
Bref, je suis en séjour Erasmus pour l'année, je m'étais fait une boîte de spray, la version de voyage de ma collection, en somme. Et je suis déjà "à sec" de santal...
Et bref, j'ai un peu l'humeur à rien, et ma version voyage de ma collection, bien que prévu pour me remonter le moral, n'a pas cet effet.
RépondreSupprimerElle ne fait que refleter mon goût à rien, alors j'essaie tel parfum , mais la magie n'opère pas assez, et je reste contrarié. Ah-ah :D
Julien, il est vrai que certaines peaux masculines font subir de drôles de transformations aux fleurs, mais le truc du teeshirt blanc est excellent puisque de toute façon on les lave dès qu'ils sont portés une fois... Pour les femmes, je conseille la boule d'ouate glissée dans le soutien-gorge.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce que vous dites du santal et de l'écriture des deux parfums que vous citez. Il est vrai que le côté fumé-laiteux de ce matériau a quelque chose d'apaisant et chaleureux...
Julien, j'ai souvent constaté que les parfums qu'on emportait en voyage tombent à côté de la plaque. Encore plus s'il s'agit d'un séjour prolongé, avec tout cela implique d'ajustements et, parfois, de coups de spleen -- je sais ce que c'est, quand j'ai quitté mon Canada natal pour venir faire mes études à Paris j'ai tout le temps froid! Vous me direz que le Canada l'est bien plus, mais... chez nous, on chauffe.
RépondreSupprimerPour revenir aux parfums: changement de vie, changement de goûts, non?
Merci Carmencanada, pour votre réponse rapide, et réconfortante. Depuis hier, je me suis bien ressaisi.
RépondreSupprimerC'est toute ma collec' que j'ai emmené en spray 2ml et spray-échantillon : il ne s'agissait plus d'une erreur de casting, et celà accentuait ma déconvenue.
Aussi une fois mon message posté, c'est à l'aveugle que j'ai passé en revue tous mes flacons, pour chercher des parfums réconfortants, et d'autre qui me bousculent.
Et le plaisir était au rendez-vous.
Bilan :
* Je ne devrais pas juger un parfum au souvenir que j'en ai, car les goûts changent, et vous aviez raisons...
* ce ne sont que des 2nd rôle, une douzaine, que j'ai réaligné pour les jours à venir
* mes parfums ont rappelé à moi des parcelles de jardins intimes que j'avais perdu de vue depuis les derniers événements. Des petits bouts de moi, chacun son petit univers, de ce qui fait mon sanctuaire intérieur, le jardin de l'âme. Une idée du lien direct soi-parfum qui me parle plus que les histoires de cerveau reptilien, où de odeur=souvenirs.
* et j'ai découvert de nouveaux angles à ces parfums, ce qui me donne l'impression d'avancer à nouveau, et que les choses changent et muent.
Le plus gros choc fut "l'eau de guerlain" (mais le spray est vide) : clair joyeux et tonitruant, envahissant.
"Sacrebleu", "l'heure bleue" (l'EDP la emporté sur l'extrait, bizzarement), "habit rouge", des parfums au sillage enveloppant, à la personnalité très assurées mais affable, poudré, avec une préférence pour Sacrebleu, plus inclassable.
Pour illustrer l'intérêt du support coton, "1000" (EDT) pour ses fleurs, dont son osmanthus évanescent, le coton prolonge la vie des notes de têtes et de cœur, et l'équilibre des notes, là où ma peau faisait directement une soupe. Et un vieux n°5 éventé, où la rose n'est plus la rose de mai citronnée, mais est devenue une texture, liquoreuse, granuleuse sombre et verte (comme dans "une rose" chez malle), avant j'avais un mal fou à repérer les notes de roses, et encore plus la rose naturelle, le T-shirt amplifie la facette "vineuse-fleurie" (essayer avec "le temps d'une fête" : c'est saisissant).
Dans "tubéreuse criminelle", j'ai réalisé que passé le goudron et l'eucalyptus, c'est l'amertume délicieuse des amandes qui est poussée à son paroxysme (odeur du cyanure aussi, d'où peut-être le nom du parfum), sur un fond cendré très Lutens, et un voile d'ambré.
"A la nuit" car on peut le surdoser.
"ambre 114" pour la richesse de l'ambre, "ambre narguilé" pour la pesanteur exalté du bar à chicha.
"La myrrhe" et "rahat loukhoum" pour leur lourdeur qui scotche l'attention, et leur message : évasif orange mandarine lotus pour l'un, direct cerises mûres alcool vanille patchouli pour l'autre. "Dzongkha" pour ce qu'il a d'enveloppant, et ses odeurs de thé.
"Passage d'enfer" quand j'aurais à être en société, il est discret.
"Sables", pour son odeur chaud rauque dure et réconfortante, le désert, lourd sous un ciel bleu, les grains de sable dans le sablier, fatidiques mais reposants ; "myrrhe ardente", par fantaisie personnel, il est comme "sables" pour moi, il faut aimer la myrrhe (/l'immortelle) même dans ses facettes sales pour l'apprécier, ils évoquent les herbes cramées par le soleil, terrestre, les racines, mais aussi une aspiration vers le haut.
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Le santal : laiteux et fumé. Je vois.
Il est étonnant que les mêmes mots puissent définir l'osmanthus, comme dans "osmanthe yunnan", pour une impression totalement différente : laiteux comme la paille d'une étable, et fumé comme les vapeurs de thé.
La trahison des mots m'interpellent encore davantage, quand il s'agit de cette sensation de poussière sublime, que je me plais à trouver dans beaucoup de mes ingrédients préféré : le narcisse, le benjoin, l'encens blanc, et en moindre mesure, l'iris, le jasmin, la fève tonka, l'aoud.
J'ai lu qu'Andy Warhol se forçait à changer de parfum pour faire de nouvelles expériences olfactives.Eh bien ,en ce qui me concerne,c'est l'inverse : je trouve difficile de porter le même parfum plus d'une semaine. Je me décide souvent au réveil,et j'évite de tester un nouveau parfum juste avant de partir
RépondreSupprimertravailler. Pour éviter les mauvaises surprises, je vaporise le "nouveau jus " au creux du bras une heure ou deux avant ma douche du soir,par exemple.Je suis victime de boulimie olfactive et je ne sais pas s'il faut envier celles et ceux qui ont enfin trouvé LE parfum.Je trouve triste de passer une journée entière sans être parfumée: le parfum m'accompagne, me stimule ou me réconforte; je le choisis en fonction de mon humeur, ou bien pour changer d'humeur, justement.
Julien, merci pour cette exploration magnifique d'une très belle collection (nous avons plusieurs références en commun). Vous me parlez de facettes, dans certains, que je n'avais pas perçues, notamment le côté amandé de Tubéreuse Criminelle, dont j'ai pourtant vidé deux flacons depuis sa sortie! Du coup, on peut faire le lien avec Poison et de là, Hypnotic Poison...
RépondreSupprimerJe songeais justement à 1000 hier, j'en ai ressorti le flacon. L'osmanthus est en effet fugace.
Vous me donnez envie d'acheter des teeshirts blancs rien que pour le plaisir de vaporiser!
Pour la rose, je vais vous dire: moi aussi j'ai parfois du mal à la percevoir, tellement l'essence de rose diffère de la vraie fleur. Pour moi, c'est l'odeur de la "parfum-éité", surtout pour les compositions classiques qui en recèlent toutes...
En tous cas, merci de vos mots que je relirai en (re)testant ces différents parfums.
Zab, en fait, Andy Warhol portant un parfum par mois, puis il étiquetait le flacon. Lorsqu'il le ressentait cette période lui revenait avec précision. Je n'ai pas cette discipline et comme vous, je suis une boulimique...
RépondreSupprimerMes parfums correspondent très précisément au temps qu'il fait, à la température ou la saison.
RépondreSupprimerAvec le temps je fini par imaginer que le soleil, la pluie ou le brouillard son contenu dans mes flacons de parfums et qu'un pschitt de l'un ou de l'autre inaugure ou ponctue une saison.
En ce moment c'est Angélique Encens de Creed. J'ai l'impression que chaque gouttelette de la brume parisienne possède cette odeur et que si dans le métro un homme de 33 ans possède l'odeur qu'a eu une actrice en 1933, je n'y suis pour rien, c'est à cause du temps.
Madiel, le parfum comme phénomène naturel inévitable, c'est superbe! Et, bon, quand on sait choisir ses actrices... Marlène portait admirablement le smoking, aucune raison de ne pas lui emprunter son parfum!
RépondreSupprimerHumm... parfois j'ai plusieurs flashs, mais d'habitude c'en est un seul, qui genere une fixette jusqu'a ce que je decouvre le parfum auquel il correspond. Et comme tu dis, c'est parfois inexistant - plutot un songe d'une harmonie de notes qui n'existe pas dans ma collection!
RépondreSupprimerTara, tu vois où on en est... Quand le parfum n'existe pas, ça me rend folle!
RépondreSupprimerDepuis que vous avez parlé de ces "hallucinations olfactives", j'ai pris conscience que ça m'arrive plusieurs fois par jour, et avec des parfums que je ne connais pas forcément bien. Par contre j'ai pour l'instant toujours pu mettre le nom dessus. Est-ce par association à une note qu'on sent à un moment donné faisant partie de la composition du parfum en question, ou bien est-ce un flash-back olfactif sans aucune logique? En tout cas c'est bizarre.
RépondreSupprimerMuguette
Muguette, parfois je pense qu'on a senti un truc qui nous en rappelle un autre (association d'idées) et parfois, que ça peut être comme une mélodie qui nous vient soit parce qu'on pense inconsciemment à quelque chose qui lui est associé -- dans le cas d'une chanson ce peuvent être les paroles, qui nous parlent d'une préoccupation ou d'une humeur se déroulant en "arrière-plan".
RépondreSupprimerPour les parfums, je crois qu'à force de les sentir, de s'y pencher, de les vivre, ils deviennent comme des mélodies ou des poèmes qui nous reviennent même sans véritable stimulus externe.
J'arrive un peu tard dans cette passionnante discussion mais je ne résiste pas à y déposer mon grain de sel. Oh pour prendre la suite de Coriandre,j'ai pensé à Oha, superbe création de chez Téo Cabanel.
RépondreSupprimerQuant au sujet principal, quel délicieux dilemme ! A vrai dire, je sens ce choix quotidien plutôt comme une tournure d'esprit ou des sens, avec une inflexion extérieure du temps, du moment, des personnes, des lieux, qui débouche sur une envie instantanée, irréfléchie.
Je ne possède sans doute qu'une petite moitié de 300 mais cette armée ne me paraît pas extensible à l'infini: même conservés de façon optimale, nos chers parfums ne sont pas éternels, ils s'affadissent, s'évaporent, tournent! Passé un an, ils commencent à décliner irrémédiablement et même si certains ont de beaux restes, Dieu que c'est triste...
m-alizarine
m-alizarine, bien conservés dans leurs boîtes et au frais, les parfums tiennent beaucoup plus d'un an. Même ceux qui ont tourné dans les notes de tête bougent en général assez vite une fois sur peau: j'en porte qui ont été fabriqués il y a plusieurs décennies. Je dirais même qu'une certaine macération/oxydation est plutôt favorable à certains d'entre eux. Et en tous cas, je préfère porter même ceux de ma collection qui sentent un peu le vieux parfum que de me contenter de leurs versions massacrées par les reformulations.
RépondreSupprimerComme il existe des caves à vins d'appartement, il faudrait des caves à parfums... enfin ce serait un peu funèbre de les y enfermer, j'aime aussi les regarder !
RépondreSupprimerEffectivement il vaut mieux porter un parfum ancien qu'un parfum revu et... massacré. Je préfère de loin mon "vieux" Féminité du Bois au tout-nouveau réédité. Et Cristalle, et Vent Vert et ..j'arrête, je me fais mal :)!
A ce sujet, je me souviens d'un excellent petit roman, récit qui traite d'une reformulation criminelle, c'est "Musc" de Percy Kemp. Connaissez-vous ?
m-alizarine.
m-alizarine, le nouveau Féminité du Bois est l'un des rares que je sois capable de porter en parallèle avec l'ancien. Je dirais que c'est l'un des mieux "revisités", comme on dit pudiquement. Et ma propre liste commencerait par Mitsouko... Mais vous avez raison, ne nous faisons pas mal.
RépondreSupprimerMes extraits et mes vintage habitent dans le frigo. Ça oblige à faire les courses plus souvent (le bac à légumes est squatté), mais bon.
=) si j'étais un cambrioleuse, je visiterais le frigo de Denyse avant les placards(même si je ne doute pas une seconde que ces derniers abritent aussi de bien belles choses)!
RépondreSupprimerMuguette
Muguette, attention, les lieux sont gardés par une siamoise féroce!
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